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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le fait religieux et la laïcité au travail (social)

Article de Raymond Taube

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3313, février 2024, pp. 54-55.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Immigration-Interculturalité, Laïcité, Religion, Travail social

Les professionnels sont souvent confrontés à des problématiques religieuses avec les usagers, mais également avec leurs collègues. Des situations qui peuvent être délicates à gérer. Mais que recouvre le principe de « laïcité », inscrit dans la Constitution, et comment est-il perçu et appliqué sur le lieu de travail ?

Laïcité : « Le religieux peut embarrasser les professionnels »

Article de Pénélope Bacle, Faïza Guélamine

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3290-3291, 20 janvier 2023, pp. 28-29.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Laïcité, Religion, Travail social, Liberté d'expression, Accompagnement, Pratique professionnelle, Travailleur social, Formation professionnelle, Terrorisme, Radicalisation, Émotion, Peur, Pratique religieuse

Rites, coutumes, symboles, manifestations sociales… sont autant de pratiques fréquemment rencontrées par les travailleurs sociaux au sein des établissements. Mais, pris en étau entre principe de laïcité et liberté d’expression, beaucoup s’interrogent sur les manières de les appréhender. Selon la sociologue Faïza Guélamine, auteure de « Faits religieux et laïcité : le travail social à l’épreuve » (2020), qui accompagne depuis une quinzaine d’années des acteurs de la protection de l’enfance, de la PJJ ou des centres sociaux, les formations à ces problématiques proposent des clés pour aider les professionnels à travailler ces questions.

Comment le principe de laïcité traverse-t-il les intervenants sociaux ?

Article de Désirée Chevais, Laure Beaucousin, Audrey Gambier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3268, 15 juillet 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Travail social : Métiers, Courants de pensée en sciences humaines, Immigration-Interculturalité, Travail social, Laïcité, Droit, Religion, Pratique religieuse, Accompagnement

La laïcité est une question juridique, politique mais avant tout sociale, estiment Audrey Gambier, Laure Beaucousin et Désirée Chevais, étudiantes en ingénierie sociale. Actuellement, c’est surtout un mot-valise suscitant émotion et/ou instrumentalisation. Un piège dans lequel les professionnels ne doivent pas tomber.

Laïcité et faits religieux : quelles définitions ? Quelles interprétations ? Quels outils ?

Article de Alexandra Marquet, Etienne Bataille, Muriel Cormorant, Laurence Hardyet al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 4, avril 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social : Établissements, Laïcité, Religion, Croyance, Établissement social et médicosocial, Loi, Communauté, Spiritualité, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, EHPAD, Respect, Directeur d'établissement, Repas, Vie institutionnelle, Conflit, Écoute, Acculturation, Relation d'aide, Travail social, Mort, Association, Formation, Éthique

