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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La prise en compte du trauma dans la pratique professionnelle auprès des jeunes étrangers isolés

Article de Frédérique Stevenin, Anaïs Touati

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 5-12.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mineur isolé étranger, Traumatisme, Prise en charge, Accompagnement, Protection de l'enfance, Exil, Yoga, Feldenkrais (Moshe)

Cet article se propose de mettre en lumière les problématiques psychiques et somatiques rencontrées par un groupe de jeunes migrants pris en charge dans un dispositif d’accompagnement. Les enjeux psychiques à l’œuvre dans les parcours traumatiques liés à l’exil nous ont amenés à repenser le cadre de l’accompagnement psychosocial. Déployer des ateliers autour du corps a permis de relancer, chez certains sujets, les investissements psychiques gelés par le parcours d’exil.

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Le lien, ou comment être avec l’autre sans se perdre…

Article de Yannick Guillaume

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 79-85.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parole, Écoute, Usure professionnelle, Accompagnement, Observation, Vie quotidienne, Relation d'aide

Selon Herbert Freudenberger, psychanalyste américain : « L’épuisement professionnel est un état causé par l’utilisation excessive de son énergie et de ses ressources, qui provoque un sentiment d’échec, puis d’épuisement pouvant conduire à l’exténuation » (1974). En d’autres termes, on pourrait dire que cet épuisement est défini comme une inhabilité à réagir aux contraintes extérieures. Il peut être considéré comme le résultat d’une divergence entre les situations extérieures aux personnes et la capacité à y réagir. Au bout d’une longue période d’accompagnement auprès de personnes fragilisées, l’usure nous guette. Elle nous guette dans les actes du quotidien, nous accapare beaucoup et provoque l’épuisement relationnel. Cette dépense d’énergie affecte la motivation, les attitudes et le comportement. Quand « l’usure » devient un mode de vie, celui-ci prend l’apparence de la routine, ce qui « anesthésie » la personne et l’amène à ne plus se rendre compte de sa situation dans la relation éducative. Comment faire, comment « prendre soin » de notre psychisme, de ces affects qui nous pénètrent ? Créer des espaces de parole pour permettre aux professionnels d’y voir plus clair dans le quotidien, de s’interroger sur leur observation, semble être une des pistes. Autrement dit, se rappeler cette célèbre expression de Francois Tosquelles : « Et toi qu’est-ce que tu fous là ? ».

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Quelle professionnalisation en travail social ? La clinique comme référence incontournable de la rencontre du sujet

Article de Dominique Besnard

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 128, octobre-décembre 2015, pp. 103-108.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social, Professionnalisation, Souffrance, Formation

La professionnalisation du travail social s’inscrit aujourd’hui dans une tendance marquée par l’approche symptomatique de la personne en demande d’aide ou en souffrance ; cette approche basée sur des protocoles construits en référence au diktat de l’évaluation permanente dénie la complexité du sujet dans son histoire et son environnement. Cette objectivité qui voudrait expliquer les difficultés des personnes uniquement à la lumière d’origines individuelles et familiales participe de cette lecture libérale des comportements et des relations humaines qui refuse la prise en considération des facteurs sociaux et économiques comme éléments déterminants. Les souffrances humaines sont ainsi appréhendées par les décideurs et certains professionnels dans cette évolution qui conduit tout droit à la réadaptation au plus vite aux normes dominantes pour une partie des personnes ou à la relégation pour les autres. L’accroissement des souffrances et des exclusions auxquelles les professionnels du travail social sont confrontés est un des signes qui vient interroger cette orientation.

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