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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’information, nerf de l’accueil

Article de Myriam Léon

Paru dans la revue Lien social, n° 1352, 2 au 15 janvier 2024, p. 10.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Accueil, Information, Marseille

Depuis 2015 à Marseille, une "Welcome map" - carte de bienvenue - favorise le partage d’expériences et de ressources répertoriées pour et par les migrant(e)s.

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La France, terre d'immigration depuis deux siècles

Article de Gérard Vindt

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 442, janvier 2024, pp. 88-90.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Migration, Approche historique, Étranger, Réfugié, Immigré, Travailleur immigré, Recensement

Depuis la révolution industrielle, la politique migratoire a été d'abord une politique de la main-d'œuvre, négligeant l'intégration des immigrés dans la société française.

Femmes en exil : péril d’une rive à l’autre

Article de Myriam Léon, Jérémie Rochas, Camille Schmoll

Paru dans la revue Lien social, n° 1337, 11 au 24 avril 2023, pp. 18-24.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Femme, Immigré, Exil, Violence, Abus sexuel, Viol, Trafic d'être humain, Accompagnement, Vulnérabilité, Soutien psychologique, Genre, Droit d'asile, Voyage, Précarité, Niger

Les femmes représentent la moitié des personnes exilées qui arrivent en Europe et elles ne suivent pas forcément des hommes. Isolées, elles sont particulièrement vulnérables pendant le voyage. Arrivées à destination, elles n’échappent pas à la précarité. En fait, tout au long de leur parcours, elles subissent des politiques qui favorisent les violences de genre.

-Femmes en exil : péril d’une rive à l’autre
-Esclavage moderne : libérer la parole des femmes exploitées
-Entretien avec Camille Schmoll : le projet de changer de vie

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Les catégories mobilisées dans l’étude des migrations et des migrants

Article de Lucie Lepoutre, Gwendoline Malogne Fer

Paru dans la revue Migrations société, vol. 34, n° 189, juillet-septembre 2022, pp. 13-157.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigré, Politique, Enquête, Méthodologie, Clandestinité, Statistiques, Mineur non accompagné, Droit d'asile, Association, Travail social, Hébergement, Intégration, Mère, Enfant de migrant, Origine, Ethnie, Maroc, Espagne, France, Finlande, Sénégal

Les contributions des sept auteures de ce dossier thématique — Pauline Adam, Cléo Marmié, Lucie Lepoutre, Chloé Ollitrault, Linda Haapajärvi, Christine Tichit et Rébecca Ndour — mettent en avant les apports méthodologiques et théoriques des analyses attentives aux interprétations et pratiques des catégories mobilisées dans l’étude des migrations et des migrants. Après avoir montré, dans une première partie, comment les catégories et les processus de catégorisation, qui sont au coeur des politiques publiques, font l’objet d’usages différenciés de la part des acteurs institutionnels et associatifs, nous nous intéresserons, dans une deuxième partie, à la façon dont les personnes « catégorisées » vivent et s’approprient ces catégorisations. La diversité de ces usages rend compte de la difficulté à concevoir à la fois le caractère rigide des catégories et le caractère évolutif des trajectoires migratoires des personnes. Cette
difficulté nous incite, dans une troisième partie, à tenir compte des rapports sociaux de genre, de classe et d’âge dans lesquels s’inscrivent
ces processus de catégorisation et, dans une dernière partie, à analyser les catégories dans leurs dimensions relationnelle, spatiale et temporelle.

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Artistes étrangers à Paris (1945-1972)

Article de Serge Guilbaut, Maureen Murphy, Nicolas Treiber, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1338, juillet-septembre 2022, pp. 3-173.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Artiste, Art, Culture, Immigration, Immigré, Approche historique, Théâtre, Musique, Littérature, Cinéma, Musée

Ce dossier accompagne l’exposition Paris et nulle part ailleurs. Artistes étrangers à Paris, 1945-1972. L’ampleur du sujet rendait illusoire une volonté de couvrir toutes les dimensions, aussi bien artistiques que thématiques. Le catalogue de l’exposition réunit des textes, sous la direction du commissaire de l’exposition Jean-Paul Ameline, sur la venue d’étrangers à Paris, les circulations internationales, les lieux de sociabilité, et présente les principaux éléments du parcours (textes de salle, chronologie, biographies). En écho, ce dossier d’Hommes & Migrations ouvre sur des domaines et des pistes complémentaires. Il aborde la catégorie socioprofessionnelle d’« artiste » immigré, plus que l’expression artistique. La recherche en histoire de l’art s’intéresse depuis longtemps aux liens entre migration et création, le cosmopolitisme parisien est un thème d’exposition devenu classique. Le Centre Pompidou a établi sa réputation sur la série d’expositions Paris-New York, Paris-Berlin, Paris-Moscou. Aujourd’hui encore, la fondation Giacometti accompagne des recherches sur ce thème à travers L’École des modernités, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) a comme domaine de recherche « histoire de l’art mondialisée », et un programme « Collectionneurs, collecteurs et marchands d’art asiatique en France 1700-1939 ». D’autres arts comme le jazz, la littérature, le cinéma, le théâtre et la danse sont ici étudiés, histoires souvent similaires d’une forme de création à l’autre. Enfin, sur un même sujet, l’exposition de Serge Guilbaut Paris pese a todos choisit un autre axe, chronologique.

