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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Vieillissement et spiritualité en EHPAD. Penser la singularité du sujet âgé

Article de Léa Merchez

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 409, mars-avril 2024, pp. 75-80.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Spiritualité, EHPAD, Religion, Laïcité

Si la spiritualité et la religion relèvent du domaine du privé et de l’intime, qu’en est-il pour la personne âgée dépendante vivant en institution ? Comment ce besoin est-il pris en considération par les soignants ? Face aux dysfonctionnements qui peuvent conduire à une sorte de négation du sujet en institution, l’auteure rappelle l’importance de la notion de libre choix et insiste sur le rôle du psychologue auprès de chacun des protagonistes pour créer des espaces de parole et penser la singularité du sujet âgé.

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La sexualité en unité cognitive et comportementale

Article de Isabelle Laffite, Dahlia Nabti, Nathalie Schwald

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 41-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Sexualité, Gériatrie, Déficience cognitive, Maladie d'Alzheimer, Consentement, Éthique, Équipe pluridisciplinaire, Équipe soignante, Responsabilité, Hôpital, OMS, Trouble du comportement, Trouble du langage, Affectivité, Intimité, Vulnérabilité, Trouble de la sexualité, Représentation sociale, Formation, Accompagnement, Étude de cas

La sexualité en gériatrie pose des dilemmes éthiques, notamment pour les patients atteints de troubles cognitifs. Quelle est la place du consentement, de la présomption de compétence et de la responsabilité des soignants ? Un outil structurant ces questions a facilité les décisions collectives en unité cognitive et comportementale pour un accompagnement respectueux des relations intimes entre patients. Une réflexion continue reste essentielle pour une prise en charge optimale.

Un point de vue gériatrique sur le sixième rapport de synthèse du Giec

Article de Pierre Gay, Eric Pautas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 37-40.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Gériatrie, Gérontologie, Expertise, Milieu naturel, Environnement, Changement, Santé, Mortalité, OMS, Prévention, Pollution, Maladie cardiovasculaire, Risque, Déficience cognitive, Cancer, Climat

Le changement climatique s’accompagne de multiples conséquences prévisibles sur les écosystèmes et les populations, et notamment des conséquences sanitaires qui pourraient avoir un impact particulier sur les populations les plus âgées. Les événements climatiques extrêmes, dont les vagues de chaleur, s’accompagnent d’une morbi-mortalité plus élevée chez les personnes âgées. La pollution de l’air a un retentissement délétère sur des maladies associées au vieillissement ou plus fréquentes avec l’âge. Les conséquences du changement climatique sur la santé doivent être anticipées car elles nécessiteront une adaptation des systèmes de soins qui pourrait particulièrement intéresser la médecine gériatrique.

La méditation pleine conscience et l'art-thérapie au service des patients souffrant de la maladie d'Alzheimer ou syndromes apparentés et leurs aidants

Article de Christelle Filleau, Emma Febvre Richards, Roxane Fabre, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 27-34.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, Prise en charge, Art-thérapie, Maladie d'Alzheimer, Aidant, Anxiété, Trouble du comportement, Recherche, Approche clinique, Méthode, Étude de cas, Analyse comparative, Démence sénile, Nice

La maladie d’Alzheimer affecte près de trois millions de Français et exige la formation des professionnels de santé et des aidants. Notre étude souligne l’intérêt de soutenir un programme adapté reposant sur la méditation pleine conscience, afin de diminuer l’anxiété et le stress du patient et de son aidant.

L'infirmière face aux cris récurrents

Article de Eric Maeker, Magali Franchet, Bérengère Maeker Poquet

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 24-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, Maladie d'Alzheimer, Prise en charge, Infirmier, Trouble du comportement, Approche clinique, Étude de cas, Évaluation, Urgence, Stimulation, Aidant, Équipe soignante, Soin, Suivi médical, Psychologie

Les cris récurrents ou l’agitation vocale compliquent les prises en charge gériatriques et psychogériatriques. Ils comptent parmi les symptômes psychocomportementaux et accompagnateurs des maladies neurocognitives. De réputation difficile de prise en charge, ils répondent à une approche globale pharmacologique et non pharmacologique. Comment l’équipe soignante peut-elle réagir en présence de ces troubles en l’absence de médecin ?

Mise en place, déroulement et évaluation des INM dans le cadre du projet "Bien vieillir"

Article de Anne Julie Vaillant Ciszewicz, Cassandra Quin, Olivier Guérin, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 13-23.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, Gérontologie, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Maintien à domicile, Trouble du comportement, Suivi médical, Institution, EHPAD, Évaluation, Méthode, Recherche, Outil, Approche clinique, Mémoire, Stimulation, Thérapie, Analyse comparative, Sens, Attention, Communication, Art-thérapie, Étude de cas, Atelier, Émotion, Attachement, Hôpital, Nice

Les interventions non médicamenteuses (INM) sont recommandées en première intention en gérontologie pour répondre aux symptômes psychologiques et comportementaux de la démence. Cet article illustre les INM mises en place, leur déroulement et leur méthode d’évaluation dans le cadre du projet “Bien vieillir” du centre hospitalier universitaire de Nice.

