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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Entre destructivité et créativité, la fierté ! Où est le point d’inflexion ?

Article de Daniel Marcelli

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 97, juillet-septembre 2023, pp. 169-180.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Créativité, Délinquance juvénile, Milieu urbain

Élevés depuis la plus tendre enfance comme des individus, les adolescents d’aujourd’hui ont plus que jamais besoin d’attention, de reconnaissance et de considération. La créativité, source de fierté narcissique, est ce par quoi ils peuvent obtenir ces ingrédients vitaux pour eux. Mais à défaut de fierté créatrice, la fierté destructrice peut s’y substituer surtout quand ces jeunes ont le sentiment justifié ou non d’être rejetés, mis au ban de la ville et de regarder passer le tgv sans pouvoir y monter. Écrit à chaud, ce texte propose une analyse des récents événements des banlieues où se conjuguent de multiples conditions négatives mais dont la base individuelle et familiale réside précisément dans ce besoin impérieux de reconnaissance qu’une rage destructrice peut un instant apaiser, mais hélas un instant seulement…

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L'opposition chez l'enfant et l'adolescent : les paradoxes du non

Article de Daniel Marcelli, Jean Pierre Benoit, Annick Le Nestour

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 6-166.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance-Famille, Adolescent, Enfant, Affirmation de soi, Éducation, Stade anal, Conflit, Mensonge, Anorexie, ITEP, Agressivité, Violence, Narcissisme, Placement, Séparation, Justice des mineurs, Magistrat, Partenariat, Temps, Soin, Droits de l'enfant, Autisme, Psychologie du développement

Au cours de son développement, l’enfant puis l’adolescent est amené à s’opposer à un parent, un cadre, un système, une idéologie, une part de soi ou de l’autre qu’il ne comprend pas. Cette opposition peut être structurante et nécessaire à la subjectivation. Mais elle peut se durcir et devenir un symptôme bruyant qui alerte parents et professionnels. Il apparaît alors primordial de comprendre ce qui la sous-tend. Que vient-elle signifier ? Quelle est sa valeur dans l’économie psychique du sujet ou au sein de la dynamique familiale ? Comment comprendre ses enjeux ? Quand doit-on faire de l’opposition un signal ? Quand constitue-t-elle le signe d’une pathologie en cours ? Et comment l’aborder dans le soin ?

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« Je maigris, donc je suis ! » L’anorexie à l’adolescence, détour ou impasse 

Article de Jean Pierre Benoit

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 57-66.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Déni, Anorexie, Image du corps

Loin des premières hypothèses qui la considéraient comme une forme d’hystérie, l’anorexie a été théorisée comme une altération de l’image du corps et des relations objectales. À l’adolescence, elle s’apparente à un détour addictif face au processus adolescent. Le déni et la dysmorphophobie permettent à l’anorexique de s’opposer à ses parents et aux équipes soignantes. Les soignants doivent prendre une position tierce pour affronter l’opposition sans la renforcer, au risque de la voir s’aggraver.

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L'ennui des enfants à haut potentiel intellectuel et surdoués

Article de Marie Noëlle Tardy

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 101-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Ennui, Adolescent, Émotion

L’ennui est un vécu très présent chez les enfants surdoués ou à haut potentiel. Souvent ces enfants s’ennuient jusqu’en classe de seconde. L’ennui est un fréquent motif de consultation pédopsychiatrique.
Il importe de décrypter le sens de cet ennui : tristesse, lassitude, besoin d’une présence bienveillante, d’un étayage correct ?
Il importe aussi de savoir à quoi peut bien servir cette expérience de l’ennui chez l’enfant : observer, expérimenter, créer, se socialiser ? Comment réagir de façon adaptée en tant que parents : apprendre à décrypter le sens de cet ennui, à le contenir, apprendre à l’enfant à le gérer lui-même, et ne pas hésiter à avoir recours à une consultation. L’ennui à l’école peut en effet créer un burn out chez l’enfant ou adolescent haut potentiel intellectuel.

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S'ennuyer...en jouant ? L'ennui face aux jeux vidéo chez les adolescents

Article de Marion Haza

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 92-100.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Ennui, Adolescent, Jeu vidéo

L’ennui semble avoir disparu de notre société numérique. Toutefois, à y regarder de près, malgré la massivité des écrans (tablettes, consoles de jeux vidéo, smartphone...), les enfants et les adolescents continuent à s’ennuyer. L’ennui face aux jeux vidéo peut se décliner sous différentes formes participant à la construction du futur adulte. D’un ennui passif à un ennui actif, cet article illustrera les déclinaisons de l’ennui pendant le jeu vidéo à l’adolescence : jouer pour lutter contre l’ennui, ou se lasser ou s’ennuyer et le faire savoir.

