PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 4/2550, Semaine du 1er au 7 février 2021, p. 18.
Mots clés : Lien social-Précarité, Accès aux droits, RSA, Non-recours, Revenu minimum, Milieu rural, Inégalité, Exclusion sociale, CAF, Mutualité Sociale Agricole, Politique des revenus
Diplômée en travail social, Clara Deville exerce d'abord comme assistante sociale dans un secteur rural en Gironde. Pendant six ans, elle fait le constat que son rôle d'accompagnement des personnes dans leur accès aux droits se heurte aux diverses objections des services de l’État. Elle étudie en parallèle la sociologie à l'université de Bordeaux, puis travaille pendant deux ans à sa thèse, soutenue en 2019 à l'université de Picardie Jules-Verne d'Amiens : "Les chemins du droit. Dématérialisation du RSA et distance à l’État des classes populaires rurales". Récompensée par le prix de thèse du Défenseur des droits 2020, remis en décembre, elle traite des inégalités d'accès aux aides sociales des habitants des territoires ruraux.
Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 251, Novembre 2020, pp. 6-7.
Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Lien social-Précarité, RSA, Prestation sociale, Revenu minimum, Précarité, Accès aux droits, Décentralisation, Département
Lorsqu'il fut instauré en 1989, le revenu minimum d'insertion (RMI) fut vite considéré comme un dispositif de lutte contre l'exclusion particulièrement innovant par l'ensemble de la classe politique française. Il permettait en effet d'atteindre deux objectifs importants : lutter contre la pauvreté, tout en préservant l'insertion durable des bénéficiaires, en passant d'un système d'assistance à un système de droits. Il s'inscrivait dans une démarche respectueuse de la décentralisation, car l'Etat, qui fixait les règles du jeu, était chargé du financement du dispositif alors que les départements étaient chargés de la construction de l'offre d'insertion. Mais lorsqu'une réponse fonctionne bien, il est rare qu'elle perdure. C'est ce qui est arrivé.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3072, 24 août 2018, pp. 34-35.
Mots clés : Lien social-Précarité, RSA, Formation, Bénévolat, Obligation d'emploi, Accompagnement, Accès aux droits
Le directeur général de la Fédération des acteurs de la solidarité analyse de manière critique l’idée d’imposer quelques heures d’activité en échange de l’attribution du revenu de solidarité active.