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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Faut-il mettre en place un revenu minimum pour les jeunes ?

Article de Julien Damon, Sabina Issehnane

Paru dans la revue Cahiers français, n° 430, novembre-décembre 2022, pp. pp. 103-111.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Jeune en difficulté, Revenu minimum, RSA, Étudiant, Aide financière, Insertion professionnelle, Contrat d'insertion par l'emploi

En France, le revenu de solidarité active (RSA) n'est ouvert qu'aux personnes âgées de 25 ans au moins. Qu'en est -il pour les jeunes à partir de 18 ans ? A la suit de la pandémie de Covid-19, dont les conséquences ont été particulièrement difficiles pour les 18-24 ans, Sabina Issehnane et Julien Damon échangent autour des solutions possibles pour soutenir les jeunes

Politiques jeunesse : révolution à mener

Article de Carole Eyben, Camille Peugny

Paru dans la revue Direction(s), n° 195, mars 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Politique sociale, Crise économique, Autonomie, Protection sociale, ASE, Accompagnement social, CCAS, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Formation professionnelle, Étudiant, Logement

Les conséquences tant sanitaires qu'économiques et sociales de l'épidémie de Covid-19 sont telles qu'elles rendent inévitables une transformation structurelle des politiques publiques à destination des jeunes, notamment les plus vulnérables. Au-delà des mesures d'urgence, c'est la condition, selon les professionnels, pour qu'ils puissent accompagner ces publics vers l'autonomie.
La crise révèle les limites des politiques publiques en direction de la jeunesse qui, au lieu de permettre leur émancipation, reproduisent les inégalités entre générations, constate Camille Peugny, professeur de sociologie à l'université Versailles-Saint-Quentin. Selon lui, il faudrait que l'Etat encadre plus fortement l'accès à l'âge adulte.
Déployé par le CCAS de Carvin (Pas-de-Calais), le programme Nouvel objectif emploi aide des jeunes hors des radars du droit commun afin de les insérer durablement dans une formation ou un travail.
Pour répondre à une demande croissante de logements étudiants à prix contenus, l'association Amli accueille ce nouveau public depuis 2018 dans deux résidences sociales en Ile-de-France.

Jeunes, vie active & autonomie

Article de Anne Muxel, Dominique Epiphane, Olivier Galland, et al.

Paru dans la revue Réalités familiales, n° 130-131, 2020, pp. 1-88.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Relation enfant-parents, Budget familial, Solidarité, Logement, Apprentissage, Étudiant, Inégalité, Orientation professionnelle, Accès aux soins, Vulnérabilité, Autonomie, Mobilité sociale, Mineur non accompagné, Jeune majeur, ASE

L’entrée dans la vie active et l’accès à l’autonomie sont des étapes cruciales pour la nouvelle génération, pleines de promesses, mais aussi d’instabilité, de doutes, de difficultés. Pour aider les jeunes à les affronter et à bien démarrer dans la vie, les parents sont leur premier soutien. Ce nouveau numéro de Réalités Familiales, préfacé par le Ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports Jean-Michel Blanquer, donne la parole à une trentaine de contributeurs sur les grandes questions de l’autonomie des jeunes : experts, universitaires, professionnels. Leurs éclairages révèlent le rôle central des solidarités familiales.

Soutenir le jeune et son projet : les logiques éducatives parentales à l’épreuve de l’insertion professionnelle

Article de Nicolas Charles, Marie Clémence Le Pape, Mickaël Portela, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 119-142.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Étudiant, Classe sociale, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Parents, Éducation, Responsabilité, Échec, Projet, Expérimentation, Séparation

L’injonction faite aux jeunes en France de suivre des études sans marquer d’arrêt, les menant à s’insérer sans attendre sur le marché du travail, et conditionnant leur intégration sociale et professionnelle sur le long terme, souvent qualifiée de logique du « placement », a fait l’objet de nombreuses recherches. Faisant un pas de côté, cet article cherche à mieux appréhender cette mécanique sociale, souvent étudiée à travers les représentations des jeunes ou l’angle des politiques sociales, en analysant les logiques éducatives des parents. L’article montre que la vision parentale de la jeunesse varie grandement selon l’enjeu, et oscille notamment entre une certaine insouciance sur les questions relationnelles et une inquiétude plus marquée quant à l’insertion professionnelle. En croisant rhétoriques et pratiques éducatives parentales, l’article souligne quatre logiques éducatives visant à répondre à cette injonction à « trouver sa place » – la confiance scolaire et institutionnelle ; l’encadrement stratégique ; l’expérimentation en confiance et l’expérimentation encadrée – qui varient largement notamment selon l’origine sociale des parents. L’article conclut sur une particularité des parents par rapport aux institutions scolaires et sociales, celle de porter personnellement le poids de la responsabilité quand survient une forme d’échec de leurs enfants.

