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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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En Zone libre, les habitants d'abord

Article de Margot Hemmerich, Tim Douet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3311, décembre 2023, pp. 12-16.

Mots clés : Lien social-Précarité, Accompagnement social, Précarité, SDF, Autonomie, Autogestion, Zone libre, Villeurbanne

A Villeurbanne, Zone libre offre un toit et un accompagnement social à des personnes à la rue. Sur le modèle "logement d'abord", l'équipe de ce lieu de vie développe une philosophie du travail social hors de tout cadre institutionnel fondée sur la libre participation.

Les professionnels du médico-social en déplacement : enjeux de disponibilité et de construction partenariale à partir de deux équipes mobiles régionales

Article de Mathilde Sempé, Isabelle Siffert

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2022, pp. 147-169.

Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, SDF, Accompagnement social, Téléphone, Équipe, Urgence sociale, Travail d'équipe, Réseau, Coordination, Accueil temporaire, Région, Action sociale et médicosociale

Au croisement de deux recherches doctorales, cet article propose une réflexion sur la mise en mobilité des personnels médicaux et sociaux auprès des personnes en situation de précarité. Alors que la mobilité des personnes sans domicile a fait l’objet de nombreuses recherches (parcours d’hébergement, circulation entre rue et hébergement), la mobilité des intervenants médicaux et sociaux a bien moins été décrite. Nous interrogeons ici la mobilité comme condition de travail et configuration matérielle et territoriale de l’accompagnement médico-social. À partir de l’étude de deux équipes mobiles intervenant dans des hébergements sociaux en région francilienne, nous analysons comment la mobilité participe à entretenir des logiques d’urgence et à créer de l’indisponibilité dans l’accompagnement médico-social. D’autre part, nous montrons comment la mobilité dans un contexte d’intervention régionale complexifie la construction d’un réseau partenarial local et influence les logiques d’orientations.

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Précarité : une réalité genrée

Article de Marie Nahmias, Sophie Massieu, Brigitte Bègue

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3198, 26 février 2021, pp. 6-13.

Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, Adulte en difficulté, Inégalité, Genre, Invisibilité sociale, Femme, Accompagnement social, Famille monoparentale, SDF, Violence

Dossier composé de 4 articles :
- Précarité : une réalité genrée
- Invisibles parmi les invisibles
- Des accompagnements spécifiques encore insuffisants
- « Je n’avais jamais eu de chez moi »

CHRS : au carrefour de nombreux défis

Article de Flore Mabilleau, Mauricio Aranda

Paru dans la revue Direction(s), n° 186, mai 2020, pp. 16-23.

Mots clés : Lien social-Précarité, CHRS, SDF, Précarité, Pauvreté, Accompagnement social, CPOM, Réinsertion sociale, Exclusion sociale, Empowerment, Posture professionnelle, Addiction, Dignité

Mettre à l'abri et accompagner un public sans domicile nombreux aux besoins de plus en plus complexes, trouver des places dans des dispositifs saturés... Les centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) doivent relever plusieurs challenges, dont celui d'intégrer la stratégie du Logement d'abord. Se réinventer imposera de desserrer l'étau financier, en particulier après l'épidémie de Covid-19.

Mauricio Aranda, chercheur associé de l'Institut des sciences sociales du politique, au CNRS, et du réseau de recherche "Aux frontières du sans-abrisme, a soutenu, en 2019, une thèse sur l'histoire de l'hébergement social des sans-abri. Il revient sur la genèse et l'évolution des CHRS.

En adoptant une approche "axée rétablissement" en 2018, le centre d'hébergement et de réinsertion sociale Buzenval (Paris 19e) a revu son organisation institutionnelle, ainsi que la posture professionnelle de ses travailleurs sociaux.

Le centre d'hébergement et de réinsertion sociale hors les murs de l'association Visa, à Lille (Nord), permet à des personnes sans domicile de devenir locataires de droit commun, tout en bénéficiant d'un accompagnement social renforcé. Un dispositif dont le déploiement est freiné en raison du manque de logements disponibles.

L'accroche

Article de Colette Leclercq, Romain Lecomte

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 93, octobre-décembre 2017, pp. 4-69.

