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La santé mentale des populations vulnérables

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Cahiers français, n° 426, mars-avril 2022, pp. 48-57.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Vulnérabilité, Précarité, Pauvreté, Emploi précaire, Accès aux soins, Politique sanitaire, Hôpital psychiatrique

La précarité, qu'elle soit financière, d'emploi ou de logement, a un influence sur la santé mentale. En explorant ses effets et leurs implications, l'auteur de cet article analyse les enjeux du soin et de la prévention pour les populations vulnérables.

"Aller vers"... d'autres pratiques ?

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Rhizome, n° 68, juin 2018, pp. 1-19.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Précarité, Migration, Médiation, Pauvreté, Exclusion sociale, Accès aux soins, Equipe mobile psychiatrie-précarité

Le champ de la précarité a été le laboratoire d’une innovation sociale majeure : des dispositifs pour « aller vers » les plus exclus du système de soins et d’assistance ont été pensés à la fin des années 1990. L’« aller vers » est devenu au fil des ans un concept et s’est largement diffusé dans de nombreuses organisations, au-delà des équipes « pionnières ». Qu’est-ce que cette perspective engage concrètement en termes de pratiques ?
Dans ce numéro de Rhizome, Alain Mercuel et Xavier Emmanuelli nous rappellent le contexte de création des équipes mobiles psychiatrie-précarité (EMPP) et du Samu social, pour des personnes en souffrance psychique vivant dans des situations de grande précarité. On apprend que le refus de soin peut se comprendre d’un point de vue clinique et témoigner d’une impossibilité psychique à s’inscrire dans une démarche thérapeutique, nécessitant la mise en place d’approches plus proactives. Retenons, avant d’y revenir, cette proposition : « la permanence du lien par un “aller vers” prévaut sur la permanence du lieu. » En l’absence d’une institution forte et d’un lien par le lieu, « aller vers » l’autre n’oblige pas ce dernier à se conformer à ce qui est attendu de lui. Il apparaît alors nécessaire d’adapter les pratiques et les modes d’organisation, tout en veillant à la malléabilité des dispositifs pour qu’ils soient justement en mesure d’aller à la rencontre du public visé. À la lecture de l’article d’Hélène Chapelet, on comprend qu’il y a aujourd’hui un enjeu à formaliser les pratiques des Samu sociaux et des maraudes.

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