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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Violences en France : peut-on parler de décivilisation ?

Article de Philippe Robert, Renée Zauberman

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 362, octobre 2023, pp. 25-31.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Agression, Insécurité, Société, État, Politique

La société française est-elle engagée, comme l’a affirmé Emmanuel Macron, dans un « processus de décivilisation » ? L’analyse chiffrée des agressions montre une certaine stabilité des faits de violence, avec des écarts selon les types d’agressions et les zones géographiques. Cette information, complexe, est indispensable pour penser l’évolution de la société, le rôle de l’État et sortir du piège idéologique.

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Psychologie de la violence : des agressions ordinaires aux violences extrêmes

Article de Maud Navarre, Laurent Begue Shankland, Béatrice Kammerer, David Le Bretonet al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 342, décembre 2021, pp. 32-57.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Agressivité, Éducation, Adolescent, Psychologie, Femme, Génocide

Malgré notre volonté de pacifier les mœurs, réaffirmée notamment suite aux deux guerres mondiales, la violence existe encore. Comment l’expliquer ? Les travaux pionniers des années 1970 se sont intéressés notamment aux effets de l’autorité ou encore à l’influence des groupes. Depuis, la pédopsychologie ou encore la neurologie ont perfectionné notre compréhension du phénomène.

Les nouvelles radicalités politiques

Article de Clément Quintard, Héloïse Lhérété, Anne Muxel, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 315, juin 2019, pp. 32-51.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Politique, Idéologie, Militantisme, Violence

Des black blocs au néo-fascistes, des zadistes aux survivalistes, de l’ultra-gauche à l’ultra-droite, un nouvel arc de radicalités politiques se dessine dans l’espace public. Des groupes de militants connectés et actifs sortent de l’ombre avec la volonté d’en découdre avec le système. D’un groupe à l’autre, les différences idéologiques sont réelles et nombreuses : certains sont anticapitalistes, d’autres anti-islam, d’autres encore antisémites, europhobes ou anti-fascistes. Mais il existe aussi des points communs : tous revendiquent la protestation voire la violence comme mode d’expression ; tous récusent les apories du jeu démocratique.

Les radicalités progressent-elles en France ? Faut-il s’inquiéter de leur attractivité auprès de la jeunesse ? Sont-elles symptomatiques d’une crise politique ? Leur violence constitue-t-elle une menace pour le pouvoir ? Comment s’organisent – et se réorganisent – les différentes mouvances radicales ?

Des idées extrémistes aux actions terroristes, il existe toute une gradation des radicalités. Ce dossier tente une cartographie, éclairée par les dernières enquêtes sociologiques. Et projette un peu de lumière sur ces trajectoires militantes qui se trament le plus souvent dans l’ombre de notre monde social.

La violence en 15 questions

Article de Jean François Dortier, Laurent Bègue, Marc Olano, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 279, mars 2016, pp. 22-47.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Classification, Image, Séduction, Agressivité, Enfant, Éducation familiale, École, Établissement scolaire, Prévention, Harcèlement moral, Adolescent, Internet, Éducation, Empathie, Automutilation, Violence conjugale, Viol, Couple, Banlieue, Terrorisme, Vie politique, Police, Animal

En mobilisant l'ensemble des sciences humaines et sociales autour de quinze questions simples et directes, ce dossier apporte un regard circonstancié sur les racines et les processus conduisant à la violence, faisant voler au passage quelques stérétotypes