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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Tout est possible entre adultes consentants...

Article de Michel Brioul

Paru dans la revue Empan, n° 112, décembre 2018, pp. 56-61.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Sexualité, Consentement, Psychopathologie, Handicap mental, Abus sexuel, Corps

La liberté qui est réputée assortie à la sexualité humaine ne va pas de soi… pour les personnes handicapées tout particulièrement. Vulnérables en raison de leurs déficiences et/ou des psychopathologies dont elles souffrent, elles peuvent se trouver en difficulté : la sexualité s’avère pour certains davantage source d’angoisse que de jouissance. Par ailleurs, ils risquent d’être victimes d’abus, leur consentement étant sujet à caution. Ces réalités rendent nécessaire la réflexion clinique individuelle avant d’affirmer l’universalité de l’accès banalisé à la sexualité.

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La sexualité en institution

Article de Pierre Brice Lebrun

Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 108-113.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sexualité, Institution, Majorité, Homosexualité, Droit, Consentement, Inceste, Harcèlement sexuel, Mineur, Handicap, Assistance, Établissement social et médicosocial

Aucune disposition légale ne limite les relations sexuelles entre mineurs : l’âge de la majorité sexuelle – fixée à 15 ans pour les filles et les garçons – n’est pas l’âge à partir duquel un mineur peut avoir des relations sexuelles, mais celui à partir duquel il peut avoir des relations sexuelles avec un majeur. Les relations sexuelles entre mineurs – comme les relations sexuelles entre majeurs, fussent-ils handicapés, usagés, défaillants, déficients, vieillissants – ne peuvent donc en aucun cas être interdites, ou faire l’objet de réunions, d’échanges, de transmission, ou de mentions au dossier, elles ne peuvent être évoquées devant les parents, tuteurs ou autres « représentants légaux », vrais ou supposés, qui n’ont bien évidemment jamais à donner leur accord.

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