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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les effets du langage technocratique

Article de Nahima Laieb, Gaëlle Légo

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 147, 3e trimestre 2020, pp. 11-79.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Langage, Bureaucratie, Éducation spécialisée, Vocabulaire, Anthropologie, Soin, Behaviorisme, Symptôme, Inconscient, Éthique, Image de soi, Résistance, Parole, Technologie numérique, Souffrance, Usure professionnelle, Autisme, Certification, Subjectivité

Depuis plus d’une décennie, les effets du fonctionnement néolibéral, marqués par des logiques gestionnaires majeures, entament fortement les organisations du travail, nos façons de penser et de vivre. Souvent à l’insu des professionnels eux-mêmes, des glissements sémantiques se sont opérés du monde de l’industrie vers le langage « ordinaire », affectant ainsi notre rapport au monde. Cette manière de penser les choses peut aller jusqu’à dénaturer le sens de nos métiers, et conduire à réifier l’enjeu d’une rencontre.
Dans quelle mesure cette novlangue a-t-elle infiltré nos univers, y compris le travail social ? Michel Foucault, dans son dernier enseignement, parlait d’un déplacement du pouvoir : de la pratique disciplinaire, ou du contrôle des corps, nous sommes passés à l’exercice du biopouvoir au profit d’une gestion des populations.
Ce dossier recueille des analyses, des témoignages et des expériences sur la façon de subvertir ce discours en pouvant parfois manier la langue de l’Autre, sans en être dupe.
Comment continuer à exister, à agir ? Est-il possible de résister ?

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Supervision, analyse des pratiques, régulation d'équipe...

Article de Joseph Rouzel

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 142, 2e trimestre 2019, pp. 13-81.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Travail d'équipe, Coopération, Éthique, Supervision, Parole, Désir, Transfert, Violence, Écriture, Analyse de la pratique, Pratique professionnelle, Observation, Interprétation, Relation soignant-soigné, Conflit

Le travail social et le travail de soin bouleversent, du fait de la rencontre intime, directe, profonde, avec les usagers. Cette pratique singulière d’accompagnement, de soutien, d’aide, nécessite de délier, de dissoudre les affres du transfert, d’identifier les affects qui ne manquent pas de plonger chacun dans la plus grande perplexité. Il s’agit dans ce numéro d’explorer et de préciser les dispositifs existants, multiples et variés, pas toujours bien repérés (supervision, app, gap, régulation, analyse institutionnelle, en équipe, en individuel…) et, à travers les témoignages d’animateurs et de participants, d’en dégager les effets produits sur la pratique quotidienne des intervenants.

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Ces groupes qui aident

Article de Gaëlle Légo

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 140, 4e trimestre 2018, pp. 11-90.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Groupe thérapeutique, Totalitarisme, GEM, Médiation, Adolescent, Prévention, Pédagogie institutionnelle, Banlieue, Aliénation, Secte, Narcissisme, Santé mentale, Lien social, Solidarité, Parole, Éthique, Psychiatrie, École, Coopération, Psychodrame, Équipe soignante, Thérapie de groupe

Des groupes sont constitués pour aider à aller mieux, voire pour soigner : groupes de parole, groupes d’auto-support, groupes thérapeutiques… D’autres groupes inquiètent : bandes adolescentes, sectes, microgroupes d’extrémistes politiques ou religieux… Si les individus ont besoin d’être entre pairs pour être reconnus, soutenus, étayés, certains groupes au contraire enferment, tournent à vide, manipulent, dévient de leur objectif, comme ces groupes thérapeutiques où plus rien ne se passe. Comment faire pour que le groupe libère ?

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Le lien, ou comment être avec l’autre sans se perdre…

Article de Yannick Guillaume

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 79-85.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parole, Écoute, Usure professionnelle, Accompagnement, Observation, Vie quotidienne, Relation d'aide

Selon Herbert Freudenberger, psychanalyste américain : « L’épuisement professionnel est un état causé par l’utilisation excessive de son énergie et de ses ressources, qui provoque un sentiment d’échec, puis d’épuisement pouvant conduire à l’exténuation » (1974). En d’autres termes, on pourrait dire que cet épuisement est défini comme une inhabilité à réagir aux contraintes extérieures. Il peut être considéré comme le résultat d’une divergence entre les situations extérieures aux personnes et la capacité à y réagir. Au bout d’une longue période d’accompagnement auprès de personnes fragilisées, l’usure nous guette. Elle nous guette dans les actes du quotidien, nous accapare beaucoup et provoque l’épuisement relationnel. Cette dépense d’énergie affecte la motivation, les attitudes et le comportement. Quand « l’usure » devient un mode de vie, celui-ci prend l’apparence de la routine, ce qui « anesthésie » la personne et l’amène à ne plus se rendre compte de sa situation dans la relation éducative. Comment faire, comment « prendre soin » de notre psychisme, de ces affects qui nous pénètrent ? Créer des espaces de parole pour permettre aux professionnels d’y voir plus clair dans le quotidien, de s’interroger sur leur observation, semble être une des pistes. Autrement dit, se rappeler cette célèbre expression de Francois Tosquelles : « Et toi qu’est-ce que tu fous là ? ».

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Intervention à domicile et éthique de la discussion. Peut-on rationaliser une présence ?

Article de Alice Casagrande

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 129, janvier-mars 2016, pp. 82-89.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intervention à domicile, Éthique, Parole, Émotion

L’idée qu’une présence professionnelle à domicile soit organisée, structurée, professionnalisée, donc rationalisée, et qu’elle demeure pourtant obstinément présence, est un peu contradictoire. Cette présence est-elle pour autant irrationnelle, déraisonnable ?

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