Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 13

Votre recherche : *

Reconnaissance au travail et symptomatologie anxiodépressive chez les auxiliaires de puériculture et les éducatrices de jeunes enfants

Article de Mélanie Maillot Collet, Carolina Baeza Velasco

Paru dans la revue Devenir, vol. 33, n° 3, 2021, pp. 209-220.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Auxiliaire de puériculture, État dépressif, Éducateur de jeunes enfants, Symptôme, Reconnaissance, Travail

Dans les établissements d’accueil du jeune enfant, les auxiliaires de puériculture (AP) et les éducatrices de jeunes enfants (EJE) ont pour rôle l’accompagnement des enfants dans leur développement. Ces métiers, majoritairement effectués par des femmes, sont peu reconnus tant par les parents que par la société. Cette recherche a eu pour objectif d’explorer la relation entre la reconnaissance au travail et la symptomatologie anxiodépressive chez les professionnelles de la petite enfance et de comparer ces variables entre les AP et les EJE. Cinquante et un AP et soixante-deux EJE ont répondu aux autoquestionnaires évaluant le sentiment de reconnaissance au travail, l’anxiété et la dépression. Les résultats ont montré des corrélations positives et fortes entre le manque de reconnaissance au travail et la symptomatologie anxiodépressive. Aucune différence n’a été observée entre les AP et les EJE concernant ces variables. Cependant, ces deux groupes de professionnelles présentaient un sentiment de faible reconnaissance au travail ainsi que des niveaux d’anxiété élevés. Cette recherche procure une ébauche de réflexion sur ces métiers, nécessitant des pistes d’actions empreintes de reconnaissance et favorisant la santé psychique des professionnelles de la petite enfance.

Accès à la version en ligne

Lili : une histoire de trouble alimentaire précoce dans laquelle l’attachement joue le rôle principal

Article de Régis Brunod

Paru dans la revue Devenir, vol. 33, n° 3, 2021, pp. 241-257.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du comportement alimentaire, Précocité, Attachement, Thérapie

Après une période d’alimentation parentérale prolongée, il peut être extrêmement difficile de reprendre l’alimentation orale chez un enfant. Nous rapportons le traitement plurimodal d’une fillette nourrie exclusivement depuis la période néonatale jusqu’à l’âge de 7 ans par une alimentation synthétique, délivrée par une sonde de gastrostomie. Trois axes thérapeutiques ont été utilisés au cours de ce traitement : un axe psychopharmacologique, un axe psychoéducatif et surtout un axe relationnel et affectif, issu de la clinique de l’attachement, et qui représente la base sur laquelle s’appuient les deux premiers axes. Le développement d’une relation d’attachement exclusif à une soignante a permis le début d’une alimentation orale autonome. Ceci s’est accompagné d’une reprise évolutive durable dans les autres secteurs du développement neuropsychologique et affectif de l’enfant, avec une régression quasi complète de la symptomatologie d’allure autistique initiale.

Accès à la version en ligne

Arménie septembre 2020

Article de Patrick Alecian, Voskan Kirakosyan, Nariné Papyan, et al.

Paru dans la revue Cahiers de l'enfance et de l'adolescence, n° 5, 2021/1, pp. 129-231.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Guerre, Traumatisme, Souffrance psychique, Génocide, Mort, Deuil, Arménie

Accès à la version en ligne

Hypnose et communication thérapeutique

Article de Philippe Aïm, Caroline Pham Dinh, Charles Jousselin, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 239, juin 2019, pp. 29-85.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hypnose, Communication, Psychothérapie, Psychiatrie, Souffrance, Attention, Éthique, Posture professionnelle, Relation soignant-soigné, Communication non-verbale, Formation, Détenu, Inceste

La communication hypnotique peut être définie comme l'art d'utiliser différents procédés de langage issus de l'hypnose formelle (hors transe), au cours d'un dialogue soignant-soigné, pour atteindre un objectif. Au-delà de ses aspects techniques, cette communication produit un contexte et une présence thérapeutique particulière, centrée sur les ressources du patient. En psychiatrie, cette approche est souvent adaptée par sa flexibilité et son caractère pragmatique à la diversité des situations. Éclairage théorique et expériences cliniques.

