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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le fait religieux et la laïcité au travail (social)

Article de Raymond Taube

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3313, février 2024, pp. 54-55.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Immigration-Interculturalité, Laïcité, Religion, Travail social

Les professionnels sont souvent confrontés à des problématiques religieuses avec les usagers, mais également avec leurs collègues. Des situations qui peuvent être délicates à gérer. Mais que recouvre le principe de « laïcité », inscrit dans la Constitution, et comment est-il perçu et appliqué sur le lieu de travail ?

Laïcité : "L'Etat n'a pas à scruter les consciences des individus"

Article de Haouès Seniguer, Romain Gaspar, Brigitte Menguy

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 2/2648, Semaine du 16 au 22 janvier 2023, pp. 20-21.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Laïcité, Religion, Islam, Vie politique, État, Contrôle, Contrôle social

C'était il y a déjà sept ans. Le 13 novembre 2015, des terroristes se revendiquant de l’État islamique ont ouvert le feu sur des terrasses de cafés et de restaurants dans les 10e et 11e arrondissements de Paris et se sont faits exploser près du Stade de France à Saint-Denis. Le bilan des attentats les plus meurtriers jamais commis dans le pays est lourd : 131 morts et des centaines de blessés. Dans son livre "La République autoritaire. Islam de France et illusion républicaine (2015-2022)" (éd. Le Bord de l'eau, 2022), le politiste Haouès Seniguer estime que, depuis, l’État a basculé dans une "politique du soupçon" à l'encontre des musulmans. Il y dénonce une laïcité transformée en "outil de répression", ainsi qu'une "stigmatisation, voire une criminalisation de la pensée des musulmans", allant bien au-delà du simple contrôle du respect des lois.

Laïcité : « Le religieux peut embarrasser les professionnels »

Article de Pénélope Bacle, Faïza Guélamine

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3290-3291, 20 janvier 2023, pp. 28-29.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Laïcité, Religion, Travail social, Liberté d'expression, Accompagnement, Pratique professionnelle, Travailleur social, Formation professionnelle, Terrorisme, Radicalisation, Émotion, Peur, Pratique religieuse

Rites, coutumes, symboles, manifestations sociales… sont autant de pratiques fréquemment rencontrées par les travailleurs sociaux au sein des établissements. Mais, pris en étau entre principe de laïcité et liberté d’expression, beaucoup s’interrogent sur les manières de les appréhender. Selon la sociologue Faïza Guélamine, auteure de « Faits religieux et laïcité : le travail social à l’épreuve » (2020), qui accompagne depuis une quinzaine d’années des acteurs de la protection de l’enfance, de la PJJ ou des centres sociaux, les formations à ces problématiques proposent des clés pour aider les professionnels à travailler ces questions.

Comment le principe de laïcité traverse-t-il les intervenants sociaux ?

Article de Désirée Chevais, Laure Beaucousin, Audrey Gambier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3268, 15 juillet 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Travail social : Métiers, Courants de pensée en sciences humaines, Immigration-Interculturalité, Travail social, Laïcité, Droit, Religion, Pratique religieuse, Accompagnement

La laïcité est une question juridique, politique mais avant tout sociale, estiment Audrey Gambier, Laure Beaucousin et Désirée Chevais, étudiantes en ingénierie sociale. Actuellement, c’est surtout un mot-valise suscitant émotion et/ou instrumentalisation. Un piège dans lequel les professionnels ne doivent pas tomber.

Laïcité et faits religieux : quelles définitions ? Quelles interprétations ? Quels outils ?

Article de Alexandra Marquet, Etienne Bataille, Muriel Cormorant, Laurence Hardyet al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 4, avril 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social : Établissements, Laïcité, Religion, Croyance, Établissement social et médicosocial, Loi, Communauté, Spiritualité, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, EHPAD, Respect, Directeur d'établissement, Repas, Vie institutionnelle, Conflit, Écoute, Acculturation, Relation d'aide, Travail social, Mort, Association, Formation, Éthique

