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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le concept de l’hystérie revisité : à propos d’un cas clinique d’hystérie infantile

Article de Hélène Lazaratou, Flora Koliouli, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 1, janvier-juin 2023, pp. 111-123.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant, Hystérie, Concept, Psychopathologie, Récit de vie, Maladie psychosomatique, Trouble de la personnalité

Le concept de l’hystérie comme entité clinique a subi plusieurs transformations. Cet article a comme visée de souligner la nécessité de l’existence de la catégorie diagnostique de l’hystérie dans les systèmes classificatoires contemporains à l’aide d’un cas clinique d’hystérie infantile, en Grèce. Nous présentons le cas de Georgia, âgée de 11 ans, sa symptomatologie, son anamnèse, l’entretien clinique avec la fille et avec sa mère, ainsi que les suivis psychologiques. Dans ce cas clinique, la construction de plusieurs symptômes se conforment à la signification des mots et des prénoms de ses proches. Nous discutons la pertinence du concept d’hystérie chez l’enfant et l’adolescent, le diagnostic différentiel et les formulations psychodynamiques qui l’accompagnent.

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Effacements des origines : de la "protection" à la destruction

Article de Janine Altounian, Corinne Déborah Daubigny, Bernard Golse, et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 250, septembre 2022, pp. 17-112.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Psychisme, Origine, Transmission, Déracinement, Traumatisme, Famille, Secret

Quelle construction des identités et appartenances ?
Un bouleversement anthropologique est en marche : la déconstruction des modèles de la famille et de l’engendrement fondés sur l’hétérosexualité du couple géniteur et parental ; les origines réduites au matériel génétique régulé par des pratiques médico-sociales, traçables ou forcloses ; la parentalité inventive de jeux de rôles où différences des sexes, des genres, des fonctions et des générations s’effacent.
Les moments tragiques de l’Histoire, les témoignages, la clinique nous enseignent les risques encourus par les sujets et les peuples exposés aux dénis sur le sens de leurs origines, le sens humain des engendrements, la différence des générations et des êtres : toutes atteintes au champ symbolique.
Comment éviter les dynamiques destructrices, ou y remédier ?

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Cet enfant qui nous séduit : séduction et sexualité des enfants en questions

Article de Bernard Golse, Alex Raffy, Rémy Reyre, et al.et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 245, juillet 2021, pp. 21-110.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Enfant, Parentalité, Sexualité, Sexualité infantile, Complexe d'Œdipe, Complexe de castration, Abus sexuel, Inceste, Régression, Handicap, Amour, Procréation médicalement assistée, Séduction, Droits de l'enfant

La crise actuelle de civilisation interroge les fondements de nos rapports humains : revenons aux liens précoces entre enfants et adultes, remaniés au long de l’existence.
Les enfants nous séduisent pour l’avenir qu’ils semblent nous promettre – de plus d’une façon. Mettre en question la séduction et la sexualité des enfants nous fait revisiter les suites, avatars, et critiques de la dite « sexualité infantile » : quelles sources précoces, quelles spécificités chez les filles et les garçons confrontés à l’énigme – ou à la crudité – de la sexualité des adultes ? Quelle place dans la vie de chacun, relativement aux liens d’attachement, et à ce qui permet de se constituer, dans sa vie affective et sociale, comme Je en lien à l’Autre, et responsable ? Dans la clinique, l’éducation, et le rapport aux lois ?
Et dans l’amour-même, cette notion reste-elle bien pertinente ?

Sommaire :
- Quelques évolutions biotechnologiques, biopsychologiques et sociétales. Impact sur le sexuel, la sexualité et la psychanalyse. Bernard Golse. Page 21 à 32
- Le complexe d’Œdipe est-il en état de mort cérébrale ? Alex Raffy. Page 33 à 43
- Les lieux du corps. Le corps handicapé comme paradigme du corps du sujet contemporain. Rémi Reyre, Yi Mi-Kyung. Page 44 à 52
- Trois fillettes aux abois. Chien de transe, chien de cirque, chien de transfert. Pierre Sabourin. Page 53 à 64
- Parentalité et psychanalyse au temps des éprouvettes. Florence Guignard. Page 65 à 78
- Étude des fondements de la sexualité adulte au sein de la sexualité infantile. Cléopâtre Athanassiou-Popesco. Page 79 à 88
- Une autoreprésentation du drame originel de la psychanalyse construit sur le modèle du fétichisme. Philippe Réfabert. Page 89 à 94
- Au-delà de l’inhibition : notes sur la sexualité des veuves. Jean-Pierre Sag. Page 95 à 100
- La tendresse, vecteur de traductions des séductions vers le rêve. Laurent Tigrane Tovmassian. Page 101 à 110