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Les représentations sociales et professionnelles des jeunes migrants en quête de protection : accéder à la complexité pour transformer les pratiques professionnelles ?

Article de Marie Cassagnes Breidenbach

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 27, printemps 2022.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Mineur non accompagné, Droit d'asile, Représentation sociale, Travailleur social, Recherche-action, Pratique professionnelle

Les politiques migratoires posent un cadre d’intervention contraint pour les professionnels en charge de l’accompagnement des jeunes migrants en quête de protection. Les dimensions répressives et protectrices s’articulent au cœur de ce système marqué par la complexité. Par ailleurs, les représentations des jeunes migrants en quête de protection chez les professionnels en charge de leur accompagnement se structurent autour de positionnements antagonistes, portés par des appartenances sociales et institutionnelles plurielles. Cet article propose les résultats d’une recherche-action qui visait à transformer les pratiques par la rencontre et le dialogue d’acteurs et d’institutions différentes. Cette expérimentation sociale a finalement ouvert la voie à la portée dialogique des représentations sociales qui, dans la controverse et le conflit, peuvent permettre de réinterroger ses pratiques.

L'intégration des migrants primoarrivants

Article de Nathalie Levray

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 19/2615-20/2616, Semaines du 16 au 29 mai 2022, p. 53.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit des étrangers, Immigration, Migration, Immigré, Intégration, Politique sociale

Les orientations relatives aux migrants doivent s'appuyer sur des partenariats avec les collectivités. Une instruction du 25 janvier 2022 fixe aux préfets les grandes orientations en matière de politique d'intégration des étrangers primoarrivants.

Venir en aide aux déboutés du droit d'asile

Article de Frédéric Ballière

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3254, 8 avril 2022, pp. 36-37.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travailleur social, Immigré, Exil, Zone d'attente, Refus, Droit d'asile, Implication personnelle, Militantisme

Cadre de l’Apradis, organisme de formation spécialisé dans le secteur médico-social, Frédéric Ballière pointe le dilemme auquel sont confrontés les personnels qui accompagnent les demandeurs du droit d’asile, ainsi que leur mode d’action face au désengagement de l’Etat en la matière.

Des parcours migratoires aux positions économiques : ce que les migrations complexes changent à l’insertion des immigrés

Article de Louise Caron

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 63, tome 1, janvier-mars 2022, pp. 113-148.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Intégration, Sociologie, Immigré, Modèle, Économie

Cet article interroge ce qu’une meilleure prise en compte des expériences migratoires antérieures apporte à la compréhension des processus d’intégration des immigrés dans le pays de destination. En se fondant sur les données de l’enquête « Trajectoires et Origines » (TeO) (Ined-Insee, 2008-2009), il décrit d’abord la diversité des parcours géographiques passés des immigrés en France grâce à des analyses de séquences qui mettent au jour plusieurs formes de migrations complexes (transit de courte durée, transit de longue durée, épisodes migratoires épars avant l’arrivée en France, allers-retours après l’installation en métropole). Des régressions montrent ensuite en particulier que les trajectoires marquées par des migrations de transit sont associées à des situations économiques et résidentielles plus favorables en France. Différents mécanismes explicatifs sont discutés, comme l’hypothèse de disparités dans les ressources initiales et acquises au cours de la migration. Ces analyses confirment que la spécificité des trajectoires migratoires constitue une dimension supplémentaire pertinente pour rendre compte de l’hétérogénéité des positions socioéconomiques des immigrés.

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Des foyers de résidence surveillée

Article de Aïssatou Mbodj Pouye, Claire Lévy Vroelant, Elise Birchler, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 132, mars 2022, pp. 3-33.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Foyer d'hébergement, Évolution, Approche historique, Immigré, Cadre de l'intervention sociale, Résistance, Droits des usagers, Discrimination, Stigmatisation, Expulsion

Malgré leur fin annoncée depuis vingt-cinq ans et l’existence d’un plan national visant à les « traiter » pour les remplacer par des résidences sociales, les foyers de travailleurs migrants (FTM) n’ont pas véritablement disparu. Pour preuve, l’apparition d’une forme hybride : la « résidence sociale ex-FTM ». La transformation effective de ces espaces et des règles qui les régissent a donc en partie achoppé et elle s’accompagne pour leurs habitants d’une certaine continuité d’usages malgré l’augmentation du loyer et l’aseptisation de ces lieux désormais sans vie.

Revendication phare des luttes des foyers Sonacotra des années 1970, l’octroi aux résidents de foyer d’un statut de locataire n’a jamais été obtenu. Lieux des combats et de la mémoire de l’immigration, les foyers attestent de l’ampleur des contrôles exercés sur les immigrés, soumis à une surveillance et à des tracasseries administratives permanentes ; en somme de la continuité d’une gestion racialisée de ces populations. Du fait de l’inégalité du rapport de force avec les structures gestionnaires, la mobilisation des résidents est complexe. Mais des actions de résistance ont pu malgré tout infléchir dans certains foyers les projets visant à supprimer les espaces collectifs.

Machine à trier dans la ville financiarisée, le passage en résidence sociale facilite la sélection des personnes solvables et disposant d’un titre de séjour valide, abandonnant les autres à la sollicitude de compatriotes mieux lotis. Cette gestion renouvelée des immigrés par l’habitat sépare, isole, fragilise tout en protégeant les intérêts des promoteurs, des constructeurs et des structures gestionnaires de ces lieux.

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