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Les étudiants et leurs parents face à l’exercice d’activités rémunérées en cours d’études : quatre portraits de familles

Article de Vanessa Pinto, Tristan Poullaouec, Camille Trémeau

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 97-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Étudiant, Jeune, Aide financière, Parents, Classe sociale, Emploi, Insertion professionnelle, Valeur sociale, Famille monoparentale

En France, dans un contexte où l’obtention d’un diplôme est nécessaire pour accéder à un emploi qualifié et où les injonctions à l’entraide intergénérationnelle sont très fortes, les études font l’objet d’une mobilisation parentale importante, notamment sur le plan financier. À partir d’une enquête par entretiens auprès de 50 enquêtés – des étudiants et leurs parents ayant répondu à l’enquête nationale sur les ressources des jeunes –, l’article analyse comment se décline cette aide parentale selon les milieux sociaux, comment la participation de l’étudiant au financement de ses études est conçue et quels sens sont donnés aux études et à l’emploi étudiant. À travers quatre portraits de familles socialement diversifiées, il tente ainsi de replacer au sein de l’économie globale des rapports familiaux les études et les activités rémunérées des enfants et de les éclairer par la trajectoire de chacun des parents, leurs rapports au travail et les valeurs transmises à leurs enfants. Les familles adhèrent donc de manière très inégale en fonction de leurs trajectoires et de leurs ressources à la vision, promue par certains discours publics, du travail étudiant comme solution au financement des études et à l’insertion professionnelle des diplômés.

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Comment se composent les ressources des jeunes ? Le dossier illustré par l’enquête nationale sur les ressources des jeunes (ENRJ)

Article de Mickaël Portela, Emilie Raynaud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 23-52.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Revenu, Jeune, Enquête, Insertion professionnelle, Étudiant, Prestation sociale, Aide financière, Parents

Fin 2012, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé et l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) décident conjointement de mener une enquête sur les ressources des jeunes, afin de combler les difficultés de mesure des revenus des jeunes adultes de moins de 25 ans. [...]

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Avant-propos

Article de Nicolas Charles, Mickaël Portela, Emilie Raynaud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 5-21.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Revenu, Insertion professionnelle, Étudiant, Famille, Aide financière, Économie politique, Individualisme

Les jeunes en France sont confrontés depuis maintenant plus de 40 ans à une dégradation continue de leur situation et conditions d’emploi (Peugny et Van de Velde, 2016), à des difficultés structurelles d’insertion sur le marché du travail et, plus largement, d’insertion sociale. Sur le marché du travail, les difficultés rencontrées par les jeunes sont de deux ordres : d’une part, des obstacles pour accéder à un premier emploi et, d’autre part, des difficultés à obtenir un contrat à durée indéterminée (CDI). L’enquête Génération du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CÉREQ) montre que seulement quatre jeunes entrés sur le marché du travail en 2013 sur dix n’ont pas connu d’épisode de chômage au cours des trois années suivant la fin de leurs études (CÉREQ, 2017). Dans cette même enquête, on observe également que quatre jeunes sur dix sortis en 2013 du système éducatif occupent en 2016 un emploi à durée indéterminée, tandis que trois sur dix sont au chômage ou inactifs. Par rapport à l’ensemble de la population, les jeunes âgés de 15 à 29 ans sont moins souvent en emploi. Quand ils sont en emploi, 47 % des jeunes sortis de formation initiale sont employés sous des contrats temporaires (contrat à durée déterminée, intérim), contre 15 % de l’ensemble de la population (Minni et Galtier, 2017). L’obtention d’un emploi, et plus encore d’un emploi stable, apparaît pourtant comme une condition nécessaire à la stabilité de la vie professionnelle, et plus largement à l’insertion sociale de ces jeunes, comme l’accès à un logement autonome (Portela et Dezenaire, 2014). [...]

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