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Peut-on parler d'un ennui contemporain à la génération numérique ?

Article de Dominique Texier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 74-84.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ennui, Adolescent, Émotion, Imaginaire

Alors que l’ennui est un affect subjectif néantisant et fixant le sujet, sa définition reste floue et son maniement très flexible dans les discours sociaux. Il est l’affect qui traduit le malaise d’un sujet dans un contexte sociétal en crise. Il a, à ce titre, valeur de symptôme subjectif et social. L’adolescence produit ses formes spécifiques d’ennui, que la contemporanéité numérique amplifie en réifiant les liens sociaux et en accroissant l’errance imaginaire. Pourtant l’ennui a aussi une valeur de résistance et de remédiation qu’il nous appartient cliniquement de prendre en compte et de favoriser pour le transformer en force créatrice.

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Trois figures de l'ennui adolescent

Article de Emmanuelle Boë

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 27-35.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ennui, Adolescent, Temps, Phobie

L’éprouvé d’ennui paraît indissociable de l’adolescence, et le champ scolaire est son lieu d’expression privilégié. Quelles sont les tonalités de cet ennui juvénile ? Nous proposons un modèle à trois composantes, en fonction du rapport à la temporalité et de la modalité attentionnelle prévalante. Nous nous demandons quelle valeur prend l’ennui en fonction des différents contextes psychopathologiques et de l’évolution du patient. Ces questions sont discutées au travers de situations cliniques rencontrées au Relais étudiants-lycéens de Paris, où la consultation, par sa configuration particulière incluant la participation d’un enseignant, permet d’observer de manière privilégiée le lien à la scolarité et le rapport au savoir. De l’évitement de pensée à la phobie du fonctionnement mental, notre exploration clinique des déterminants de l’ennui juvénile parcourt différentes variantes du trouble de penser.

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Eloge de l'ennui

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 6-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Ennui, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Désir, ELEVE SURDOUE, École

Une part de vérité habiterait-elle l’ennui, qu’il faille le tromper ? Par une organisation des loisirs et de l’école ou encore une occupation de l’adulte, au-delà de toute mesure. Car l’ennui génère de l’inquiétude : quelque chose ou quelqu’un, qui répondait, ne répond plus. C’est pourquoi, peut-être, l’ennui appelle prioritairement la figure de l’adolescent, aux prises avec un travail de deuil d’abord, puis de réappropriation lente de ses pensées. Imagine-t-on une vie sans l’ennui ? Sous l’étymologie réelle de l’ennui – in odio esse, être dans la haine –, perce une référence à la nuit, à l’insomnie, au désœuvrement, c’est-à-dire au désir d’autre chose. Mais ne peut-on s’ennuyer à mourir ?
D’un ennui dont l’indifférence à tout, le désintérêt, la dépression ou la mélancolie seraient les autres noms ? C’est alors qu’il conviendrait non seulement d’entendre l’ennui dans sa valeur de signe, mais d’en préciser – de l’ennui de l’enfant précoce à celui de l’enfant suicidaire – les caractéristiques annonciatrices au regard du trouble qui le sous-tend.

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Le désarroi des parents d'enfants transgenres

Article de Serge Hefez

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 69, janvier-mars 2016, pp. 75-82.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Parents, Adolescent, TRANSSEXUALISME, Suicide, Identité sexuelle, Genre

Les parents confrontés à une problématique transgenre chez un enfant ou un adolescent adoptent des modes de réactions très variés, de la culpabilité au rejet violent, de la résignation au soutien, et sont même parfois dans une acceptation déconcertante qui peut leur faire précéder et amplifier les besoins de leur enfant. Mon travail avec ces familles ne consiste pas à désigner des causalités à ce questionnement de genre, mais à créer un espace d’écoute et d’étayage pour des jeunes chez qui le risque suicidaire est particulièrement important.

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Des embarras du psychanalyste face à l'adolescent transgenre

Article de Julien Bufnoir

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 69, janvier-mars 2016, pp. 69-74.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Psychanalyste, Genre

La rencontre analytique avec l’adolescent transgenre peut mettre à mal l’analyste en bousculant son attitude analytique, que ce soit en ce qui concerne sa position de neutralité bienveillante, son positionnement hors du champ de la pathologie et surtout son écoute. L’auteur se propose, au travers de ses réflexions engendrées par la rencontre avec des adolescents « transgenre », de réfléchir aux multiples embarras qui se présentent à lui et à leurs conséquences sur sa pratique. Le recours aux théories de W.R. Bion en ce qui concerne la position de l’analyste (« sans mémoire, sans désir », atonement) aide à sortir de ces embarras en exigeant une écoute psychanalytique particulièrement rigoureuse. L’auteur questionne ce que pourrait être la valeur pour ces adolescents d’être eux-mêmes un embarras.

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