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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La nuit en établissement

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Damien Lecocq, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 29, septembre-octobre 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Établissement pour personnes âgées, Établissement pour personne handicapée, Travail de nuit, Surveillant de nuit, Accompagnement, Usager, Trouble du sommeil, Trouble du comportement, Pratique professionnelle, Activité, Rythme, Santé, Maladie, Conditions de travail, EHPAD, Assistant de soins en gérontologie, Nuit

Niveau de responsabilité élevé, autonomie, rigueur : les qualités du travail de nuit requièrent inévitablement de l'expérience pour les professionnels qui accompagnent, en effectif réduit, des personnes âgées ou en situation de handicap. Intervenant sans la présence de leur hiérarchie et sans le soutien des équipes pluridisciplinaires, les travailleurs de nuit dits "veilleurs" ont longtemps été mal considérés... et cantonnés aux rondes et autres surveillances d'usagers alités ou endormis. Mais force est de constater que, la nuit, dans les les institutions, le silence et le sommeil ne règnent pas sans partage. Il y a les insomnies, les déambulations, les angoisses, les troubles du comportement, les fins de vie et autres urgences médicales à gérer : autant d'imprévus qui demandent réactivité et maîtrise de soi. Au fil des années, l'accompagnement de nuit a évolué. Les pratiques professionnelles ont changé, comme c'est aussi le cas pour les interventions en journée. Dans de nombreux établissements, les résidents ne sont plus couchés avant le départ des équipes de jour. Des activités en groupe ou individuelles sont proposées au cœur des soirées et même au milieu de la nuit, avec toutefois toujours le même objectif : accompagner les usagers vers l'endormissement. La collectivité veille de plus en plus sur le rythme des usagers et la qualité de leur sommeil, mais également sur la santé des professionnels. Et pour cause, les différents rapports ont mis en évidence les effets néfastes sur la santé du travail de nuit. Problèmes de sommeil, troubles métaboliques, prises de poids, diabète, cancers, maladies coronariennes... Cette liste non exhaustive interroge. Les rapports nationaux et d'expertise ne peuvent donc plus être ignorés. C'est pour cette raison que, sur le terrain, de nouvelles organisations voient le jour. Si la continuité de service est toujours recherchée, l'amélioration des conditions de travail pour les équipes de nuit, tout comme le respect du rythme des résidents, fait désormais partie des priorités de l'accompagnement nocturne en établissement.

Quand les mots font défaut

Article de Damien Lecocq

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 28, juillet-août 2020, pp. 27-28.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Communication, Communication non-verbale, Polyhandicap, Handicap moteur, Handicap mental, Foyer d'accueil médicalisé, Équipe soignante, Formation, Outil, COGHAMO (Codes gestuels pour handicaps moteurs)

Chez les personnes atteintes de polyhandicap, on peut constater un repli social important ; la motricité est perturbée rendant l'interprétation des gestes difficile auxquelles s'ajoute la déficience mentale. Leurs corps ne renvoyant pas les signaux habituels, leur reconnaissance est difficile. De cette situation de dépendance découle une situation fusionnelle (avec la famille, les professionnels) au sein de laquelle ne peut s'établir la communication. Du développement de la cognition dépendra la possibilité à communiquer.

Les usagers face au poids des établissements

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Damien Lecocq, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 26, mars-avril 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Grand âge-Vieillissement, Usager, Droits des usagers, Établissement social et médicosocial, Établissement pour personnes âgées, Accompagnement, Rythme, Innovation, Vie quotidienne, Pratique professionnelle, Adaptation, Bientraitance, Projet d'établissement, Individualisation, Animation

Uniformisation et standardisation : deux concepts qui ne devraient pas s'appliquer à l'accompagnement de personnes fragilisées par l'âge ou la maladie. Et pourtant, pendant longtemps, les professionnels ont enchaîné les levers, les toilettes, les aides aux repas, sans trop s'interroger sur le rythme des usagers. Cette organisation bien huilée répondait avant tout à une règle édictée par la collectivité et nécessaire à son bon fonctionnement. Depuis quelques années, de nouvelles pratiques émergent. Pourquoi ne pas attendre le réveil du résident pour accompagner son lever ? Pourquoi ne pas suivre son avis de faire sa toilette au lavabo plutôt que de prendre une douche ? Et pourquoi ne pas proposer une activité nocturne pour les insomniaques ? L'humanitude ou encore le "comme à la maison" sont deux philosophies qui commencent à essaimer dans certaines structures qui ont décidé d'innover, de tester une autre organisation. Sans moyen ou personnel supplémentaire d'ailleurs, mais avec une direction décidée à suivre une autre voie, à prôner un autre accompagnement après avoir convaincu les équipes, les avoir sensibilisées, formées et surtout leur avoir donner des outils. Evidemment, l'institution ne sera jamais la reproduction de X domiciles. Le "comme à la maison" est un leurre en établissement. Mais un peu de souplesse, d'écoute et d'adaptabilité peut tout changer pour l'usager qui n'est alors plus broyé sous le poids de la collectivité et peut ainsi conserver un peu de ses habitudes.

