PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Ce numéro 50 de la RIEF, coordonné par Véronique Francis (Université d'Orléans), aborde quelques-uns des Thèmes phares, objets émergents, défis de la recherche en éducation familiale. Plusieurs chercheurs croisent leurs regards sur le déploiement, les perspectives et les défis de l'éducation familiale dans un entretien qui rend compte de la spécificité des situations en Belgique, en Espagne, en France, en Italie, au Québec et en Suisse. Cinq textes proposent ensuite une revue de littérature sur des thèmes phares ou sur des questions émergentes en intégrant un angle critique et prospectif. Le thème de la formation à la relation école-famille est examiné à partir d'une étude qui, en stimulant sensibilité et réflexivité, renouvelle les perspectives. Sont exposées ici les dynamiques d'un champ d'étude dont les fondements, les valeurs, les productions et le rayonnement dans les formations consolident la connaissance des défis sur des questions telles que le genre, l'inclusion, la protection de l'enfance, le soutien à la parentalité, la formation des enseignants, et même la place de l'animal dans la vie des enfants et des familles, offrant ainsi des pistes pour prendre soin de ce grand collectif incluant humains et non-humains (Latour, 2006)
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 349, août-septembre 2021, pp. 12-16.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Éducation à la santé, Suivi médical, Enfant, PMI, École, Réfèrent, Puéricultrice, Bilan de santé, Carnet de santé
Aujourd’hui, l’expression “parcours de santé” fait partie du vocabulaire de tous les professionnels médicaux et paramédicaux. Elle paraît pourtant assez récente et, bien qu’elle soit devenue d’un usage courant, recouvre de multiples acceptions. Comprendre ce que l’on entend actuellement par parcours de santé va permettre d’objectiver ce qu’il pourrait être pour l’enfant.
En tant qu’enseignante spécialisée, je suis sollicitée par les enseignants d’écoles maternelles et élémentaires, pour les enfants en difficultés scolaires ou comportementales (manque de concentration, de cadre, d’autonomie, de confiance en eux, agressivité, etc.) avec le mandat institutionnel d’impliquer les familles.
Quelle lecture opérationnelle choisir de la situation ?
Comment entraîner enfant et parents, qui ne sont pas à l’origine de la demande, dans cette fameuse « danse » susceptible de conduire au changement ?
Quel type de danse leur proposer ?
J’exposerai les grandes lignes de ma démarche avant de proposer une rapide classification du type d’outils ou « pas de danse » que j’utilise.
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 22, printemps 2019.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant maltraité, École, Enseignant, Protection de l'enfance, Éducation familiale, Signalement d'enfant, Suisse
Depuis le milieu des années 2000, la « lutte contre les maltraitances infantiles » constitue l’une des priorités du département de l’Instruction publique d’un canton de Suisse romande. En l’espace d’une dizaine d’années, des transformations juridiques et institutionnelles ont accompagné d’importants changements dans les représentations des professionnels de l’éducation à l’égard de la maltraitance infantile et les pratiques sociales à son encontre. La présomption de maltraitance ou de négligence familiales constitue désormais une catégorie de pensée régulièrement mobilisée par les enseignants et non-enseignants lorsqu’ils ont à interpréter les problèmes d’apprentissage ou de comportement de certains élèves. L’étude de ce contexte de soupçon est au cœur de cet article, lequel se donne pour tâche d’éclairer la façon dont le mandat de « lutte contre la maltraitance » confié aux acteurs scolaires oriente leur perception des familles et colore les relations qu’ils établissent avec elles. Dans un premier temps, en mobilisant certains apports de la théorie de la valuation formulée par Dewey d’une part, et le concept d’« Umwelt » forgé par Goffman d’autre part, l’analyse met en évidence la façon dont la procédure officielle de prévention des risques de négligence/maltraitance a pour effet de modifier le « système d’alarme » des professionnels et leur évaluation des situations familiales. Dans un second temps, elle montre que, dans ce contexte de soupçon, l’identification dont font l’objet les familles dépend beaucoup de leurs compétences interactionnelles, et notamment du contrôle qu’elles exercent (ou pas) sur les informations sociales communiquées aux professionnels.
Article de Pierre Emmanuel Encinar, Damien Tessier, Rébecca Shankland, et al.et al.
Paru dans la revue Enfance, n° 1, janvier-mars 2017, 149 p..
Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Qualité de la vie, Enfant, Psychologie du développement, Auto-évaluation, Bien-être, Émotion, Développement cognitif, Réussite scolaire, École, Motivation, Précarité, Enfant placé, Protection de l'enfance
La qualité de vie est un concept nouveau qui donne la part belle au ressenti. Lorsqu'il s'agit d'y associer l'enfant, les justifications ne manquent pas, comme celle d'améliorer les conditions d'existence en partant des points de vue de la personne. Mais des questions se posent aussitôt : comment surmonter les obstacles impressionnistes ? Comment évaluer le ressenti des enfants de façon objective ? Les psychologues ont des éléments de réponse qu'ils livrent dans ce numéro.
Depuis 2006, en Belgique, le cadre législatif permet aux couples homosexuels l’accès à la parentalité. Ainsi, les intervenants psychosociaux sont aujourd’hui face à une réalité qui les interpelle et qui leur demande d’intervenir : travail clinique, psychoéducation, sensibilisation dans les écoles, conférences, formations … En utilisant la méthode des focus groupes, la présente recherche a investigué les attitudes des intervenants psychosociaux dans les plannings familiaux face à la thématique de l’homoparentalité. Les résultats ont mis en évidence trois dimensions : la réalité de terrain des intervenants avec les défis auxquels ils sont confrontés, leurs expériences et leurs ressentis, leurs questionnements et leurs besoins. Ces résultats pourront aider à promouvoir la santé et la qualité de vie des personnes homosexuelles en favorisant la compréhension des réactions des professionnels hétérosexuels auxquels ils sont confrontés.
L’histoire de Miguel, un enfant de 6 ans, illustre l’intérêt de l’approche systémique, et plus spécifiquement du travail transgénérationnel dans le cas des « phobies scolaires ». Le travail thérapeutique a consisté en une prise en charge en centre de jour avec des séances psychothérapeutiques individuelles et familiales. L’inclusion de la grand-mère maternelle est devenue cruciale dans le processus thérapeutique car elle a permis de révéler en quoi le symptôme, qui se manifestait comme une « phobie scolaire », venait révéler un trauma trangénérationnel qui n’avait pas été travaillé.