Le handicap psychique vu par le législateur

Article de Anjela Gallais Lavanant

Paru dans la revue Santé mentale, n° 239, juin 2019, pp. 20-21.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Handicap psychique, Législation, Définition, Accès aux droits

La notion juridique de handicap psychique vise plutôt une notion symbolique que normative. La situation trouvant son origine dans une déficience du psychisme, il conviendrait davantage de parler de "handicap d'origine psychique".

La contention : droit, limites et perspectives

Article de Caroline Vengud, Marie Christine Borella, Michel Brioul, et al.

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH - cahier 2 - les numéros juridiques, n° 3077, 28 septembre 2018, pp. 3-96.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travail social : Établissements, Contention, Isolement, Psychiatrie, Frustration, Fonction contenante, Approche clinique, Droits des usagers, Établissement social et médicosocial, Psychose, Autisme, RéQua (Réseau Qualité des établissements de santé de Bourgogne- Franche-Comté)

La contention physique et l'isolement sont-ils à proscrire ou peuvent-ils être considérés comme parfois nécessaires, voire thérapeutiques ? A la croisée du juridique, du psychologique et de l'institutionnel, ce dossier trace le cadre, les contingences, les principes et la portée de leur éventuelle mise en oeuvre.

Média(c)tions actuelles

Article de Ramuntcho Matta, Pascal Meyer, Marie Gourmelon, et al.et al.

Paru dans la revue Revue de l'enfance et de l'adolescence, n° 97, juin 2018, pp. 7-229.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Médiation, Art, Culture, Art-thérapie

Accès à la version en ligne

Etude pilote sur les facteurs de risque de survenue d'un retrait relationnel précoce chez les enfants de mères admises en UMB et présentant de graves troubles psychiatriques, et les liens avec le développement psychologique ultérieur

Article de Laurie Tonnadre, Antoine Guedeney, Hélène Verdoux, et al.

Paru dans la revue Devenir, vol. 29, n° 4, 2017, pp. 255-265.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-mère, Séparation, Psychologie du développement

Introduction. La pathologie mentale maternelle peut potentiellement perturber les interactions précoces entre une mère et son bébé. Le « retrait relationnel précoce » (RRP) est considéré comme un signal d’alarme de la souffrance psychique du nourrisson. A ce jour, aucune étude n’a exploré le retrait relationnel précoce chez les nourrissons hospitalisés conjointement avec leur mère en unité mère-enfant (UME). Les objectifs de notre étude sont d’explorer dans une population d’enfants hospitalisés conjointement avec leur mère dans l’année suivant leur naissance : 1) les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels associés au RRP et 2) les liens entre RRP et mode de garde, scolarité et soins psychiques entre 2 et 5 ans.

Méthodes. Trente-quatre mères et leurs enfants, ayant bénéficié durant leur prise en charge d’un enregistrement vidéo standardisé des interactions mère-enfant, ont été inclus dans l’étude. Le RRP a été évalué à partir de cas enregistrements avec l’échelle ADBB (alarme détresse bébé). Les associations entre RRP et les facteurs sociodémographiques, économiques, environnementaux, familiaux et de santé mentale maternels puis entre le mode de garde, le suivi de soins psychiques et le type de scolarité de l’enfant entre 2 et 5 ans ont été explorées par des analyses univariées.

Résultats. Dans notre population, la prévalence du RRP était de 35 %. L’existence d’antécédents psychiatriques maternels tendait à être associée avec le RRP. Les enfants ayant présenté un RPP lors de la prise en charge initiale étaient significativement plus souvent suivis sur le plan psychologique entre 2 et 5 ans que les enfants qui ne présentaient pas de retrait.
Conclusion. Le RRP apparaît comme un indicateur potentiellement sensible de la santé mentale du « tout-petit ». Sa présence peut être considérée comme un marqueur de la nécessité de mettre en place un suivi développemental régulier.

Accès à la version en ligne