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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 15

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L’apport des EHPAD privés commerciaux

Article de François Mercereau

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 213-220.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, EHPAD, Prix de journée, Hébergement, Dépendance, Personne âgée, Tarification, Haute autorité de santé, Loi 2002-2 du 2 janvier 2002

Les EHPAD privés commerciaux représentent 22 % des 600 000 lits d’EHPAD en France. Ils accueillent une population un peu plus lourde que la moyenne du secteur. Leur coût d’hébergement est plus élevé de 18 € en moyenne par jour que celui des EHPAD associatifs. Cette différence s’explique principalement par les impôts et le coût de l’immobilier. Leur apport a été d’élargir l’offre à une partie solvable de la population sans faire appel aux aides publiques à l’investissement.

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Les impulsions concurrentielles dans l’insertion par l’activité économique

Article de Patrick Gianfaldoni, Philippe Lerouvillois, Olivier Dupuis

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 241-257.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Économie sociale et solidaire, Insertion sociale, Compétition, Partenariat, Travail, Emploi, Politique

L’insertion par l’activité économique (iae) est un secteur professionnel composé d’acteurs publics et privés, ayant pour finalité l’inclusion socio-économique par le travail et pour l’emploi. Le secteur a connu ces dernières années une évolution notable des politiques publiques dédiées. D’une part, des dispositifs de contractualisation incitative se sont affirmés en matière d’efficience d’insertion. D’autre part, le développement de quasi-marchés est censé consolider le modèle économique des structures opérationnelles de l’iae, désormais considérées comme des entreprises sociales inclusives (esi). Cette nouvelle régulation publique hybride, quasi hiérarchique et quasi marchande, a participé grandement à la formation d’un environnement concurrentiel. L’objet de notre contribution est de cerner les déterminants institutionnels des dynamiques concurrentielles et de se pencher sur les formes concurrentielles complexes. Il s’agit ainsi de mettre en exergue les concurrences internes au secteur ainsi que les concurrences entre esi et entreprises hors iae, avant de se centrer sur l’intensification concurrentielle et les partenariats concurrentiels.

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La concurrence et les activités sociales et médico-sociales : d’une concurrence inavouée mais prolixe en réalisations à une concurrence organisée mais très clairsemée

Article de David Causse

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 167-189.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Compétition, Régulation sociale, Appel à projet, Coopération, Innovation, Expérimentation, Partenariat, Loi HPST

La concurrence dans le secteur social et médico-social n’a pas bonne réputation, comme les appels à projets mis en place par la loi dite HPST. Mais la concurrence informelle entre opérateurs qui l’a précédée est sans doute bien moins favorable à la qualité, à la performance et à l’innovation que les procédures formalisées d’appels à projets et d’appels à manifestation d’intérêt mises en place depuis. D’autre part, le besoin de parcours de soins et d’accompagnement gradués et fluides conduira de plus en plus à une hybridation, avec des partenariats entre opérateurs par ailleurs concurrents, conjuguant alors compétition et coopération : la coopétition.

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La marchandisation du secteur social : fausses évidences mais vraie doxa du travail social

Article de Jean Pierre Hardy

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 127-141.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Libéralisme, Bureaucratie, Économie politique, Corporatisme, Relation travailleur social-usager, Inégalité

L’ordre cognitif dominant dans le secteur social a désigné un ennemi : la marchandisation.
Cette doxa fait fi des faits. Aussi, la force évocatrice des mots remplace la réflexion rationnelle et derrière un discours prétendument de vérité, c’est un discours produisant un effet de vérité.
Comme dans tous les secteurs marchands ou non, le secteur social est une arène où des intérêts sociaux, inégalement mobilisés et puissants, luttent pour accroître leurs gains matériels, mais aussi défendre et élargir leur territoire professionnel et leur place dans la hiérarchie des groupes socioprofessionnels concurrents.
Si l’isomorphisme entrepreneurial a remplacé l’isomorphisme administratif, le secteur social reste sous hégémonie corporatiste. Le contrôle bureaucratique n’a pas été remplacé par un marché libre. La réelle concurrence dans les intérêts est étouffée par la fausse homologie d’intérêts entre usagers et professionnels.

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Les pratiques concurrentielles au regard des EHPAD et des résidences autonomie

Article de Marilys Collet Berling

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 193-212.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Gestion administrative, Secteur privé, Secteur public, Valeur sociale, Compétition, Résidence autonomie, EHPAD

Le secteur de l’accueil en établissements des personnes vieillissantes est passé, à partir des années 1980-1990, d’un marché « captif » à un marché « concurrentiel ».
Il est donc important de comprendre les raisons qui ont conduit à ce changement et de s’interroger sur la manière dont les pratiques concurrentielles se matérialisent, aujourd’hui, entre les trois principaux secteurs qui composent ce marché, à savoir le secteur public, le secteur privé solidaire, acteurs historiques, et le secteur privé commercial, en privilégiant les deux catégories institutionnelles majeures de l’hébergement des personnes vieillissantes : pour celles qui sont autonomes en résidences autonomie ; et pour celles en perte d’autonomie, voire dépendantes, en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (ehpad).

