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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Quelques mots sur les troubles qui nous troublent

Article de Jérôme Pellissier

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 34, juillet-septembre 2019, pp. 13-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Personne âgée, Vieillissement, Trouble du comportement, Observation, Interprétation, Prévention, Environnement

A quoi bon dresser une liste des symptômes comportementaux et psychologiques dans les démences dites plus simplement "troubles du comportement" ? L'essentiel est notre capacité à nous interroger sur les conduites troublées et notre vigilance quant à celles de ces conduites qui risquent de passer facilement inaperçues : car si nous ignorons rarement les conduites dérangeantes, d'autres conduites peuvent ne pas attirer notre attention. D'où la nécessité de considérer toute modification par rapport au comportement habituel de la personne.

Quand les jardins prennent soin de nous

Article de Jérôme Pellissier

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 13-14.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Jardinage, Soin, Thérapie

Les jardins thérapeutiques ont depuis quelque temps le vent en poupe. Tant mieux ! Mais soyons prudents, parce qu'il est possible d'appeler jardin thérapeutique un peu tout et n'importe quoi. Et entre ceux qui utilisent l'expression dès que sont présents devant l'Ehpad un petit bout de pelouse et un bac de jardinage surélevé, et ceux qui affirment qu'un jardin n'est thérapeutique que s'il contient certains aménagements ou modules (qu'ils commercialisent), beaucoup de place pour le flou.

Jardins thérapeutiques : pour quels bénéfices ?

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Jérôme Pellissier, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 33, avril-juin 2019, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Jardinage, Thérapie, EHPAD, Lien social, Mémoire, Animation sociale, Dépendance, Association Aid'Aisne

A l'heure où l'été arrive et où les jours rallongent, les espaces verts sont pris d'assaut par les jardiniers. Mais une fois la perte d'autonomie constatée, et la dépendance installée, de nombreuses personnes âgées sont contraintes de cesser de jardiner. Certaines à domicile n'ont plus de potagers ou de massifs de fleurs, qui demandent trop d'entretien, quand d'autres, une fois institutionnalisées, restent cloîtrées entre les murs de l'établissement, assises devant la télé. Et pourtant, depuis quelques années, les soignants misent de plus en plus sur les thérapies non médicamenteuses dont les jardins dits "thérapeutiques" font partie. Plantations, récoltes, fleurs, plantes aromatiques, légumes, fruits, stimulation autour des sens, chemins permettant de travailler la proprioception ; autant d'activités qui sont proposées en extérieur, à l'air libre... loin de la pesanteur ressentie en établissement et du brouhaha du collectif. C'est alors l'occasion de se retrouver dehors pour discuter, se remémorer des souvenirs, partager des techniques et pourquoi pas côtoyer des poules, chats et autres animaux de compagnie. Pour quels résultats ? Le premier indice c'est l'ambiance plus détendue, le bien-être et le plaisir ressentis par tous... des échanges qui se nouent entre résidents, avec les soignants ou encore avec les familles. Ceux qui ont testé constatent une diminution de la fréquence des chutes, des accidents, une amélioration des compétences cognitives, une baisse des troubles du comportement, de l'agitation, un meilleur sommeil et surtout une baisse des prescriptions médicamenteuses. Rompre l'isolement et partager, c'est aussi ce qui manque actuellement aux personnes vivant encore à domicile, mais en perte d'autonomie. (...) Le jardin partagé peut être une solution... mais les services d'aide à domicile sont encore peu nombreux à avoir opté pour ce projet...

L'éthique au cœur de l'accompagnement

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Jérôme Pellissier, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 29, avril-juin 2018, pp. 11-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Dépendance, EHPAD, Empathie, Équipe soignante, Éthique, Liberté, Personne âgée, Vie quotidienne, Vieillissement, Bientraitance, Care, Feil (Naomi)

L'éthique ne se décrète pas, mais il est dans tous les esprits. Et pourtant quelle définition exacte apporter à ce terme, dans les actes de la vie quotidienne, face aux problématiques rencontrées comme les déambulations, les refus de soins, les réactions dites agressives, les cris ? Dans de nombreux établissements, les équipes épuisées sont souvent désarmées. Les solutions passent encore dans certaines structures par des prescriptions médicamenteuses, notamment des anxiolytiques, alors même que les risques iatrogènes sont connus, ou par des contentions pour éviter des chutes. Or, une autre voie existe, ou plutôt des alternatives sont possibles. Certification Afnor, validation de Naomi Feil, méthode Montessori, Humanitude : autant d'accompagnements, gages de bientraitance.