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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 6 sur un total de 6

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Des mères incarcérées avec leur enfant : un statut suprême mais paradoxal

Article de Corinne Rostaing

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 83, septembre 2019, pp. 58-67.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Parentalité, Maternité, Prison, Détenu, Statut, Jeune enfant, Nourrisson

Si la maternité a toujours constitué le « statut suprême » en prisons de femmes, le fait pour les mères d’être incarcérées avec leur enfant constitue une condition à la fois avantageuse et ambiguë. À partir de l’étude de la nursery de Fleury-Mérogis dans les années 1990, nous montrerons les avantages et limites de cette situation.

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L’autorité parentale sur un enfant de 18 mois en prison, un exercice sous tension

Article de Ariane Amado

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 83, septembre 2019, pp. 50-57.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Nourrisson, Jeune enfant, Prison, Autorité parentale, Droit de la famille

En France, les femmes détenues ayant accouché durant leur incarcération ou juste avant d’être emprisonnées peuvent garder leur enfant auprès d’elles en prison jusqu’à l’âge de 18 mois. Bien qu’il vive en détention, l’enfant n’est pas détenu. Comment s’exerce l’autorité parentale de la mère détenue et de son autre parent sur ces enfants ? Les prérogatives de chaque parent font l’objet d’une protection par les droits international et interne, que l’enfant vive en détention ou non, que le parent soit incarcéré ou non. Pourtant, en pratique, la prison altère les règles théoriques de l’exercice de l’autorité parentale. L’autorité parentale est souvent exercée de manière déséquilibrée par la mère détenue au détriment du parent éloigné. Plus encore, les droits parentaux des deux parents sont soumis à un contrôle accru par l’administration pénitentiaire tout au long du séjour de l’enfant en prison.

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Les origines naturelles du sens moral chez le petit enfant

Article de Jean Decety

Paru dans la revue Devenir, vol. 31, n° 3, 2019, pp. 207-230.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Nourrisson, Morale, Psychologie du développement

Les progrès des connaissances en biologie de l’évolution, anthropologie, psychologie de l’enfant, économie comportementale et neuroscience permettent de mieux définir et étudier la morale dans une perspective naturaliste. La fonction de la morale est d’augmenter la cohésion sociale et de faciliter la coopération entre les hommes. Cette adaptation biologique, propre à l’homo sapiens, est sous-tendue par des mécanismes qui émergent rapidement au cours de l’ontogenèse. Les bébés sont dotés de capacités évaluatives socio-morales leur permettant de catégoriser les interactions sociales entre les personnes et de guider leurs attentes sur la manière dont ils doivent agir les uns envers les autres. Dès le début de la vie, ces dispositions biologiques façonnées au cours de l’évolution interagissent avec l’apprentissage social et culturel qui joue un rôle important dans le développement du sens moral.

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Plaidoyer pour une fonction pare-excitante dans les soins aux bébés et aux jeunes enfants

Article de Isabelle Abadie

Paru dans la revue Empan, n° 111, septembre 2018, pp. 94-99.

Mots clés : Enfance-Famille, Vulnérabilité, Maternage, Trouble du comportement, Professionnel de l'enfance, Éducation, Stimulation, Nourrisson, Jeune enfant, Précocité, Émotion, Psychologie du développement, Parentalité

D'une façon générale, les professionnel(le)s de la petite enfance constatent une augmentation des manifestations (voire difficultés) comportementales chez de jeunes enfants agités, énervés, au sommeil fragile, difficiles à canaliser du point de vue éducatif. Dans le même temps, nous observons, au sein de familles dites "ordinaires", c'est-à-dire sans psychopathologie parentale, des modifications dans les pratiques de maternage et d'éducation. La tendance est celle d'une grande stimulation des bébés de la part de parents, peut-être soucieux du bon développement et de la précocité des nourrissons, et sûrement très désireux de faire au mieux dans une relation source d'un grand plaisir auprès d'enfants fortement investis. Notre propos est de souligner que si l'excitation psychique est consubstantielle de la rencontre avec la vie, elle peut être source de vulnérabilités en lien avec des défauts de mise en place d'une fonction pare-excitante. Il semble que les parents soient soumis à des messages paradoxaux qui influent sur les modes de maternage.

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Passons à une politique de « l’ambition » pour tous les bébés

Article de Julie Marty Pichon

Paru dans la revue Empan, n° 111, septembre 2018, pp. 106-107.

Mots clés : Enfance-Famille, Nourrisson, Politique, Prévention, Développement, Respect, Bientraitance, Société, Jeune enfant

Les bébés sont par essence des êtres humains fragiles et vulnérables. Pour autant, ils ne sont pas considérés dans notre société comme des personnes dignes de parole, de vérité et d’expression. Face à un tel constat, imaginons ce que serait une véritable politique de « l’ambition » pour tous les jeunes enfants.

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Les lieux d'accueil de la petite enfance construisent-ils de nouvelles parentalités ?

Article de Patrick Ben Soussan, Marion Latuillière

Paru dans la revue Spirale, n° 75, septembre 2015, pp. 12-173.

Mots clés : Enfance-Famille, Petite enfance-Périnatalité, Lieu de vie, Jeune enfant, Parentalité, Accueil, Parents, Nourrisson, Relation équipe éducative-famille, Professionnel de l'enfance, Maternité, Politique sociale, Valeur sociale, Culture, Multi-accueil, Loczy

Au café du coin autant que dans la littérature spécialisée, on lit et on entend que les enfants d’aujourd’hui ont pris le pouvoir sur leurs parents, leurs éducateurs, qu’ils sont devenus rois, des tyrans domestiques du quotidien. Qu’ils vireront délinquants ou toxicos, au mieux pervers narcissiques si « on » ne les remet pas dans le droit chemin.
Les lieux d’accueil de la petite enfance d’aujourd’hui sont-ils de nouvelles maisons de tolérance, ensemencés des ferments de cette éducation libre, ode moderne à l’hyperparenting contemporain ? Participent-ils à créer les monstres de demain ? Ou bien au contraire, savent-ils apprendre aux enfants cette tolérance que Voltaire portait aux nues au point d’en faire une des plus hautes vertus, « l’apanage de l’humanité » ? Les lieux d’accueil de la petite enfance ne pourraient-ils figurer de nouvelles terres fécondes où se travaillent l’égalité, la fraternité, la liberté, la laïcité, la solidarité, d’où naitront les adultes sécures, talentueux, créatifs et autonomes de demain ?
Auteurs, puéricultrices, créateurs, artistes, infirmières, philosophes, psychanalystes, puéricultrices, anthropologues, médecins, professionnels, parents, chercheurs, politiques, institutionnels,… nous aideront dans ce numéro de Spirale à penser petite enfance, accueil et parentalité à l’endroit.

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