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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Combattre les solitudes

Article de Alexandra Marquet, Sarah Bos, René Raguenès, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 56, novembre 2019-janvier 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Aide à domicile, Maintien à domicile, Formation, Personne handicapée, Personne âgée, Isolement, Lien social, Vulnérabilité, Intergénérationnel

A l'heure où rester à domicile, coûte que coûte, est devenu la priorité n° 1 des Français vieillissants, qui rejettent la vie en établissement, force est de constater que la perte d'autonomie chez soi n'est pas la panacée. Les pathologies, les troubles cognitifs, le veuvage, l'éloignement des proches ou encore la raréfaction de la "cohabitation intergénérationnelle" se sont soldés progressivement par un sentiment de solitude voire plus grave par une situation d'isolement. Face à une population vulnérable, repliée sur elle-même, les aides à domicile peuvent rencontrer des difficultés pour trouver leur place, créer du lien et tout simplement intervenir en toute sérénité. Dans ces situations plus compliquées, les professionnels de terrain seuls ne peuvent pas s'appuyer sur un collègue, sur une psychologue ou un responsable qui les conseillerait ou reprendrait la main. D'où un sentiment de ne pas toujours être à la hauteur, de ne pas savoir comment réagir qui laisse place à la frustration. S'ils interviennent pour une aide à la toilette ou au repas, des courses, c'est avant tout le lien social qui est recherché par l'usager. Or, cet objectif passe (parfois) à la trappe, faute de formation et de temps. Et pourtant, des solutions existent, des expérimentations sont menées pour justement combattre cette double solitude qui mine la population et le secteur. (...)

Des diplômes à adapter ?

Article de Alexandra Marquet, Sarah Bos, Sylvie Schrepel, Sylvie Guillemotet al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 52, novembre 2018-janvier 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Formation, Grand âge-Vieillissement, Diplôme, Accompagnant éducatif et social, DEAES, Réforme, Adaptation, Formation, Professionnalisation, Aide à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Accompagnement

(...) Si la proportion de salariés non diplômés recule depuis dix ans dans le secteur de l'aide à domicile, selon une étude de la DARES publiée en août dernier, ils étaient toujours 42,8 % à ne pas avoir de diplôme, contre 16,6 % pour l'ensemble des salariés. C'est dire la marge de manœuvre. Face aux problématiques rencontrées à domicile par des salariés isolés, les spécialités au sein des diplômes se multiplient, que ce soit l'accompagnement de la fin de vie, la gestion des troubles cognitifs..., mais faut-il encore pouvoir y accéder. Si finalement les diplômes se sont progressivement adaptés, la création en 2016 du diplôme d'Etat d'accompagnement éducatif et social (DEAES) illustre une réalité : le domicile est boudé par les candidats contrairement à l'accompagnement en établissement. Preuve d'un désamour ? Avant tout d'un manque de connaissance illustrant un manque d'attractivité certain de ce secteur qui peine à recruter et qui parfois doit refuser l'accompagnement d'usagers, faute de salariés. Ce manque de reconnaissance s'explique par une méconnaissance de ces métiers tant de fois redéfinis. Et pourtant à l'heure où usagers, aidants, gestionnaires, associations ou Fédérations, politiques sont conscients des efforts à faire pour créer les conditions d'une société inclusive, l'accompagnement à domicile devrait être en plein boom et pas en berne.

Rythmes de travail : quelles améliorations possibles ?

Article de Alexandra Marquet, Sarah Bos, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 54, mai-juillet 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aide à domicile, Maintien à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Personne handicapée, Accompagnement, Conditions de travail, Rythme, Auxiliaire de vie sociale

Arriver à domicile et "badger" avec son Smartphone. Ne surtout pas perdre de temps. 30 minutes chrono (et pas une de plus) pour une toilette, une aide à l'habillage... Ce n'est pas simple, qui plus est quand il s'agit d'accompagner une personne âgée vieillissante en perte d'autonomie ou une personne en situation de handicap. Puis courir vers un autre domicile. Avoir des horaires serrés et enchaîner les missions. C'est le quotidien des auxiliaires de vie qui sont confrontés à des temps d'intervention restreints pour des missions qui exigent du temps... A l'heure où la personnalisation de l'accompagnement devrait primer, les professionnels doivent faire face à un découpage standardisé des horaires. Le rythme de travail est au coeur des préoccupations, de la fatigabilité, des arrêts maladies, du turn-over. Le récent rapport Libault, remis à la ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzin, prône un changement de modèle mais, en attendant, les professionnels continuent à accompagner sur un rythme effréné. (...)

Savoir communiquer

Article de Alexandra Marquet, Sarah Bos, Isabelle Vignaud, René Ragueneset al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 53, février-mars-avril 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aide à domicile, Aidant familial, Communication, Communication non-verbale, Famille, Formation, Lien social, Maintien à domicile, Usager

A domicile, la communication prend une dimension particulière. Et pour cause, le professionnel intervient la plupart du temps seul. Isolé, il ne peut s'appuyer sur un collègue pour entrer en contact avec la personne accompagnée. S'il est généralement formé pour un acte de la vie quotidienne, un soin, une animation, est-il vraiment prêt à communiquer lors de ce face-à-face sachant que la communication va lui permettre de créer un lien, d'établir une relation de confiance, si importante quand on intervient au cœur de l'intimité d'une personne, qui plus est, fragilisée par la maladie ou par la vieillesse ?... Il doit aussi pouvoir décrypter les réactions des usagers qui ne parlent plus, qui ne parlent pas ou qui ne sont pas cohérents. Du tact, de l'observation, de la délicatesse... le savoir-être sera évidemment central au même titre que le savoir-faire. Au-delà de l'usager, à domicile, le professionnel doit aussi communiquer avec l'entourage (conjoint, enfant...). Communiquer avec les aidants, mais pas seulement... avec aussi les autres professionnels du domicile ou avec des collègues qu'il ne voit pas quotidiennement... La communication n'est pas innée. Elle nécessite de la formation, de l'expérience, des échanges de pratiques professionnelles, du recul, de la réflexion... Autant de paramètres que les acteurs du domicile aimeraient pouvoir bénéficier pour renforcer la qualité de leur intervention et se sentir mieux dans leur quotidien professionnel.

Dépendance : avis de tempête en Martinique

Article de Sarah Bos

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3053, 23 mars 2018, pp. 22-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Prise en charge, DOM-TOM, Aide à domicile, Évaluation, Martinique

Les jeunes générations s’exilant massivement vers la métropole, la Martinique est le département le plus vieux de France, ce qui remet en cause le modèle familial de prise en charge des personnes âgées et handicapées. De ce fait, le nombre de places en institution est faible et ne peut pas répondre à la nouvelle demande qui apparaît. Explication d’une crise sous les tropiques.