PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Obligés de prouver qu’ils sont capables de s’intégrer pour rester en France, les mineurs non accompagnés cachent la souffrance psychologique inhérente aux traumatismes dont ils ont été victimes ou témoins. Selon le psychologue Sydney Gaultier, ils se trouvent entre protection et insécurité.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 184, décembre 2017, pp. 23-33.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Animation, Milieu urbain, Banlieue, Culture, Lien social, Accueil collectif de mineurs, Accueil périscolaire, Activité périscolaire, Équipement socioculturel
Il arrive souvent qu'on oppose le rôle, les actions et les publics de l'animateur de banlieue à celui du milieu rural. Les articles et les reportages sur le sujet ne manquent pas... A contrario, on traite très rarement de la situation des animateurs qui oeuvrent dans le coeur des villes moyennes et des métropoles françaises.
Leur environnement comme leurs publics ne sont-ils pas spécifiques ? Leurs missions et leurs projets sont-ils vraiment semblables à ceux de leurs homologues des zones périurbaines ? Un centre-ville n'est pourtant pas une banlieue, même si nous sommes dans l'urbain... C'est ce à quoi nous allons essayer de répondre dans ce dossier, en cernant ce qu'est l'animation de centre-ville et en donnant la parole à deux professionnels lyonnais.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 184, décembre 2017, pp. 76-81.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Animation, Jeune, Éducation populaire, Politique sociale, Association, Accueil collectif de mineurs, Accueil périscolaire, Activité périscolaire, Législation, Accès aux droits
Jean-Benoît Dujol, administrateur civil, est depuis 2014 délégué interministériel à la Jeunesse et directeur de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la Vie associative. A ce titre, il est chargé d'accompagner et de piloter les chantiers portés par la Direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la jeunesse (DJEPVA) tant dans les domaines de la jeunesse que de l'éducation populaire et de la vie associative. Il a accepté de nous dévoiler l'actualité de ces chantiers en répondant à nos questions.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 374, décembre 2017, pp. 24-26.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Militantisme, Vie politique, Élection, Syndicalisme, Bénévolat, Vie associative, Technologie numérique, Internet
Les 18-30 ans boudent les syndicats et les partis politiques. Ils privilégient les petites associations et les réseaux sociaux pour se faire entendre.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3028, 6 octobre 2017, pp. 34-35.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice des mineurs, Délinquance juvénile, Approche historique, Représentation sociale, 1800-1980
« Mauvaise graine », « sauvageons », « blousons noirs »… Au fil du temps, les mots changent pour qualifier les jeunes délinquants, mais le débat oscille toujours entre protection et coercition. Du début du XIXe siècle jusqu’aux années 1980, l’historien Mathias Gardet nous raconte ici les contours d’une histoire passionnante et méconnue, celle de la justice pour enfants.
Paru dans la revue Direction(s), n° 157, octobre 2017, pp. 14-16.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Mission locale pour l'emploi, Jeune, Précarité, Pauvreté, Chômage, Accès aux droits, Accès aux soins, Jeune en difficulté, Prévention sanitaire, Sexualité, Addiction, Groupe de parole, Partenariat, Reims
Reims. Grâce à son Espace santé, la mission locale facilite l'accès aux droits et aux soins des 16-25 ans en difficulté. Elle les sensibilise aux questions de sexualité ou d'addiction et anime un groupe de parole hebdomadaire. Surtout, elle propose des consultations sans rendez-vous, y compris de spécialistes grâce à des partenariats locaux.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3026, 22 septembre 2017, pp. 18-22.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Travail social : Métiers, Accueil d'urgence, Enfance en danger, Émotion, Relation éducative, Les Résidences, Saintes
Aux Résidences, à Saintes, une structure du foyer de l’enfance de la Charente-Maritime, des éducateurs spécialisés accueillent et encadrent des adolescents cabossés par la vie. Un travail au quotidien qui n’est pas de tout repos.
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 366-367, juin et septembre 2017, pp. 45-49.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, CER, Délinquance juvénile, Équipe éducative, Contrainte, Rupture, Relation éducative, Relation interpersonnelle, Confiance, Équipe, Projet individualisé, Analyse de la pratique
Notre contribution prend appui sur une expérience professionnelle en Centre éducatif renforcé (CER) entre 2011 et 2012, qui est aussi l’histoire d’une rencontre : celle d’un anthropologue avec ceux que l’on qualifie de « mineurs délinquants ». Elle propose d’analyser les raisons qui nous ont conduits en équipe à vivre deux sessions complètement opposées, tant du point de vue de l’expérience éducative que par rapport aux résultats auxquels elles ont abouti.
En CER, la contrainte revêt une dimension physique et symbolique à la fois. Elle est physique, car liée à la présence continue et soutenue des équipes éducatives auprès du groupe d’adolescents à tous les étages de leur quotidien.
La contrainte est aussi spatialement organisée ; les CER étant le plus souvent situés dans des zones rurales isolées donnant corps au concept de rupture qui fonde la spécificité de leur projet éducatif.
Le dépaysement induit par cette rupture contraint l’adolescent à vivre un enfermement paradoxal dans les espaces ouverts et dégagés d’un ailleurs qu’il doit apprivoiser.
Enfin sur le plan symbolique, la contrainte est aussi celle du juge avec son pouvoir de coercition dont l’ombre menaçante enveloppe la relation avec le mineur délinquant et la teinte d’une violence douteuse. Ce monopole d’une « violence légitime » (Max Wéber, 1963) est toujours passible de donner à la contrainte sa forme ultime, celle de l’enfermement.