Les bienfaits de la lecture à voix haute dans les services et institutions de gériatrie

Article de Véronique Guichardet, Louise André, Eugénie Biehler, François Maréchal

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 10-12.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, EHPAD, Lecture, Voix, Écoute, Approche historique, Bien-être, Mémoire, Thérapie, Stimulation, Comportement, Lien social, Suivi médical, Prise en charge

Le nombre de patients âgés hospitalisés dans les services et institutions de gériatrie de façon transitoire ou permanente augmente. Nous pouvons constater chez ces patients que les manifestations thymiques, comme la dépression, ou encore les troubles du comportement, ou l’ennui réactionnel à l’hospitalisation sont fréquents. Nous savons également que les thérapeutiques médicamenteuses mises en place pour ces symptômes sont parfois source d’iatrogénie et peuvent manquer d’efficacité. C’est pourquoi le recours aux thérapies “non médicamenteuses” est intéressant. Et si la lecture à voix haute pouvait faire partie de la prise en charge de nos patients âgés ?

Interventions non médicamenteuses

Article de Tristan Cudennec, Véronique Guichardet, Laura Lantermino, Bérengère Maeker Poquetet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 9-35.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, Médicament, Traitement médical, Lecture, Stimulation, Mémoire, Trouble du comportement, Prise en charge, Approche cognitive, Recherche, Évaluation, Analyse comparative, Art-thérapie, Aidant, Suivi médical

Souvent légitime, le médicament est avant tout une chance, y compris pour la personne âgée. Son premier déterminant dans cette population est la polypathologie. Mais la polymédication va favoriser le risque d’iatrogénie et renforcer la possibilité de survenue d’effets indésirables et de mauvaise observance thérapeutique. En gériatrie, la prescription médicamenteuse doit respecter certaines règles : le médicament utilisé doit avoir démontré son efficacité, et il convient de ne pas utiliser de médicaments dont les risques sont plus importants que les bénéfices attendus. Cependant, il existe de très nombreuses alternatives non médicamenteuses permettant d’optimiser le soin auprès de personnes âgées, notamment lorsqu’il existe des troubles neurocognitifs.
En 2011, la Haute Autorité de santé a proposé un rapport traitant du développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées. Ce dernier abordait plusieurs problématiques limitant le développement de telles pratiques : un mode de financement des soins peu incitatif, des médecins et des patients mal informés sur ces thérapeutiques et sur leurs modalités de recours, ainsi qu’un manque d’adhésion à leurs recommandations ou encore un impact des inégalités socio-économiques sur le suivi de ces thérapeutiques.
Aujourd’hui, les interventions non médicamenteuses, qu’il s’agisse de prévention ou de stratégies non pharmacologiques d’optimisation du soin, sont devenues des modalités reconnues dans la prise en charge des patients, notamment lorsqu’il existe des troubles neurocognitifs et des troubles du comportement associés. Ils seront adaptés aux capacités de communication de la personne, ainsi qu’à son état émotionnel. Ils font désormais partie intégrante du parcours de soins !

Fin de vie, mort et domicile : mieux accompagner les professionnels

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Boris Lassagne, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 36, décembre 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Accompagnement de fin de vie, Aidant familial, Aide à domicile, Équipe soignante, Fin de vie, Hospitalisation à domicile, Maintien à domicile, Mort, Soins palliatifs, Tabou, Technologie numérique, Personne âgée, Malade

A l’heure du dernier souffle…Si les différents textes législatifs ont favorisé la possibilité de finir ses jours dans son environnement familial avec le déploiement progressif de l’hospitalisation à domicile (HAD) et des équipes mobiles en soins palliatifs- largement insuffisantes sur l’ensemble du territoire-, force est de constater que cette option reste minoritaire en France. La mort est un sujet tabou, chassé hors de l’espace social. Accompagner un proche en fin de vie est une épreuve. Et rien ne doit s’improviser dans ce moment si particulier : posture, vocabulaire, façon de communiquer ; des clefs essentielles pour mieux vivre la relation à l’autre et avoir des réponses adaptées. Avec "un temps du mourir" qui s’allonge, des cas de plus en plus complexes de fin de vie, les professionnels ont plus que jamais besoin de soutien. Si des plateformes d’écoute dédiées aux aidants familiaux ou professionnels se sont structurées, l’absence institutionnalisée des psychologues à domicile interroge forcément. A l’aube d’une discussion parlementaire sur la fin de vie, le débat ne devra pas se limiter aux pro et anti-euthanasie. Les acteurs du domicile attendent de voir leur rôle renforcé pour devenir de véritables vigies.

Un tiers étranger dans le couple âgé. L’externalisation d’une maladie neuro-évolutive comme levier thérapeutique pour soutenir la relation conjugale

Article de Emmanuelle Ballarin Chamillard

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 4, décembre 2023, pp. 295-316.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Couple, Personne âgée, Thérapie, Maladie évolutive, Aidant familial, Éthique, Gérontologie

Nous discuterons dans cet article de comment une maladie neuro-évolutive s’immisce dans la vie du couple en tant que tiers étranger. Nous proposons à partir de trois situations cliniques, de rendre compte d’une nouvelle pratique clinique en gérontologie inspirée des thérapies narratives notamment l’externalisation du problème grâce à l’utilisation des objets flottants (Caillé et Rey, 2004). Hortense nous montrera les répercussions positives du processus d’externalisation sur le couple conjugal. Paul nous permettra d’illustrer la puissance du tiers étranger qui conduit le couple conjugal à une mutation relationnelle. Enfin, nous verrons avec Agathe que le couple adopte une position défensive face au tiers étranger en choisissant le repli.

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