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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'engagement à l'adolescence

Article de Isabelle Gravillon, Béatrice Kammemer, Anne Lamy, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 632, juillet-septembre 2019, pp. 31-59.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Motivation, Créativité, Solidarité, Environnement, Écologie, Féminisme, Action collective, Association, Intégrisme, Radicalisation

L’adolescence, au-delà de son caractère physiologique, est la période des premiers pas de l’individu sur la scène sociale. Entre révolte et créativité, le point sur les nouvelles formes d’engagement des jeunes.

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Qui pleure mes morts avec moi ? Les reliques et les affres de l’histoire coloniale

Article de Malika Mansouri

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 27-36.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Radicalisation, Violence, Vulnérabilité, Adolescent, Approche historique, Intégrisme, Guerre, Identification, Exclusion sociale, Banlieue, Traumatisme, Algérie

Une clinique des radicalités dans le champ de la prévention et du traitement des extrémismes violents amène l’auteur de cet article à rencontrer de nombreux adolescents et jeunes adultes vulnérables. Ils établissent des liens entre violences et souffrances, historiques et actuelles, non prises en compte par le collectif. Les violences subies par les générations précédentes, notamment lors de la guerre d’Algérie, à défaut d’être clairement reconnues, subsistent de nos jours dans un sentiment d’abandon, voire une détresse psychique, qui amène les adolescents à s’identifier aux jeunes de leur quartier de banlieue victimes de violences contemporaines, notamment lors d’affrontements avec la police. Au risque de la mort, la rupture radicale semble émerger, pour ces adolescents, comme seul remède au sentiment de désubjectivation contemporaine, en miroir avec les expériences passées de domination et d’exclusion.

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Les professionnels démunis face aux processus de radicalisation

Article de Sandrine Turkieltaub

Paru dans la revue Vie sociale, n° 18, juin 2017, pp. 157-171.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Radicalisation, Intégrisme, Parole, Écoute, Empathie, Prise en charge, Psychisme, Identité sociale, Relation éducative, Relation enfant-mère

À partir d’une pièce de théâtre, Martyr, de Marius von Mayenbur, cet article propose un éclairage sur les difficultés rencontrées par les professionnels qui accompagnent les jeunes lorsque ces derniers expriment des idées « radicales » ou « extrémistes ». Mus par la volonté d’accueillir la parole des jeunes avec bienveillance, et par le souci démocratique de respecter la liberté d’expression, les professionnels hésitent à se positionner. Des paroles ou des actes sont minimisés ou considérés comme minoritaires. Or, ces manifestations doivent être prises au sérieux, car elles disent quelque chose de l’état psychique ou de la situation sociale des jeunes, et du lien social qui se délite, au profit de replis dans des identités essentialisées, de complots supposés, d’identification avec des victimes de conflits internationaux, entraînant le refus de l’altérité.

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Identité et transmission

Article de Jean Picard, Jean Michel Rey, Alain Braconnier, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 35, vol. 2, n° 100, avril-juin 2017, pp. 237-456.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Histoire familiale, Parole, Identité, Filiation, Transfert, Psychanalyse, Intégrisme, Terrorisme

« Identité » est devenu l’un des maîtres mots de notre psychologie collective. Chacun est requis de correspondre à une identité à la fois plurielle et distincte de celle des autres. Même la persistance durable de l’identique à soi (génératrice d’« identité ») est susceptible de se modifier comme le montre J.-M. Rey dans sa contribution. Il n y a pas d’identités, il n y a que des sentiments d’identité, c’est ce que les études ici réunies montrent. Les phénomènes contemporains-adolescents, cas limites, transgenres sont caractéristiques des paradoxes d’une identité où l’on passe du psychosexuel au social en une circularité qui réclame tour à tour de dissoudre les identités, de les revendiquer et d’en créer de nouvelles. Faut-il rejeter une notion devenue trop polysémique ou l’articuler aux concepts plus éprouvés d’identification, de subjectivation et de relations aux objets du désir ?

Ce numéro de la revue Adolescence participe à ce questionnement en l’articulant à la problématique de la transmission intergénérationnelle, à partir d’un colloque du Collège Aquitain de Psychopathologie de l’Adolescent (2015), dont nous publions les interventions de J. Picard, J.-M. Rey, A. Braconnier, M. Delorme et B. Bensidoun.

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Du terrorisme djihadiste

Article de François Richard, Michèle Bertrand, Julien Guillou

Paru dans la revue Adolescence, tome 35, n° 99, janvier-mars 2017, pp. 119-166.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Islam, Adolescent, Terrorisme, Intégrisme, Psychologie, Influence sociale, Europe

Dans la partie actualité de ce numéro, trois articles sont consacrés au djiadisme :
- Du terrorisme djihadiste : Cet article prolonge l’ouvrage L’actuel malaise dans la culture : le clivage entre courant civilisé et agressivité contre la culture nourrit un désaveu de la destructivité à l’œuvre dans la psychologie collective et même dans la pensée critique - de sorte que le jugement reste en suspens. Le surmoi est affaibli, puis perverti. L’islamisme radical constitue une forme typique d’un surmoi sadique et paranoïaque bien plus qu’il ne résulte de fragilités identitaires narcissiques.
- Le djihadisme à l’adolescence : Comment des adolescents élevés dans la culture européenne peuvent-ils s’engager dans le djihadisme terroriste ? En montrant le retour du théologico-politique et son effet potentiellement totalitaire, l’auteur montre l’articulation possible entre un mal-être dans la culture, dont il s’agit d’établir les traits spécifiques, et un mal-être personnel qui dérive dans la haine, et la destructivité.
- La fascination pour l’islamisme : Ce texte cherche à discerner les conditions d’intelligibilité de l’émergence du fanatisme islamiste en Europe. La fascination exercée par l’islamisme sur le Vieux Continent désigne ici conjointement l’attraction pour le djihad et la cécité intellectuelle devant le phénomène. Ce symptôme du contemporain fait l’objet d’une interprétation axée sur les effets de "vérité historique" convoqués chez les peuples concernés, tout en interrogeant les enjeux posés au travail de culture des hommes

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