Comme dans le reste de la société, les établissements médico-sociaux sont confrontés à des faits religieux parfois anodins, parfois complexes, qui s’invitent au quotidien dans la vie des structures. Comment réagir et placer le curseur ? De nombreux professionnels se posent la question.
DEFINITION LEGISLATIVE. Principe de laïcité inscrit dans la Constitution, particularités territoriales en Alsace-Moselle, liberté de religion et de croyance inscrite dans la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais aussi neutralité des agents dans les établissements publics. Autant d’éléments qui peuvent expliquer un certain flottement sur le terrain. Et pourtant, la laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres, mais au contraire la liberté d’en avoir une. Il ne s’agit pas de conviction, mais d’un principe qui les autorise toutes à condition de respecter l’ordre public. Pourtant, la frontière est parfois ténue entre espaces communs et privés en Ehpad. Des équilibres fragiles à tenir, surtout pour des établissements créés dans le prolongement de congrégations religieuses.
IMPLIQUER LES EQUIPES PLURIDISCIPLINAIRES. L’enjeu dans les établissements publics soumis au principe de neutralité consiste à différencier cultuel et culturel. La direction doit montrer la voie du « vivre ensemble », avec pédagogie et médiation. Dans les établissements privés, l’interprétation et l’organisation peuvent être différentes. Certains manient religion et culture avec décontraction, d’autres avec davantage de difficultés. Au quotidien les professionnels doivent se positionner et trouver la juste attitude. C’est souvent l’animateur en Ehpad qui se trouve en première ligne, bien solitaire quand il s’interroge. Faudrait-il mener une réflexion commune en amont ? Certains défendent l’idée que la prise en charge doit être globale, non limitée aux soins, que tous les soignants devraient s’impliquer. D’autres optent pour la création de comités éthiques inter-établissements pour prendre du recul, croiser les pratiques et ainsi éviter toute passion inutile.
L’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE. La question centrale de la liberté de religion et de croyance devrait se poser avant même l’institutionnalisation, faire partie intégrante du projet personnalisé, que la personne soit croyante ou non. En s’interrogeant et respectant habitudes et autres modes de vie, les professionnels se sentiraient moins en difficulté. La diversité des publics qui va s’accélérer devrait être davantage préparée. Si les établissements français ont hérité d’une culture chrétienne, le profil des résidents commence à changer. L’enjeu sociétal autour de l’accompagnement des musulmans vieillissants, qui ne retourneront pas dans leur pays d’origine, se pose. Usager qui a oublié le français, méconnaissance des rites et coutumes… comment accompagner avec bienveillance quand on ignore tout ? La formation fait partie des réponses possibles mais incomplètes. Les professionnels doivent faire la part des choses entre religion et religiosité. Apprendre quelques prérequis est essentiel pour bien accompagner.
A LA FIN, LA MORT. Décès et religion sont intimement liés, entre ceux qui sont et demeurent athées, ceux qui ont toujours cru et croient encore plus et ceux qui ont perdu la foi. Les équipes peuvent s’appuyer sur des hommes et des femmes de Dieu ; reste que la négation des besoins d’accompagnement du mourant est criante dans ce contexte de crise sanitaire. Elle laisse apparaître une fin difficile pour les personnes âgées, pour les familles, mais aussi pour les soignants esseulés.

“Les questions religieuses doivent être posées et traitées”

Article de Faïza Guélamine

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3191, 08 janvier 2021, pp. 34-35.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social, Religion, Laïcité, Travailleur social, Pratique professionnelle, Accompagnement, Problématique, Terrain

Ces dernières années, les travailleurs sociaux sont de plus en plus souvent confrontés à l’affirmation du religieux chez les personnes qu’ils accompagnent. Face à certains comportements ou certaines paroles, il n’est pas toujours aisé de réagir. Une chose est sûre : ces questions ne doivent pas être laissées sans réponses.

Les musulmans sommés de montrer « patte blanche »

Article de Bruno Michon

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3179, 9 octobre 2020, pp. 40-41.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Religion, Laïcité, État, Travail social, Enseignement, Loi, Service public, Formation professionnelle

Le discours sur le « séparatisme islamiste » du 2 octobre d’Emmanuel Macron pointe à nouveau les Français musulmans et interroge la mise en œuvre des mesures annoncées et leurs effets sur les travailleurs sociaux. Ainsi, quand le Président propose d’étendre l’obligation de neutralité aux « salariés des entreprises délégataires », cela soulève la question du statut des associations de l’intervention sociale, relève le sociologue Bruno Michon.

Laïcité. L'action sociale cherche les clés du vivre ensemble

Article de Nathalie Levray, Sophie Ebermeyer, Marie Hélène Gillig, Et al.

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 123, novembre 2015, pp. 15-22.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Laïcité, Droit, Action sociale, Religion, Égalité, Liberté, Discrimination, Travail social, Travailleur social, FRANCE, ALLEMAGNE

Un consensus mou de la part des travailleurs sociaux, des sociologues et des politiques a pu faire croire que la laïcité était un acquis. Différentes affaires, de la crèche Baby-Loup aux attentats de janvier 2015, ont montré qu'il n'en était rien. Face aux tensions provoquées par des revendications identitaires qui utilisent le canal religieux, les acteurs sociaux, peu formés, sont en quête de repères. Le projet de loi relatif à la déontologie des fonctionnaires veut les affirmer en inscrivant le principe de laïcité dans leur statut. De fait, l'action sociale a un rôle à jouer pour dépassionner le débat et donner du vivre ensemble