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Concurrence et benchmarking moteurs du changement

Article de Jean René Loubat

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 111-125.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Compétition, Politique, Management, Accompagnement social, Droits des usagers

Dans un contexte sociétal de déclin démographique et de stagnation économique, l’optimisation des dépenses dévolues à la santé et à la solidarité représente l’un des principaux enjeux actuels pour une puissance publique régulièrement mise en demeure de réduire son déficit. Par conséquent, la recherche d’efficience (d’évaluation et de benchmarking) constitue l’un des moteurs les plus puissants et les plus déterminants de l’évolution des politiques publiques en la matière.
L’évolution des mœurs plaide également pour une meilleure prise en compte des droits des personnes bénéficiaires et de leur projet de vie ; des personnes qui souhaitent être davantage actrices de leur parcours et non plus dépendre entièrement d’institutions historiques. Bref, le défi à venir est de diminuer les coûts des opérateurs par tous les moyens en recherchant des solutions alternatives aux réponses actuelles qui s’avèrent trop dispendieuses et de plus en plus inadéquates.
La contribution brosse le paysage des orientations publiques et leurs enjeux, aborde leurs conséquences sur les formes d’accompagnement et d’organisation qui sont en devenir au sein des opérateurs sociaux et médico-sociaux – des opérateurs désormais soumis comme les autres acteurs aux principes de performance et de concurrence.

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Identité organisationnelle, concurrence et contractualisation : les associations médico-sociales à l’épreuve de la complexité de sens

Article de Denis Malherbe

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 143-165.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Compétition, Rivalité, Coopération, Identité, Légitimité, Association, Influence sociale

Les associations médico-sociales évoluent dans un contexte de concurrence régulée, lié aux réformes de l’État et accentué par les déséquilibres budgétaires. Ce régime les confronte à des injonctions ambivalentes : rivalité et coopération, partenariat public-privé et concurrence de nouveaux entrants actionnariaux. Au-delà du débat sur la marchandisation, le processus en jeu est la marchéisation de l’accès aux financements. Pour ces associations, l’adaptation stratégique n’est pas qu’une affaire de techniques gestionnaires. Elle est aussi un défi identitaire de légitimité pour leur gouvernance, leurs managers et leurs équipes. Selon leur taille, leur implantation et leur culture, les associations sont exposées à deux risques majeurs. Le premier est, pour certaines, leur disparition en tant qu’organisation autonome, par méconnaissance ou déni des changements déjà effectifs. Le second est, pour d’autres, le mimétisme managérialiste qui réduit leur vision de la performance à la seule satisfaction des financeurs publics ou, le cas échéant, privés.

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Concurrence et petite enfance

Article de Emilie Négrier

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 259-270.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Jeune enfant, Compétition, Innovation, Qualité, Territoire, Modelage, Etablissement d'accueil du jeune enfant

Le secteur de l’accueil des jeunes enfants est particulièrement concurrentiel. Le nombre de places créées par des prestataires privés du secteur marchand représente 18 % des berceaux et 80 % des nouvelles places ouvertes entre 2012 et 2018. Bien que très encadré et soutenu par l’État, l’accès aux modes d’accueil est assez inégal selon les territoires. À partir de l’expérience de l’udaf Paris, cet article met en évidence les compétences que doivent développer les associations et prestataires privés pour répondre aux enjeux actuels et à venir de ce système d’accueil : enjeux d’innovation, de gestion et de professionnalisation.

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L’aide à domicile : des dynamiques d’alliance entre concurrence et complémentarité

Article de Cyril Desjeux

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 221-239.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Compétition, Partenariat, SAAD, SAVS, SAMSAH, Personne âgée, Personne handicapée

Cet article s’appuie principalement sur une étude réalisée dans le cadre de Handéo concernant les coopérations entre les services d’aide et d’accompagnement à domicile (saad) et des services d’accompagnement à la vie sociale (savs) ou des services d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (samsah). Il analyse les dynamiques d’alliance en territoire pouvant à la fois être l’expression d’un jeu concurrentiel et partenarial.

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Le droit de la concurrence s’applique-t-il aux interventions sociales et médico-sociales ?

Article de Michel Laroque

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 41-60.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Droit européen, Compétition, Service public, Aide financière, Financement, Coopération, Intervention sociale, SIEG ( Service d'intérêt éconnomique général )

Les interventions sociales et médico-sociales sont bien soumises aux principes du droit européen et français de la concurrence, du fait de leur reconnaissance généralement comme services d’intérêt économique général (sieg) plutôt que comme services d’intérêt non économique général. La portée de ce droit à leur égard reste toutefois encore limitée, compte tenu des dérogations multiples qu’il prévoit, notamment en faveur des sieg. Mais les évolutions en cours (nouveau management public, concentrations, offensives des organismes lucratifs) exigent de la part des organismes sociaux et médico-sociaux qu’ils connaissent ce droit pour conforter leurs financements publics, garantir et promouvoir leur travail social, souvent méconnu des administrations et des juges. Au nom de la concurrence, ces derniers risquent, sinon, de condamner les financements, la coopération et les partenariats indispensables à une action sanitaire et sociale adaptée aux besoins des bénéficiaires.

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