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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 24

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« Au sein du Groupe SOS, la logique économique n’a jamais été prioritaire et ne le deviendra jamais, parce qu’il n’y a pas d’actionnaires »

Article de Jean Marc Borello, Arnaud Tranta, Simon Cottin Marx

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 151-169.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Association, Drogue, Toxicomanie, Sida, Fusion, Organisation du travail, Financement, Budget, Appel d'offre, Profit, Subvention, Comité social et économique

Revue française des affaires sociales : Dans votre livre, "Le bonheur c’est les autres", vous racontez l’histoire du Groupe SOS. Pour les lecteurs de la RFAS, pourriez-vous revenir sur les différentes étapes du développement de SOS ?

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L’investissement à impact social : la finance à l’assaut du monde associatif ?

Article de Marianne Langlet

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 129-140.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Association, Financement, Capitalisme, Rentabilité, Morale, Économie sociale et solidaire, Travailleur social, Innovation sociale, Finances publiques

Une nouvelle modalité de financement des actions associatives émerge depuis les années 2010. L’investissement à impact s’appuie sur des mécanismes de marché pour permettre d’allier impact social ou écologique et retour financier. Au cœur de ces outils, la mesure de l’impact promet de définir des indicateurs de résultats qui déterminent les retours sur investissement. Cette entrée des techniques d’investissement de la finance dans le monde associatif, notamment via le contrat à impact social, suscite de nombreuses interrogations et a engendré la création d’un observatoire citoyen de la marchandisation des associations qui tente de décrypter les effets de cette transformation profonde.

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En France les hauts fonctionnaires cherchent à monopoliser l’expertise dans le domaine social

Article de Bruno Palier, Olivier Giraud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 225-233.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Expertise, Politique sociale, Protection sociale, Recherche, Fonction publique, Qualité, Recherche universitaire, Reconnaissance, Débat, Sciences humaines et sociales

RFAS : Comment, dans votre carrière de chercheur, en êtes-vous venu à vous poser la question de l’expertise ?

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Accompagner la naissance du droit social comparé : l’Institut Max-Planck de droit social et de politiques sociales à Munich

Article de He Linxin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 193-216.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Droit social, Politique sociale, Science, Recherche universitaire, Approche historique, Institution, Allemagne

Le droit social, en tant que cadre normatif des politiques sociales, a connu un développement spectaculaire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En Allemagne, le besoin d’un traitement scientifique de la matière conduisit à la création, il y a quarante ans précisément, d’un Institut Max-Planck consacré au « droit social étranger et international ». Pourquoi le choix d’un institut en dehors des universités ? Quels sont les apports et les influences de cet institut en matière de droit social comparé ? Le présent article cherche à dresser un bilan – provisoire – des travaux de l’Institut qui semblent avoir utilement contribué à la fondation du droit social comparé comme discipline scientifique en Allemagne. Par sa structure et sa méthode, l’Institut, tout en étant perçu par le public extérieur comme un point d’information et de contact, cherche à explorer des terrains moins connus et complète ainsi la recherche universitaire dans le paysage scientifique.

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Associer des savoirs issus de la recherche, de l’expérience de vie et du travail associatif

Article de Daniel Verger, Laurent Guillard, Antoine Rode

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 169-177.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche, Expérience, Association, Précarité, Expertise, Protection sociale, Statistiques, Non-recours, Revenu minimum, Secours catholique, INSEE

RFAS : Daniel Verger, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? "Après un long parcours dans la solidarité internationale (notamment comme directeur de l’international au Secours Catholique puis directeur de Coordination SUD, la plateforme des ONG françaises de solidarité internationale), je me suis engagé dans la solidarité en France. J’ai tout d’abord été délégué régional du Secours Catholique pour l’Île-de-France, puis responsable du pôle Action et Plaidoyer pour le Secours Catholique national. [...]"

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Une accumulation de la connaissance qui favorise l’expertise

Article de Didier Gelot, Philippe Warin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 153-167.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Protection sociale, Recherche, Pauvreté, Écoute, Débat, Expertise, Partage d'informations, Empowerment, Statistiques, Économie

RFAS : Vous avez été secrétaire général de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) entre 2006 et 2016. Pouvez-vous nous dire en quelques mots ce qui vous a amené à occuper cette fonction, avant que l’ONPES soit supprimé en 2019 et transformé en un conseil scientifique du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et les exclusions sociales (CNLE) ?

