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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La destructivité liée à l’abus sexuel sur l’enfant

Article de Emmanuel de Becker

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 3-21.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Abus sexuel, Maltraitance, Traumatisme, Résilience, Victime

L’abus sexuel sur l’enfant représente non seulement une problématique de santé individuelle mais également une thématique de santé publique. Si la maltraitance sexuelle constitue une question de santé physique et psychique d’un individu aux retombées multiples et variées, elle confronte également les aspects des premiers liens, les liens d’attachement, étant donné qu’elle se déroule habituellement dans le cercle familial. À la lumière de trois vignettes cliniques, l’article discute du concept de destructivité d’une part de manière générale et d’autre part spécifiquement dans les situations d’abus sexuel, pour proposer in fine quelques points d’attention autour de la parole de l’enfant au cours de la prise en charge. Précisons que l’enfant, qu’il se confie ou non, reste bien souvent psycho-traumatisé. La destructivité renvoie au caractère destructeur d’un élément vivant ou non et, plus généralement, à la faculté de détruire. En lien avec cette notion, on peut globalement observer des facteurs dits de gravité et d’autres dits de protection susceptibles de coexister. Si les premiers sont plus importants, la probabilité est grande que les symptômes soient invalidants et durables en soulignant qu’ils peuvent s’aggraver dans la durée ou apparaître de façon différée. Si les facteurs de protection sont significatifs, alors l’enfant connaîtra davantage de chances d’une faible atteinte traumatique et d’une cicatrisation plus ou moins rapide.

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L'enfant difficile à l'âge de latence : de l'importance d'évaluer pour bien traiter

Article de Emmanuel de Becker

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 58, n° 3, juillet-septembre 2019, pp. 231-241.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Souffrance psychique, Enfant, Trouble du comportement, Relation familiale, Autorité, Période de latence

Les facteurs qui influencent le devenir de la pulsion agressive se situent tant au niveau de l'enfant lui-même qu'à celui de l'entourage socio-familial et de la société. Le comportement difficile de l'enfant à l'âge de latence interroge de nombreux paramètres, tant sur le plan du fonctionnement psychique de l'individu concerné qu'au niveau relationnel. Par ailleurs, ce cortège symptomatologique vient questionner les valeurs sociétales, dont, entre autres, la notion d'autorité.

Quand et comment prescrire dans la dépression de l'enfant ?

Article de Emmanuel de Becker, Anne Sophie Quintart

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 3, juillet-septembre 2017, pp. 248-256.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Prescription médicale, Enfant, Souffrance, Antidépresseur

La question de la prescription d’antidépresseurs dans les tableaux dépressifs de l’enfant demeure délicate par les appréhensions qu’elle suscite tant dans le chef des professionnels que dans l’entourage de l’enfant quand ce n’est pas chez le jeune sujet lui-même. S’étayant sur leur expérience clinique, les auteurs réfléchissent aux modalités qui permettent de dépasser les positions idéologiques en proposant un canevas de prise en charge se basant sur la co-intervention. En respectant le cadre des entretiens anamnestiques avec l’enfant et sa famille, trois plans d’analyse devraient nourrir la réflexion du clinicien. Ils concernent la symptomatologie regroupant les éléments du Réel de l’enfant, la souffrance et la dimension psycho-affective, le champ symbolique, ouvrant sur la sphère des significations, représentations et fonctions de la dépression. À la lumière cette investigation, on envisagerait le traitement médicamenteux lorsque le diagnostic de dépression est posé, que la souffrance du sujet est intense, que l’élaboration est rendue impossible, qu’il est fermé à toutes perspectives de rencontre d’ordre psychothérapeutique et qu’un risque de passage à l’acte existe.

La question du diagnostic en psychiatrie infanto-juvénile

Article de Emmanuel de Becker, Anne François, Philippe Kinoo, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 571-594.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Diagnostic, Devenir, Classification, Évolution

La question du diagnostic en psychiatrie infanto-juvénile Dans le vaste champ de l’aide et des soins à l’égard de l’enfant et de l’adolescent, les questions liées au diagnostic transcendent souvent les aspects de prises en charge et de liens thérapeutiques ainsi que les multiples échanges entre professionnels concernés. Le diagnostic pédopsychiatrique est un processus dynamique, modifiable et momentané, les organisations pathologiques étant pour la plupart en transformation permanente. De manière spécifique et en fonction du processus développemental, la thématique du diagnostic en pédopsychiatrie renvoie plus à la question du risque évolutif qu’à la question d’un état pathologique en soi. Les aspects de la continuité des troubles mentaux de l’enfance à l’âge adulte représentent en effet un véritable enjeu développemental. Deux points de vue s’opposent dans la littérature. Le premier, en lien avec un prédéterminisme, estime que les trajectoires sont toutes tracées, l’incertitude reposant dans le diagnostic ; concrètement, il s’agit de repérer de manière précoce des individus à risque parce qu’ils sont porteurs d’un trouble qu’il faut traiter. Le second point de vue considère que les trajectoires ne sont pas déterminées mais sont en réécriture permanente ; ici, le risque ne se situe plus au niveau du diagnostic mais du pronostic, dans un souci de prévention et non de prédiction. L’article propose les réflexions de quatre cliniciens psychiatres infanto-juvéniles sur cette thématique, à la lumière de leur pratique et de leurs échanges.

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