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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 17

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Après-coup originaire, traces mnésiques traumatiques et souffrances de l’adolescence

Article de Houari Maïdi, Rose Angélique Belot

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 2, juillet-décembre 2023, pp. 169-184.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Chirurgie, Mémoire, Adolescent, Topique freudienne, Deuil, Hospitalisation, Psychisme

Après avoir présenté les connaissances actuelles liées aux traces mnésiques et à la mémoire corporelle, les auteurs interrogent ce qu’ils nomment un « après-coup originaire » chez un bébé précocement confronté à une maladie somatique traumatique ayant nécessité un acte chirurgical.
Indubitablement, dans ce contexte, le bébé vit des phénomènes d’invasions et d’effractions sur le plan somatique et psychique. Plus tard, à l’adolescence l’archaïque traumatique somatopsychique génère des difficultés et/ou des empêchements du processus de subjectivation et de différenciation. En effet, il existe à l’adolescence l’expression sur un mode clinique ou psychopathologique d’une mémoire sans mémoire du corps de la période archaïque.

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Quand les prénoms parlent… De l’original à l’originel en clinique de l’infertilité

Article de Anne Agüero, Sarah Bydlowski

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 1, janvier-juin 2023, pp. 49-62.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Procréation médicalement assistée, Psychologie du développement, Parentalité, Filiation, Prénom, Désir d'enfant, Fécondation in-vitro

Alors que le recours à l’Assistance Médicale à la Procréation médicalement (AMP) est de plus en plus fréquent, les études parues donnent des résultats contradictoires sur le devenir et le développement des enfants ainsi conçus. Dans le cadre d’une recherche longitudinale, exploratoire, quantitative et qualitative menée à 3 mois, 2 ans et 4 ans, nous proposons de nous intéresser aux prénoms donnés. Nous faisons en effet l’hypothèse, que le choix du prénom est non seulement un miroir du vécu d’étrangeté ressenti par les parents, mais qu’il contient en germes, les premières interactions avec leur part de rêverie, de fantasmes et de dette parentale. La méthodologie est constituée d’entretiens filmés, analysés selon quatre axes principaux : la narration spontanée et manifeste du choix du prénom, la préexistence du prénom à la grossesse, le prénom comme choix commun parental, l’inscription du prénom dans une filiation. Notre objectif est de pouvoir dégager de notre cohorte de 70 familles des invariants concernant les éventuelles fragilités psychiques qui pourraient découler d’une AMP afin de mettre en place des actions de prévention.

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La relance du plaisir sensoriel par les détours intermodaux en petite enfance

Article de Jérémy Zytnicki

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 113-121.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Développement sensoriel, Plaisir, Jeune enfant, Information, Analyse de la pratique, Goût, Vue, Toucher

L’accès aux plaisirs sensoriels est l’un des principaux enjeux de la petite enfance. Si tous les sens ne sont pas investis de manière équitable durant cette période primale, la plupart des jeunes enfants vont mettre en œuvre différentes stratégies d’étayage pour développer le plaisir sensoriel dans les sens les moins investis à partir de ceux où l’éprouvé de plaisir est plus conséquent. L’auteur nomme ce processus : « relance du plaisir sensoriel par les détours intermodaux ». Cependant, certains jeunes enfants vont éprouver plus de difficulté à mettre en place ces différents détours. Certains vivront une expérience de déplaisir généralisée de telle manière qu’il n’y aura pas de place pour l’étayage. D’autres, ressentiront leur sensorialité de manière très intense au point que le traitement de l’information sensorielle sera défaillant et ne permettra pas l’investissement intermodal.
Pour finir, l’auteur évoquera la possibilité pour les professionnels de faciliter l’accès aux détours intermodaux en les co-construisant avec les jeunes enfants.

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Anthropocène et parentage intuitif

Article de Jonathan Chesnel, Marion Hendrickx

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 7-26.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Parentalité, Changement, Hôpital de jour, Psychiatrie infantile, Image mentale, Projet, Enfant, Séparation, Winnicott (Donald Woods), Montessori (Maria)

L’anthropocène serait finalement l’annonce de changements multiples : environnementaux, sociétaux et concernant la rationalité. L’anthropocène serait ainsi l’annonce que l’environnement naturel et sociétal sera probablement moins prévisible et fiable.
Si cette notion concerne le futur, ce qu’elle annonce entraîne probablement des conséquences sur la parentalité dès aujourd’hui. Le curseur du « suffisamment bon » winnicottien se déplace. Certes, d’autres mécanismes contribuent au déplacement de ce curseur. Ces modifications du parentage intuitif ne sont pas sans poser question sur le développement émotionnel. Cependant, nous chercherons à montrer que ces changements ne sont pas d’abord marqués d’une part d’obscurité. Le parentage prépare les enfants au monde d’aujourd’hui et à celui qui vient. Ces changements au niveau de la parentalité favoriseraient peut-être une plus grande créativité pour approcher les événements et la réalité, ainsi qu’une autre rationalité.
Ces aspects accélèrent probablement les changements d’économie psychique d’ores et déjà constatés. Ils doivent être pris en compte, en clinique périnatale, pour permettre aux soignants d’avoir une approche à la fois accueillante et exigeante.

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Aléas du développement et construction psychique précoce

Article de Sarah Bydlowski

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 3-6.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Souffrance, Affectivité, Relation enfant-parents, Souffrance psychique, Psychologie du développement, Handicap, Consultation

L'esquisse de réflexion que nous proposons dans cet article est portée par le travail d’équipe quotidien et le séminaire mensuel de la consultation parents-bébés du Centre Alfred Binet. Cette dernière s’inscrit dans la longue histoire des « Enfants du 13e » et de l’intérêt pour les très jeunes enfants et les temps les plus précoces.

