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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La Street Law Clinic : réduire le non-recours pour lutter contre la précarité étudiante

Article de Sophie Gerard, Elise Dermine

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 114, avril 2023, pp. 45-50.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Précarité, Aide sociale, Étudiant, Non-recours, Accès aux droits, CPAS, Street Law Clinic, Belgique

La précarité étudiante engendre de nombreuses conséquences négatives pour les étudiants et pour la société dans son ensemble. Les causes de la précarité étudiante sont évidemment multiples. La Street Law Clinic se concentre sur l’une d’elles : le non-recours aux droits sociaux, c’est-à-dire la situation où un étudiant qui a droit à une aide n’en bénéficie pas. Pour lutter contre le non-recours, la Street Law Clinic informe les étudiants et les travailleurs sociaux sur l’état du droit et accompagne les étudiants dans leurs démarches auprès des CPAS.

Quand invisibilisation rime avec précarisation... La Maison Arc-en-Ciel accompagne les personnes LGBTQIA+

Article de Antoine Clerckx

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 114, avril 2023, pp. 34-37.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Précarité, Non-recours, Discrimination, Homosexualité, Identité sexuelle, Estime de soi, LGBT, Maison arc-en-ciel, Belgique, Verviers

Les membres de la communauté LGBTQIA+ subissent de nombreuses discriminations, qui augmentent le risque de précarisation multidimensionnelle. L’hétéronormativité de notre société provoque une invisibilisation des personnes LGBTQIA+, y compris au sein même des institutions de soins de santé et des services sociaux. Cette invisibilisation a des effets au niveau personnel (estime de soi, stress minoritaire…), au niveau des professionnel.le.s accompagnant.e.s ainsi qu’au niveau politique. Malgré des avancées législatives, il y a donc encore beaucoup de travail à faire pour déconstruire les représentations et les stéréotypes, et ainsi, limiter les risques de précarisation de ce public.

La précarité des femmes : la persistance d'inégalités tenaces

Article de Laurence Lesire, Manon Voyeux

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 114, avril 2023, pp. 31-33.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Précarité, Inégalité, Égalité, Femme, Estime de soi, Non-recours, Vie féminine, Belgique, Namur

À l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, un groupe animé par Vie Féminine Namur a réalisé une vidéo sur les situations de non-recours aux droits que connaissent des femmes. Elles témoignent, parfois à visage découvert, des raisons, des mécanismes insidieux qui les poussent dans cette voie, des sentiments qui les habitent, des impacts que le non-recours peut avoir sur leur vie et l’estime d’elles-mêmes. Laurence Lesire et Manon Voyeux, responsables de cette antenne namuroise, évoquent les messages délivrés dans cette vidéo, en revenant au préalable sur quelques questions plus générales sur la précarité des femmes, une précarité tenace malgré toute la connaissance accumulée sur la réalité de celle-ci.

Lutter contre le non take-up : pistes d'actions et bonnes pratiques

Article de Mathilde Wargnies

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 114, avril 2023, pp. 22-24.

Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Précarité, Non-recours, Droit social, Belgique

L’importance de lutter contre le non take-up, le non-recours au droit, pour diminuer la précarité en Belgique est évoquée à de nombreuses reprises dans des plans stratégiques, des discours politiques, etc. Que cela signifie-t-il ? Quelles sont les pistes d’actions et les bonnes pratiques en la matière ?

L'accroche

Article de Colette Leclercq, Romain Lecomte

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 93, octobre-décembre 2017, pp. 4-69.

Mots clés : Lien social-Précarité, Non-recours, Accès aux droits, Pauvreté, SDF, Santé mentale, Accès aux soins, Accompagnement social, Précarité, Addiction, Femme, Mineur isolé étranger, Insertion sociale, Alphabétisation

Comment accrocher les personnes aux dispositifs d’aide qui leur sont destinés? Comment les amener à être preneuses, participantes, impliquées? Par quelles voies les emmener dans la dynamique de changement qui pourra améliorer leur situation, les sortir de leur isolement, leur redonner une dignité et une place dans la société?

De nombreuses structures sont confrontées de manière récurrente à la difficulté de faire venir les personnes, de les faire participer, adhérer au processus - à moins qu’elles n’y soient contraintes - et elles déplorent également les abandons et les absences répétées. Cette problématique, au cœur du travail social, interpelle et invite à s’interroger. En premier lieu, sur ce qui fait obstacle du côté des publics-cibles. Les raisons semblent multiples et mêlées. Les personnes peuvent être dans le déni de leurs problèmes, être animées par la honte, avoir d’autres priorités, craindre un nouvel échec, subir des pressions de leur entourage ou même ignorer que ces aides et services existent et qu’elles y ont droit,...

En second lieu, l’interrogation appelle à la remise en question des pratiques d’approche, d’accroche, d’ancrage... Ainsi, face à ces publics "en rupture", des services, des travailleurs sociaux ont développé d’autres manières de faire, d’autres méthodologies. Elles visent à aller-vers, à prendre en compte les besoins immédiats, à s’appuyer sur tous les ressorts mobilisables, sur toutes les compétences, à rassurer, à valoriser, à faire preuve de souplesse, de patience, de créativité... Mais surtout elles investissent dans le plus accrocheur et le plus fondamental, le lien!

Au-delà, le décrochage questionne notre société qui est de plus en plus excluante et notre système d’aide qui crée des ruptures là où il pense mettre de la solidarité. Les personnes en besoin sont parfois dans la méfiance, voire la défiance à l’égard de ceux qui prétendent vouloir les aider ; et certaines, comme le démontre l’article de Philippe Warin qui clôture ce dossier, finissent par être dans la non-demande, par lassitude, par épuisement ; voire par choix, quand elles estiment que ce qui leur est proposé ne fait pas sens pour elles, semble injuste ou déséquilibré.