Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Une réponse trouvée :

Votre recherche : *

Savoir ou ne pas savoir ? Une question récurrente dans la clinique de l’adoption

Article de Chantal Prononce Poyol, Marion Milliex, Bernard Golse, Laurence Gendarmeet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, 11-136.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Filiation, Abandon, Adoption internationale, Secret, Origine, Histoire familiale, Apprentissage, Handicap, Psychothérapie, Parents

Savoir, c’est faire entrer des représentations dans le champ cognitif, c’est acquérir une certaine maîtrise d’un domaine, c’est comprendre, c’est disposer de repères… c’est rassurant. Savoir renvoie à la transmission, mais aussi à la mémoire. Il y a le su et l’insu, le dit et le non-dit, le public, l’intime et les secrets.
Dans le champ de l’adoption, la question de « savoir ou ne pas savoir » est récurrente. On la retrouve dans la dynamique de l’agrément qui confronte le savoir des professionnels à la plus ou moins grande ignorance initiale des postulants, avec tout un travail de transmission qui s’opère des uns aux autres. Lorsqu’il s’agit d’un abandon dès la naissance ou plus tard se pose le problème de ce qui sera laissé à la connaissance de ceux qui prendront le relais et, par leur intermédiaire, à l’enfant. Et cette histoire généralement traumatique, qu’en sait l’enfant ? Quelle inscription dans sa psyché, dans son corps même ? Et que veut-il en savoir lui-même, tiraillé entre l’envie de savoir et la tentation de ne rien savoir de cette histoire blessante ? L’éventuel désir de ne pas savoir emportera-t-il avec lui d’autres pans cognitifs, compromettant les apprentissages ? Savoir qui sont les parents ayant donné la vie peut devenir une interrogation taraudante, particulièrement à l’adolescence. Certains voudront aller au pays qui les a vus naître ou prendront connaissance d’un courrier laissé à leur intention par la mère biologique. Les moyens de communication actuels, les réseaux sociaux ont transformé cette question. Ce numéro d’Enfances et psy permettra d’aborder en profondeur ces différents aspects à partir d’interventions de praticiens

Accès à la version en ligne