Comme dans le reste de la société, les établissements médico-sociaux sont confrontés à des faits religieux parfois anodins, parfois complexes, qui s’invitent au quotidien dans la vie des structures. Comment réagir et placer le curseur ? De nombreux professionnels se posent la question.
DEFINITION LEGISLATIVE. Principe de laïcité inscrit dans la Constitution, particularités territoriales en Alsace-Moselle, liberté de religion et de croyance inscrite dans la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais aussi neutralité des agents dans les établissements publics. Autant d’éléments qui peuvent expliquer un certain flottement sur le terrain. Et pourtant, la laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres, mais au contraire la liberté d’en avoir une. Il ne s’agit pas de conviction, mais d’un principe qui les autorise toutes à condition de respecter l’ordre public. Pourtant, la frontière est parfois ténue entre espaces communs et privés en Ehpad. Des équilibres fragiles à tenir, surtout pour des établissements créés dans le prolongement de congrégations religieuses.
IMPLIQUER LES EQUIPES PLURIDISCIPLINAIRES. L’enjeu dans les établissements publics soumis au principe de neutralité consiste à différencier cultuel et culturel. La direction doit montrer la voie du « vivre ensemble », avec pédagogie et médiation. Dans les établissements privés, l’interprétation et l’organisation peuvent être différentes. Certains manient religion et culture avec décontraction, d’autres avec davantage de difficultés. Au quotidien les professionnels doivent se positionner et trouver la juste attitude. C’est souvent l’animateur en Ehpad qui se trouve en première ligne, bien solitaire quand il s’interroge. Faudrait-il mener une réflexion commune en amont ? Certains défendent l’idée que la prise en charge doit être globale, non limitée aux soins, que tous les soignants devraient s’impliquer. D’autres optent pour la création de comités éthiques inter-établissements pour prendre du recul, croiser les pratiques et ainsi éviter toute passion inutile.
L’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE. La question centrale de la liberté de religion et de croyance devrait se poser avant même l’institutionnalisation, faire partie intégrante du projet personnalisé, que la personne soit croyante ou non. En s’interrogeant et respectant habitudes et autres modes de vie, les professionnels se sentiraient moins en difficulté. La diversité des publics qui va s’accélérer devrait être davantage préparée. Si les établissements français ont hérité d’une culture chrétienne, le profil des résidents commence à changer. L’enjeu sociétal autour de l’accompagnement des musulmans vieillissants, qui ne retourneront pas dans leur pays d’origine, se pose. Usager qui a oublié le français, méconnaissance des rites et coutumes… comment accompagner avec bienveillance quand on ignore tout ? La formation fait partie des réponses possibles mais incomplètes. Les professionnels doivent faire la part des choses entre religion et religiosité. Apprendre quelques prérequis est essentiel pour bien accompagner.
A LA FIN, LA MORT. Décès et religion sont intimement liés, entre ceux qui sont et demeurent athées, ceux qui ont toujours cru et croient encore plus et ceux qui ont perdu la foi. Les équipes peuvent s’appuyer sur des hommes et des femmes de Dieu ; reste que la négation des besoins d’accompagnement du mourant est criante dans ce contexte de crise sanitaire. Elle laisse apparaître une fin difficile pour les personnes âgées, pour les familles, mais aussi pour les soignants esseulés.

“Les questions religieuses doivent être posées et traitées”

Article de Faïza Guélamine

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3191, 08 janvier 2021, pp. 34-35.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social, Religion, Laïcité, Travailleur social, Pratique professionnelle, Accompagnement, Problématique, Terrain

Ces dernières années, les travailleurs sociaux sont de plus en plus souvent confrontés à l’affirmation du religieux chez les personnes qu’ils accompagnent. Face à certains comportements ou certaines paroles, il n’est pas toujours aisé de réagir. Une chose est sûre : ces questions ne doivent pas être laissées sans réponses.

Epeler le mot pour décrocher le pompon

Article de Marine Hartmann

Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 580, octobre 2020, pp. 44-46.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Immigration-Interculturalité, Laïcité, Religion, Islam, Représentation sociale, Stéréotype, Tolérance, Travailleur social, Rôle, Éducation, Formation, Désinformation

La laïcité, oui, mais laquelle ?

Article de Daniel Verba

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3183, 6 novembre 2020, pp. 34-35.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Laïcité, Radicalisation, Religion, État, Valeur, Croyance, Protection civile, Citoyenneté

Difficile à définir parce que partagée entre deux conceptions, libérale et coercitive, la laïcité est souvent dévoyée. Avec des conséquences directes pour les travailleurs sociaux.

Les musulmans sommés de montrer « patte blanche »

Article de Bruno Michon

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3179, 9 octobre 2020, pp. 40-41.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Religion, Laïcité, État, Travail social, Enseignement, Loi, Service public, Formation professionnelle

Le discours sur le « séparatisme islamiste » du 2 octobre d’Emmanuel Macron pointe à nouveau les Français musulmans et interroge la mise en œuvre des mesures annoncées et leurs effets sur les travailleurs sociaux. Ainsi, quand le Président propose d’étendre l’obligation de neutralité aux « salariés des entreprises délégataires », cela soulève la question du statut des associations de l’intervention sociale, relève le sociologue Bruno Michon.

Religion et discrimination

Article de Patrick Simon, Liza Rives, Nasar Meer, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1324, janvier-mars 2019, pp. 6-139.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Religion, Discrimination, Islam, Judaïsme, Ethnie, Voile religieux, Femme, Victime, Violence, Représentation sociale, Laïcité, Radicalisation, Image, France, Etat unis

Dans ses déclinaisons institutionnelles, spirituelles ou sociales, la religion – et singulièrement l’islam – est au coeur des débats de société dans de nombreux pays européens et outre-Atlantique. La crispation à l’égard de l’islam en France se lit dans de nombreux faits divers, dans les déclarations de certains commentateurs politiques et essayistes, et dans les sondages d’opinion. Le dernier sondage sur « les fractures françaises» réalisé en juillet 2018 par Ipsos pour la Fondation Jean Jaurès, Sciences Po et le journal Le Monde montre que, si 92 % des personnes interrogées pensent que la religion catholique est compatible avec les valeurs de la société française et 81 % pensent de même pour la religion juive, elles ne sont plus que 42 % à le penser pour l’islam. Les enquêtés sont également 73 % à trouver que la religion musulmane cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres alors qu’ils ne sont respectivement que 22 % et 21 % à le penser pour le catholicisme et le judaïsme. Ces perceptions relativement négatives de l’islam sont bien entendu influencées par le débat sur la laïcité, et la vague récente d’attentats qui a renforcé l’amalgame entre musulmans et terroristes, et plus généralement la conviction que l’intégrisme et la radicalisation à fondement religieux est propre à l’islam (47 % des personnes interrogées considèrent que l’islam «porte malgré tout en lui des germes de violence»).

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