Article de Anne Sophie Pezzino, Nathalie Marec Breton, Agnès Lacroix
Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 475-508.
Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Maladie génétique, Enfant handicapé, Handicap mental, Déficience cognitive, Lecture, Apprentissage, Maladie rare
Le syndrome de Williams (SW), maladie génétique rare admettant un handicap intellectuel, offre une occasion de mieux comprendre l’évolution des précurseurs phonologiques et visuels contribuant à l’activation des mécanismes de lecture. En effet, les déficits phonologiques et visuo-spatiaux semblent expliquer indépendamment une part de la variabilité dans l’installation du code écrit, malgré la préservation relative du lexique. Selon une approche multidimensionnelle, l’objectif de cette étude longitudinale sur trois ans était de repérer la nature et l’évolution des précurseurs phonologiques et visuels reconnus comme contribuant au bon développement de la maîtrise du code écrit. Nous avons rencontré une fois par an durant trois ans (3 temps), 7 jeunes avec SW âgés de 5 à 8 ans appariés, au cas par cas, à 30 enfants contrôles typiques selon le sexe et l’âge chronologique. Plusieurs tâches ont été administrées afin d’évaluer la connaissance du code et ses précurseurs phonologiques (épi- et méta-phonologie, mémoire auditivo-verbale et dénomination rapide) et visuels (raisonnement visuo-spatial et attention visuelle). Les résultats indiquent que l’évolution atypique et retardée de certains précurseurs conduit à un décalage temporel dans l’activation des mécanismes de lecture et, par conséquent, des trajectoires développementales de l’installation du code écrit dans ce syndrome. Notre discussion s’orientera vers une classification possible des trajectoires développementales, selon une approche multidimensionnelle des variabilités observées dans la maîtrise du code écrit.
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Article de Patrick Brunet, Catherine Dessaint, Claire Dessaint, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 482-483, juillet-août 2016, pp. 61-73.
Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Travail de nuit, IME, Relation professionnelle, Équipe éducative, Identité professionnelle, Professionnalisation, Handicap mental, Surveillant de nuit, Reconnaissance, La vie active, IME Georges Meilliez, Pas de Calais, Hénin Beaumont
Si, effectivement, certaines nuits dans l'institution, sont sans histoire, ce temps de vie n'est pas un espace de quiétude et de tranquillité. Il se joue tant de choses pendant cette période...