Article de Myriam Leleu, Fabienne Defert, Yann Le Bossé
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 15-30.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Émotion, Participation, Gestion, Relation travailleur social-usager, Intervention sociale, Groupe, Autodétermination
Le dernier ouvrage de Yann Le Bossé s’intéresse à la Régulation Stratégique des Emotions. « Accueillir sans recueillir » après « Soutenir sans prescrire », deux expressions qui renvoient aux fondements de l’approche centrée sur le DPA-PC. Il ne s’agit pas tant en effet de prescrire une action que d’accompagner la personne - ou un groupe de personnes - dans son cheminement vers un changement qui fait sens et s’inscrit dans l’ici et maintenant. De même, en accueillant sans recueillir, l’intervenant du champ psycho-social inclut les émotions dans l’interaction avec la personne accompagnée. Celles-ci sont considérées comme un élément de contexte, s’imposant comme frein ou incitant au développement du pouvoir d’agir. Ressentir et observer les émotions dans une forme de mise à distance permet de s’en libérer et de vivre ce difficile exercice qui consiste à ne pas être contraint par leur absence ou leur présence.
Accès à la version en ligne
Article de Fabienne Defert, Myriam Leleu
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 73-83.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Formation, Posture professionnelle, Accompagnement, Relation travailleur social-usager, Le Bossé (Yann), Belgique
Cet article interroge l’apport de la formation continue, en particulier la formation au Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités (DPA-PC), au renouvellement des pratiques et des savoirs dans lesquels s’ancrent les fondements du travail social. Idéalement, tout processus formatif soutient une dynamique de transfert et d’échange de savoirs et d’expériences ; il se veut un point d’appui à un perpétuel mouvement d’apprentissage. Les observations menées au travers de 10 années de formation au DPA-PC en Belgique et en France permettent de revenir sur l’apport de l’approche centrée sur le DPA-PC à la (re)découverte d’une posture professionnelle répondant aux enjeux des personnes accompagnées plutôt qu’aux objectifs d’une société procédurale axée sur la règle, soutenant de ce fait un caractère prescriptif – trop souvent paradoxal – au travail social. Il ne s’agit pas tant ici de « faire apprendre » que de participer par la formation à l’évolution des modes d’accompagnement de personnes et de collectivités en partant des expériences de professionnels.
Accès à la version en ligne