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L’utilisation des connaissances pour informer des politiques publiques : d’une prescription technocratique internationale à la réalité politique des terrains

Article de Amandine Fillol, Kadidiatou Kadio, Lara Gautier

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 103-127.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Bureaucratie, Recherche en sciences sociales, Expertise, Décision, Santé, Protection sociale, Savoir, Information, Transmission, Burkina Faso, Niger, Mali

Le fait d’utiliser des connaissances explicites pour informer les décisions politiques est de plus en plus encouragé au niveau international, notamment par le mouvement d’information des politiques par les données probantes (evidence-informed policy making). Si la valeur sous-jacente à ce mouvement est de rationaliser le processus politique, les recherches en sciences sociales ont depuis longtemps permis d’observer que les connaissances sont des objets sociaux, dépendants des contextes politiques et économiques. L’objectif de notre analyse est de décrire à partir de trois études de cas (les politiques de protection sociale au Burkina Faso, une stratégie de transfert de connaissances sur les politiques de gratuité au Niger et la diffusion du financement basé sur la performance au Mali), comment ces connaissances, peuvent orienter la formulation des politiques publiques. Ces trois études de cas nous permettent d’observer que nous sommes loin des connaissances explicites comme vectrices de neutralité, de transparence et de reddition des comptes. Alors que la santé et la protection sociale sont des sujets prenant de plus en plus d’importance sur la scène globale, nous observons que l’utilisation des connaissances scientifiques ou de l’expertise est sensible aux intérêts, orientée par les institutions, et influencée par la mondialisation.

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Un besoin d’élargissement du regard dans un monde d’une complexité croissante

Article de Christine Olm, Philippe Warin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 95-101.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Expertise, Politique sociale, Statistiques, Évaluation, Innovation sociale, Expérimentation, Protection sociale

Je suis statisticienne-économiste de formation, diplômée de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE) et me suis orientée vers la sociologie quantitative. Après l’ENSAE, j’ai obtenu un DEA d’Économie de l’environnement et des ressources naturelles, à Paris I. Ce DEA m’intéressait car il analysait les relations entre l’économie, le social et l’environnement avec un regard critique sur la théorie économique classique et sur ses instruments de mesure. Il a contribué à construire chez moi une approche distanciée et critique des statistiques. J’ai alors fait mienne l’affirmation de « Tous les modèles sont faux, mais certains sont utiles » ! (George Box). J’ai ensuite travaillé pendant quinze ans au sein du département Évaluation des politiques du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC), que j’ai codirigé. Je l’ai quitté en 2011 pour monter ma propre structure. J’y réalise des études socio-économiques ou des travaux d’évaluation des politiques sociales, en général lorsqu’il existe une dimension quantitative importante tout en ayant un niveau d’expertise global sur les sujets traités. Je travaille aussi bien pour des collectivités locales, y compris de faible taille, que pour des services centraux de ministères ou des observatoires nationaux. Je trouve très important de conserver un regard à la fois global sur les politiques sociales et très territorial, sur la diversité de leur mise en œuvre locale. Enfin, je travaille en général en partenariat, avec d’autres cabinets de conseil qui ont des compétences complémentaires aux miennes, ou avec des laboratoires universitaires.

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L’expertise, même consensuelle, n’est pas suffisante pour réduire la conflictualité politique

Article de Pierre Louis Brass, Olivier Giraud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 89-94.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Expertise, Politique sociale, Retraite, Diagnostic, Débat, PIB

À la sortie de l’ÉNA, j’ai assez vite rejoint les cabinets ministériels au ministère des Affaires sociales, celui de Claude Évin. Puis, après une bifurcation dans le privé, je suis revenu dans le cabinet de Martine Aubry. Ensuite, j’ai été directeur de la Sécurité sociale, puis inspecteur général des affaires sociales, et conseiller aux affaires sociales dans le cabinet de Jérôme Cahuzac, quand il était ministre du Budget. Après avoir été secrétaire général du ministère des Affaires sociales, j’ai été nommé au Conseil d’orientation des retraites (COR) en 2015. J’ai donc eu une carrière avant tout marquée par des postes dans le social. Cet itinéraire m’a sans doute qualifié pour être président de ce Conseil.

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Des difficultés à construire des domaines d’expertise sur la base d’une expérience vécue des politiques publiques

Article de Etienne Grass, Philippe Warin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 79-88.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Expertise, Savoir, Bureaucratie, Sciences humaines et sociales, Politique sociale, Expérimentation, Démocratie participative, Protection sociale, RSA

Étienne Grass est un essayiste, haut fonctionnaire français et cadre dirigeant (Capgemini Invent). Spécialiste des questions de santé et de la transformation digitale des administrations publiques, il enseigne à l’Institut d’études politiques de Paris, où il assure la direction du Master « Digital et transformations publiques ». Ancien élève de l’École nationale d’administration et membre de l’Inspection générale des affaires sociales, il a exercé dans plusieurs cabinets ministériels, comme directeur adjoint (Haut Commissariat aux solidarités actives contre la pauvreté de 2007 à 2009) et directeur de cabinet (ministère des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, de 2012 à 2014).

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