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À propos de la haine chez le bébé. Les racines périnatales et infantiles de la violence

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 12-22.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Courants de pensée en sciences humaines, Haine, Nourrisson, Violence, Agressivité, Périnatalité

Après quelques rappels visant à distinguer la violence, l’agressivité et la haine du point de vue de la métapsychologie, l’auteur propose de situer l’agressivité dans le cours du développement en différenciant l’agressivité existentielle, l’agressivité de vérification de la survie de l’objet dans l’optique de D.W. Winnicott, et l’enfin l’agressivité œdipienne.
Après quoi, diverses problématiques sont envisagées pour évoquer la dialectique qui existe toujours entre la haine de soi et la haine de l’autre (les dépressions anaclitiques et l’hospitalisme de R. Spitz, le complexe de la mère morte de A. Green) avant d’aborder la question des racines périnatale et infantile de la violence ultérieure, notamment chez les adolescents.

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Les figures de la haine

Article de Didier Lauru, Jean Yves Le Fourn, Bernard Golse, Elisabeth Darchiset al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 6-161.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Haine, Affectivité, Violence, Adolescent, Jeune, Nourrisson, Enfant maltraité

La haine est un des affects fondamentaux qui structurent le sujet humain dès son plus jeune âge. Dans le développement de l’enfant, elle peut se manifester sous des symptômes très divers, dans le langage et/ou dans ses agirs, comme le met en évidence la clinique des adolescents. Nous observons une montée en puissance de la haine dans les rapports entre les enfants ou chez les adolescents. L’autre est stigmatisé, raillé ou rabaissé, au nom d’une différence. À partir de ces constats, quelles élaborations peuvent nous aider à mieux penser la haine et ses figures contemporaines ?

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Troubles de personnalité borderline/état-limite maternels et comportement d'attachement du bébé à 13 mois

Article de Marie Camille Genet, Bernard Golse, Emmanuel Devouche, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, tome LXI, n° 2, juin-décembre 2018, pp. 215-232.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maternité, État limite, Relation enfant-mère, Nourrisson, Attachement, Trouble de la personnalité

La maternité représente une véritable crise nécessitant un réaménagement des imagos maternelles au sein du processus de parentalité qui peut ébranler l’identité des mères déjà fragilisées par la pathologie borderline et impacter la qualité des comportements d’attachement de l’enfant à venir. Cet article restitue l’évaluation, à l’âge de 13 mois, des comportements d’attachement des bébés de mères présentant un trouble de personnalité borderline (TPB) ; celle-ci s’inscrit dans une recherche longitudinale prospective sur une cohorte de dyades mère-bébé incluant 14 mères TPB avec ou sans épisode(s) dépressif(s) et 13 mères « contrôle », sans troubles. La qualité des patterns d’attachement à 13 mois a été évaluée grâce à la « Situation Étrange » (Ainsworth et al., 1978) au sein d’une recherche visant plus largement à éclairer la manière dont ces comportements d’attachement s’ancrent dans la particularité des dysfonctionnements interactifs mère-bébé à 13 mois faisant l’objet d’autres publications. Selon nos résultats, les enfants du groupe « contrôle » sont en moyenne très constants dans l’expression de leurs comportements d’attachement, au cours de la « Situation Étrange ». Au contraire, les bébés du groupe TPB mettent en œuvre des comportements d’une grande variabilité qui constituerait une difficulté supplémentaire pour leurs mères pour anticiper leurs réactions. Nous avons ainsi observé plus de comportements d’attachement insécure et/ou désorganisé chez les enfants du groupe TPB. Les difficultés dans les comportements d’attachement amplifient les fragilités relationnelles mère-enfant déjà présentes.

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L'hyperactivité, entre biologie et culture : les variations géographiques, temporelles et culturelles du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité

Article de Hélène Lazaratou, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXI, n° 1/2018, janvier-juin 2018, pp. 179-198.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hyperactivité, Diagnostic, Concept, Analyse comparative, Culture, Interculturel

Après avoir évoqué les limites de la nosographie dans le champ de la pathologie mentale et les fondements épistémologiques des différents modèles étiologiques de l’hyperactivité, les auteurs abordent brièvement l’histoire du concept même d’hyperactivité au regard des dernières éditions du DSM (DSM-III, DSM-IV et DSM5) en soulignant l’ambiguïté des critères diagnostiques. Après quoi, ils effectuent une revue de la littérature en montrant les différences qui existent selon les lieux et les époques quant à la prévalence de cette pathologie particulière, avant de recenser un certain nombre de travaux centrés soit sur le diagnostic, soit sur le traitement, et qui montrent de grandes divergences en fonction du contexte culturel. Le concept d’hyperactivité serait-il, alors, un choix de société ?

