Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 2 sur un total de 2

Votre recherche : *

Inégalités de genre dans l’aide aux proches dépendants

Article de Maks Banens

Paru dans la revue Informations sociales, n° 208, juin 2023, pp. 24-32.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Dépendance, Maintien à domicile, Parenté, Aidant familial, Santé, Statistiques, Inégalité, Genre, Prise en charge, Cohabitation

Si maris et femmes se répartissent à peu près également l’aide apportée à une ou un conjoint dépendant, les secondes déclarent deux à trois fois plus d’effets négatifs dus à cette aide. Et parmi les enfants aidant un parent à domicile, l’aide est plutôt égalitaire, excepté dans les fratries mixtes, les filles aidant alors deux fois plus. Ces vécus genrés de l’aide semblent liés à la permanence de rôles sexuels traditionnels, entre époux comme entre frères et sœurs.

Accès à la version en ligne

Le genre et l'aide familiale aux senoirs dépendants

Article de Maks Banens, Julie Thomas, Cécile Boukabza

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 115-131.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Personne âgée, Dépendance, Enquête, Genre, Conjoint, Enfant

L’aide familiale aux personnes âgées dépendantes a été décrite comme genrée – les femmes y prenant la plus grande part et mettant en œuvre des compétences dont les hommes, du moins en France, disposeraient moins souvent. Cet article se base sur l’enquête PEGASE (Poids et effets de genre dans l’aide aux seniors), basée sur des entretiens auprès d’aidants familiaux, associée à l’enquête CARE (Capacités, aides et ressources des seniors, DREES, 2015). L’aide semble toujours s’organiser autour d’un·e aidant·e principal·e beaucoup plus impliqué·e que les autres, le ou la conjoint·e en première ligne. Le caractère genré de l’aide conjugale apparaît alors davantage dans la façon dont elle est vécue que dans sa (mise en) pratique.

Accès à la version en ligne