Prendre plaisir à travailler en MAS

Article de Damien Lecocq

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 21, mai-juin 2019, pp. 23-24.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, MAS, Polyhandicap, Vie quotidienne, Équipe soignante, Compétence, Plaisir, Accompagnement, Personne handicapée

Les maisons d'accueil spécialisé (MAS) sont composées d'une équipe pluridisciplinaire permettant de prendre en compte les besoins particuliers des résidents. Face au polyhandicap et aux difficultés sur le plan de l'autonomie, un degré de dépendance conséquent pour tous les soins de base et les actes de la vie quotidienne, est-ce que les professionnels peuvent répondre aux besoins personnels tout en se préservant de l'usure professionnelle ? Oui, grâce à la complémentarité entre savoir-faire et savoir-être.

Inclusion : rêve ou réalité ?

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Marcel Nuss, Yves Cougouleet al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 17, septembre-octobre 2018, pp. 7-18.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Personne handicapée, Personne âgée, Intégration, Concept, Évolution, Société, Législation, Expérimentation, Innovation, Territoire, Intervention sociale, Travailleur social, Formation, Institution, Inclusion

Pendant longtemps, le concept d'intégration a été privilégié en France, mais depuis quelques années, c'est l'inclusion qui émerge. Au-delà d'une évolution lexicale, c'est bien une révolution de l'accompagnement qui est prônée. Et pour cause, si l'intégration suppose que la personne en situation de handicap "entre dans le moule" et s'adapte à son environnement, avec l'inclusion c'est le contraire. La société doit ainsi s'adapter aux particularismes de chaque individu. Cette évolution récente des mentalités en France s'est progressivement développée, soutenue par des textes législatifs, que ce soit la loi handicap du 11 février 2005 et récemment la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement (ASV).
(...) L'inclusion n'est pas encore une réalité en France, elle n'est pas non plus un rêve inatteignable, puisque sur certains territoires, de nettes avancées sont d'ores et déjà opérationnelles. Reste que la mue des professionnels devra être accompagnée d'une formation solide, de la création de nouveaux métiers comme c'est le cas de l'assistance au projet de vie. Toutefois, la médiation entre vie ordinaire et vie institutionnelle ne dépend pas que des acteurs du secteur, des usagers ou des aidants familiaux ; c'est l'ensemble de la société qui doit s'ouvrir davantage permettant un autre accompagnement, dans une démarche équitable de traitement.

Petit-déjeuner Snoezelen en équipe

Article de Damien Lecocq

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 15, mai-juin 2018, pp. 27-28.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Accompagnement, Personne handicapée, Sens, Vue, Odorat, Toucher, Ouïe, Éveil, Méthode, Bien-être, Snoezelen (Méthode)

Un espace de détente et d'éveil des sens offre à des personnes en situation de handicap la possibilité de renouer un lien paisible avec elles-mêmes. Les sensations visuelles, olfactives, tactiles, auditives sont sollicitées par des dispositifs, des matières variées. La mise en place d'un petit-déjeuner Snoezelen a mobilisé l'ensemble des professionnels de l'institution avec la volonté de former toute l'équipe à cette méthode d'accompagnement non médicamenteuse dans une ambiance détendue.

La personnalisation de l'anniversaire

Article de Damien Lecocq

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 6, novembre-décembre 2016, pp. 27-28.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Culture-Loisirs, Fête, Établissement social et médicosocial, Animation sociale, Personne handicapée, Projet individualisé, Accompagnement, Foyer d'accueil médicalisé, Théâtre

Pourquoi les fêtes d'anniversaire sont-elles aussi importantes ? Ce rendez-vous incontournable est une occasion de rassembler ses amis, sa famille autour d'un gâteau mais aussi de partager rires et confidences. Dans le cas des foyers d'hébergement de personnes handicapées, fêter son anniversaire est symbolique pour tout un tas de choses. En effet, l'anniversaire est un prétexte à la convivialité, à prendre soin de soi, à penser à ce que l'on veut. Toutefois, l'anniversaire peut aussi être un moment douloureux où l'absence de certaines personnes fait un peu plus mal que d'ordinaire.