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Détruire ou effacer l'objet. Les mécanismes autistiques et leur impact transférentiel et contre-transférentiel

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 2/2017, juin-décembre 2017, pp. 215-228.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Autisme, État dépressif, Nourrisson, Transfert, Contre-transfert, Subjectivité, Psychothérapie

Après l’évocation d’un cas clinique illustrant le découplage entre la naissance physique et la naissance psychique chez un enfant autiste, l’auteur rappelle ce qu’il en est des mécanismes d’accès à l’intersubjectivité qui permettent de vivre l’objet comme extérieur à soi-même. Ces mécanismes d’accès à l’intersubjectivité se trouvent aujourd’hui centrés par le concept de synchronisation polysensorielle. La dernière partie de ce travail est consacrée à l’hypothèse selon laquelle certains bébés ayant vécu une dépression précoce et donc la douleur de la perte, seraient amenés à effacer l’objet par le biais d’une désynchronisation sensorielle pour éviter le risque d’avoir à le perdre à nouveau (mécanismes post-dépressifs pseudo-autistiques).

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Ce que le bébé transmet aux adultes (plaidoyer pour une modélisation d'une transmission ascendante, du bébé vers les adultes)

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 75, 2017, pp. 116-126.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Transmission, Attachement, Identification, Projection, Génération, Nourrisson

Après avoir évoqué l’enfant que l’on a été ou que l’on pense avoir été, l’auteur resitue la problématique de la transmission trans- et intergénérationnelle au regard de la théorie de l’après-coup. Après quoi, il envisage les différentes modélisations actuellement disponibles pour rendre compte d’une dynamique de transmission ascendante, soit du bébé vers les adultes qui en prennent soin (les identifications projectives de W.R. Bion, la théorie de l’attachement et les mécanismes de l’accordage affectif).

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La paranoïa et l'enfant, de la psychiatrie adulte à la psychiatrie de l'enfant : la paranoïa, un concept fructueux

Article de Yann Craus, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 475-536.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Paranoïa, Enfant, Psychiatrie infantile, Psychose, Concept, Approche clinique, HISTORIQUE, Théorie, Analyse comparative

Absente de la littérature pédopsychiatrique et des classifications internationales contemporaines en psychiatrie adulte, l’entité paranoïa mérite une attention particulière en psychiatrie de l’enfant. Une étude épistémologique élargie, convoquant histoire de la psychiatrie et réflexion critique sur l’évolution des concepts cliniques, relève l’intérêt de conserver une place de choix à la paranoïa dans la poursuite des efforts pour comprendre les pathologies psychotiques. À partir de l’époque moderne de la psychiatrie, le concept clinique de paranoïa a attendu tout le XIXe siècle avant de trouver sa forme achevée dans la conception de Kraepelin au sein de son 6ème traité. Dès le début de son étude des maladies mentales dans les années 1930, Lacan lui a donné une place centrale dans le champ des pathologies psychotiques, avec une première tentative d’articulation entre la clinique classique et les débuts de la psychanalyse. Promue troisième entité par Kraepelin aux côtés d’une part de la démence précoce devenue par approximation schizophrénie, et d’autre part de la psychose maniaco-dépressive devenue plus largement bipolarité, la paranoïa entretient des liens étroits de chevauchements et de fines distinctions avec ces deux mastodontes, sans leur être réductible. Ses accointances ne s’arrêtent pas aux pathologies psychotiques : les pathologies de l’humeur les débordent largement, et des traits de caractère ou de personnalité lui sont directement affiliés. À la manière d’une trame distendue invisible, elle infiltre l’ensemble de l’édifice classificatoire. La lecture critique des classiques et des nosographies fait correspondre effacement de l’entité paranoïa, abandon des références psychanalytiques pour aborder les troubles mentaux et avènement des sciences cognitives. Or la pédopsychiatrie semble résister à cette évolution. Quid de la paranoïa en psychiatrie de l’enfant ? Questionner, à partir d’un cas, ce concept clinique au sein du développement de l’enfant tente de contribuer à la compréhension des premiers mouvements de la vie psychique, à la suite des hypothèses de Melanie Klein ainsi que des élaborations de Bernard Golse et René Roussillon à propos de la naissance de l’objet.

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