Mots clés : Lien social-Précarité, Non-recours, Accès aux droits, Pauvreté, SDF, Santé mentale, Accès aux soins, Accompagnement social, Précarité, Addiction, Femme, Mineur isolé étranger, Insertion sociale, Alphabétisation

Comment accrocher les personnes aux dispositifs d’aide qui leur sont destinés? Comment les amener à être preneuses, participantes, impliquées? Par quelles voies les emmener dans la dynamique de changement qui pourra améliorer leur situation, les sortir de leur isolement, leur redonner une dignité et une place dans la société?

De nombreuses structures sont confrontées de manière récurrente à la difficulté de faire venir les personnes, de les faire participer, adhérer au processus - à moins qu’elles n’y soient contraintes - et elles déplorent également les abandons et les absences répétées. Cette problématique, au cœur du travail social, interpelle et invite à s’interroger. En premier lieu, sur ce qui fait obstacle du côté des publics-cibles. Les raisons semblent multiples et mêlées. Les personnes peuvent être dans le déni de leurs problèmes, être animées par la honte, avoir d’autres priorités, craindre un nouvel échec, subir des pressions de leur entourage ou même ignorer que ces aides et services existent et qu’elles y ont droit,...

En second lieu, l’interrogation appelle à la remise en question des pratiques d’approche, d’accroche, d’ancrage... Ainsi, face à ces publics "en rupture", des services, des travailleurs sociaux ont développé d’autres manières de faire, d’autres méthodologies. Elles visent à aller-vers, à prendre en compte les besoins immédiats, à s’appuyer sur tous les ressorts mobilisables, sur toutes les compétences, à rassurer, à valoriser, à faire preuve de souplesse, de patience, de créativité... Mais surtout elles investissent dans le plus accrocheur et le plus fondamental, le lien!

Au-delà, le décrochage questionne notre société qui est de plus en plus excluante et notre système d’aide qui crée des ruptures là où il pense mettre de la solidarité. Les personnes en besoin sont parfois dans la méfiance, voire la défiance à l’égard de ceux qui prétendent vouloir les aider ; et certaines, comme le démontre l’article de Philippe Warin qui clôture ce dossier, finissent par être dans la non-demande, par lassitude, par épuisement ; voire par choix, quand elles estiment que ce qui leur est proposé ne fait pas sens pour elles, semble injuste ou déséquilibré.

Ces morts qui existent

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Rhizome, n° 64, juin 2017, 19 p..

Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, SDF, Mort, Lien social, Mortalité, Deuil, Accompagnement social, Fin de vie, Suicide, Handicap psychique

Un constat résonne malheureusement comme une évidence : les inégalités de la vie se prolongent devant la mort. Les morts de la rue, « invisibles », (en témoigne la difficulté d’avoir des statistiques de décès représentatives) sont appréhendés comme le symptôme de la relégation sociale et des effets néfastes de l’individualisation. Les conséquences de la précarité, de la perte de liens, ne s’arrêtent pas après le décès : qui se soucie de la mort des plus précaires ? Au-delà d’une vision nostalgique où la communauté familiale et les proches étaient présents pour organiser les funé- railles, des collectifs se mobilisent aujourd’hui pour coordonner les obsèques de ces défunts, et surtout leur donner une visibilité. Il y a enjeu à socialiser la mort, les morts, notamment pour les plus exclus. Ces morts sont aussi des évènements, souvent tragiques, parfois brutaux, ou qui s’inscrivent dans un long chemin plus ou moins prévisible... La « fin de vie » est devenue objet d’intérêt pour de nombreux acteurs, notamment soignants. Mais jusqu’où aller dans la médicalisation ? Pour Régis Aubry, finir sa vie à l’hôpital pour les plus précaires est problématique, car l’hôpital ne permet pas forcément un accompagnement digne pour ces personnes. Il appelle de ses vœux à la création de lieux adaptés. Pour les structures de réinsertion, le décès d’un usager peut être vu comme un échec de l’accompagnement. Comment, par exemple, concilier une visée de « réinsertion » ou de « réhabilitation » et d’accompagnement à la fin de vie ?

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