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Indicateurs de la qualité du jeu mère-bébé

Article de Elsa Carlberg Phamgia, Sarah Bydlowski, Jérôme Boutinaud

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 165-180.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-mère, Jeu, Psychologie du développement, Psychisme, Rêve, Winnicott (Donald Woods)

L’avènement d’un jeu de suffisamment bonne qualité entre le bébé et ses parents constitue un enjeu majeur pour le développement de l’enfant. L’évolution du jeu du bébé au cours d’une psychothérapie mère-bébé n’a pourtant que très rarement fait l’objet de recherches empiriques et longitudinales. L’objet de cet article est de proposer une revue de la littérature psychanalytique sur le jeu et la symbolisation afin d’identifier des indicateurs du jeu du bébé avec sa mère. Il s’agit d’un travail préalable à une étude longitudinale en cours incluant une dizaine de dyades, bénéficiant d’une psychothérapie. La littérature souligne l’importance de la fonction contenante et symbolisante (rêverie) de l’environnement qui permettra au jeu du bébé de progressivement devenir un lieu de transformation psychique, peu entravé par les procédés défensifs, qui ouvrira vers la symbolisation, la capacité de penser, rêver et créer.

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Du retour de traces traumatiques prénatales en thérapie familiale psychanalytique

Article de Cristelle Lebon

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 53-67.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Traumatisme, Périnatalité, Thérapie familiale, Psychanalyse, Parole, Enfant, Mémoire

Cet article s’intéresse au destin des traces d’expériences traumatiques prénatales.
En appui sur une situation clinique, il interroge leur potentiel retour en séance de thérapie familiale psychanalytique, sous une forme complexe de symbolisation primaire nommée par l’auteure « souvenir hybride ».
Cette émergence est portée par la parole d’un enfant, dont la vie in utero a été marquée par un traumatisme familial ; toutefois, la composante intra, inter et transpsychique de ce souvenir hybride est discutée, à la lumière du dispositif groupal de la thérapie familiale.
L’analyse montre, par ailleurs, la complexité du statut métapsychologique du souvenir hybride, entre registres archaïque, primaire et secondaire, et conclut sur sa fonction de première tentative groupale de symbolisation, et mise en récit, d’une expérience traumatique fœtale.

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Césarienne en urgence : de la détresse à l’illusion

Article de Celia Du Peuty

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 189-196.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Césarienne, Urgence, Relation soignant-soigné, Relation enfant-parents, Traumatisme, Image mentale, Anxiété

Nous soutenons ici l’hypothèse que la naissance d’un bébé, et singulièrement la césarienne réalisée en urgence, est l’occasion de vivre une expérience régressive, résonnant avec les vécus primaires du sujet. Les expériences archaïques vécues par les parturientes durant l’enfance sont alors reconvoquées et la césarienne risque d’être vécue comme un moment de détresse. La position parentale soignante de l’équipe obstétricale peut toutefois permettre que la césarienne soit l’occasion d’une illusion positive, ce qui soutient l’intégration psychique de cet événement. À défaut, une rencontre ultérieure avec un soignant, inscrit dans une préoccupation soignante primaire, peut permettre d’apaiser la détresse. C’est ce que nous étudierons à travers trois vignettes cliniques.

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Le dessin, la grossesse et l’enfant à naître

Article de Olga Perelman, Hélène Riazuelo, Eduarda Carvalho, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 1, janvier-juin 2021, 5-56.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Dessin, Grossesse, Fœtus, Image mentale, Image du corps, Prévention, Psychopathologie, Recherche

Partant de trois travaux de recherche en psychologie clinique psychanalytique et développementale ayant porté sur les représentations du corps de la femme enceinte et du bébé à naître au cours de la grossesse, nous cherchons à souligner l’intérêt de proposer le dessin au cours d’entretiens en période périnatale comme support à l’élaboration psychique. Notre objectif est ainsi d’exposer ces trois recherches et les contextes cliniques dans lesquels cette méthodologie a été exploitée (populations de femmes enceintes primipares et multipares, données quantitatives et qualitatives). L’analyse des dessins se révèle pertinente lors d’entretiens de recherche mais également en matière de prévention psychopathologique périnatale. La proposition de dessiner a sollicité un matériel associatif riche accompagnant le travail de représentation parentale maternelle.

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Les enjeux de la référence en crèche selon les professionnelles de la petite enfance et les parents : éclairage de la théorie de l’attachement

Article de Margot Violon, Jaqueline Wendland

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 1, janvier-juin 2021, pp. 97-117.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Crèche, Relation adulte-enfant, Attachement, Professionnel de l'enfance, Étude de cas, Affectivité, Lien social, Formation professionnelle

La référence consiste à désigner une professionnelle responsable de l’accueil d’un groupe d’enfants. Sa pertinence en crèche collective est soutenue par la théorie de l’attachement, mais n’a fait que très rarement l’objet de recherches empiriques. Dans cette étude, 20 professionnelles de 11 crèches françaises, pratiquant pour moitié la référence, ainsi que 20 mères, ont été interrogés sur les enjeux de cette pratique pour l’enfant, les parents et les professionnelles. Selon les participants, la présence d’une référente permet la création d’une relation sécurisante avec l’enfant, mais peut générer aussi une certaine insécurité en l’absence de cette professionnelle. L’intensité de l’attachement est mise en cause par les participants pour expliquer cet inconvénient, alors que les théoriciens de l’attachement accordent une importance plus centrale à la qualité du lien. Ce constat laisse entrevoir un manque de formation théorique des professionnelles qui se retrouvent aux prises avec des éprouvés affectifs qu’elles peinent à comprendre et à contenir.

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