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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Gestion des consommations, gestion de l’information : la régulation familiale de l’usage des psychotropes chez les jeunes

Article de Ludovic Gaussot, Nicolas Palierne

Paru dans la revue Agora, n° 84, 2020 [1], pp. 23-39.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Relation familiale, Relation enfant-parents, Accompagnement, Autonomie, Jeune, Vie privée, Consommation, Psychotrope, Non-dit, Mensonge

Cet article étudie les relations familiales autour de la gestion des sorties et des consommations de psychotropes des jeunes. Il s’agit de questionner l’articulation entre les sorties et les consommations juvéniles, l’information qui circule autour, le genre et le fonctionnement familial. Loin de la transparence totale souvent affichée, tout un jeu pragmatique et rhétorique prend place autour de la confiance et des divulgations sur les sorties et les consommations, qui structure autant les pratiques que les échanges sur les pratiques. L’autonomisation des adolescents confronte la confiance à un paradoxe : celui de normaliser le recours au secret, voire au mensonge, dans une relation prônant la transparence communicationnelle.

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La marche en ville comme soin : un accompagnement thérapeutique basé sur des sorties urbaines avec des enfants suivis en hôpital de jour pédopsychiatrique

Article de Annaïg Gilet, Maryline Quiniou, Myriam Tripon

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 129, janvier-mars 2016, pp. 99-107.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Enfant, Milieu urbain, Accompagnement, Thérapie, Sport

Cela a émergé au cours d’une prise en charge individuelle avec un jeune patient psychotique. Nous le recevions deux heures par semaines, deux heures autour d’une médiation centrée sur des activités manuelles. Il est rapidement apparu que ce dispositif ne fonctionnait pas, ce jeune passait son temps à courir autour du patio, monter et descendre inlassablement les escaliers, et il était difficile de contenir son agitation. Son discours était chaotique, il se sentait menacé. L’intérieur paraissait enfermant, angoissant. Les semaines se succédaient, et le même scénario se répétait sans cesse.

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