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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Rencontres, retrouvailles, coup de foudre et nostalgie

Article de Nora Woscoboinik Scheimberg, Bernard Golse

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 147-163.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Amour, Rencontre, Image mentale, Relation interpersonnelle, Objet transitionnel, Deuil, Relation

Après avoir évoqué les phénomènes de la rencontre, du coup de foudre et des retrouvailles, les auteurs proposent alors de considérer la rencontre sous l’angle d’un surgissement d’une représentation du lien à l’objet. Le concept de représentation d’objet mérite en effet aujourd’hui d’être décondensé en représentation de la place de l’objet, en représentation des liens à l’objet et en représentation enfin de l’objet en tant que tel, niveaux représentationnels qui s’instaurent sans doute successivement au cours du développement précoce. Après quoi, c’est la place du temps et du deuil au sein des rencontres et des retrouvailles qui se trouve abordé avant que soit envisagé le concept « d’Amour fou » d’André Breton à la lumière du concept « d’objet décevant » étudié par René Roussillon.

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Dénis et négations de grossesse : une tentative de dégagement de l’emprise ?

Article de Sarah Seguin, Sylvain Missonnier, Sarah Vibert

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 69-85.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Déni, Grossesse, Test, Projection, Image du corps, Sexualité, Femme, Mécanisme de défense, Emprise, Rorschach (Test de)

Les dénis et négations de grossesse, entendus comme la non prise de conscience de l’état de grossesse au-delà du premier trimestre, apparaissent comme une préoccupation actuelle. À l’aide de la méthodologie projective (Rorschach et TAT), nos hypothèses interrogent le type de fonctionnement psychique, la qualité de l’image du corps, les représentations liées à la sexualité et enfin les capacités de traitement de la perte. Nos résultats révèlent une pluralité des organisations psychiques d’une part, avec des profils plus fragiles chez les femmes qui ont dénié leur grossesse. D’autre part, des conduites psychiques communes apparaissent par rapport à un groupe témoin, menant à la conclusion que la survenue de la grossesse (chez les femmes rencontrées) et par conséquent d’un enfant, constitueraient une tentative pour se dégager de l’imago maternelle, vécue comme toute-puissante.Les dénis et négations de grossesse pourraient alors être considérés comme des mécanismes de défense, dans le sens d’une nécessité de survie psychique.

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La perspective d’une intervention chirurgicale de réassignation de genre à l’adolescence : trancher ou pas ?

Article de Antoine Perier, Daniel Marcelli

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 1, janvier-juin 2022, pp. 19-36.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Genre, Chirurgie, Identité, Sexualité, Accompagnement, Identité sexuelle

La dysphorie de genre étant de plus en plus présente dans nos consultations, les demandes d’aide médicale à la réassignation de genre, hormonale et/ou chirurgicale, vont probablement croître. Si l’identité de genre, le choix d’objet sexuel, ne relèvent pas uniquement et exclusivement d’un processus physiologique prédéterminé, conserver, pour chaque être humain, sa liberté de choix impose d’en accepter la condition, à savoir le doute, si pénible et douloureux soit-il. Dans une perspective de soin, il nous apparaît important d’être attentif à la manière dont l’adolescent envisage les diverses actions à entreprendre et la possible douleur à affronter. La tension entre « souffrance psychique/douleur corporelle », source ou non d’hésitation, peut être un paradigme utile à aborder dans l’échange avec l’adolescent/te en désir de transition.

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Les enjeux psychiques de la transplantation rénale en unité de néphrologie pédiatrique

Article de Bénédicte Gourdon, Astrid Godron Dubrasquet, Florence Lucats, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 1, janvier-juin 2021, pp. 229-251.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant malade, Greffe, Don d'organe, Pédiatrie, Problématique, Psychisme, Identité, Évolution, Psychologie du développement

La transplantation rénale en service de néphrologie pédiatrique questionne autant la dimension physique que psychique de l’enfant greffé. Nous regarderons dans cet article les problématiques psychiques soulevées par l’insuffisance rénale chronique et terminale, la question du don ainsi que les problématiques identitaires mises en jeu. L’enfant est un être en mouvement, en évolution. Quel est l’impact de la greffe rénale sur son évolution ? Ses représentations ? Son devenir ?

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L’enfant précoce, modèle et paradigme de l’enfant idéal

Article de Magali Gaillardet, Vincent Di Rocco

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 1, janvier-juin 2021, pp. 143-152.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Précocité, Enfant idéal, Symptôme, Psychologie, Société, Modèle familial, Éducation familiale, Surdoué, Réussite sociale, Quotient intellectuel

Dans la littérature psychanalytique, la précocité se présente comme un symptôme transnosographique, indépendant de toute catégorisation diagnostique. Pour autant, cette même littérature tend à dresser un portrait homogène des enfants précoces. Prenant à rebours la psychologie populaire qui postule une différence intrinsèque entre ces enfants et les autres, cet article vise à inscrire le symptôme précoce dans son contexte social. Le symptôme précoce est à comprendre comme un phénomène sociétal aux conséquences psychiques. L’enfant précoce apparaît comme le modèle et le paradigme de l’enfant idéal dans nos sociétés contemporaines, et il témoigne d’un mode d’éducation parentale et institutionnelle dépassant la question précoce.

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Césariennes sur demande maternelle : un éclairage nouveau sur les enjeux de l’expérience de l’accouchement

Article de Alexandra Bouchard

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 1, janvier-juin 2021, pp. 57-85.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Femme, Accouchement, Césarienne, Image mentale, Sexualité infantile, Psychologie, Sexualité, Souffrance

Accoucher ne va pas toujours de soi. Certaines femmes choisissent d’avoir recours à une césarienne, sans indication médicale, pour donner naissance à leur premier enfant. Quels enjeux psychiques sous-tendent cette réalité comportementale ? Comment celle-ci vient-elle en retour éclairer la façon dont l’expérience somatopsychique de l’accouchement met à l’épreuve la femme qui en fait l’expérience ? Dans cet article, l’auteur propose à partir de deux vignettes cliniques de discuter les principaux résultats d’une recherche clinique, comparative et longitudinale mise en place en maternité. Le recours volontaire à la césarienne permettrait de contenir l’excitation suscitée par les représentations manifestes et latentes de l’expérience de l’accouchement par voie basse. Il rendrait manifeste le caractère sexuel de cette expérience tout en mettant à jour une des stratégies possibles pour contenir l’angoisse qu’elle suscite. Chez les femmes tout-venant, l’appréhension de la douleur semblerait jouer au plan latent ce rôle pare-excitant. Enfin, l’accouchement par l’expérience de déliaison pulsionnelle qu’il impose, par la confrontation à la différence des sexes et des générations à laquelle il confronte, constituerait non seulement un temps nodal du devenir mère mais également un temps singulier de l’être femme.

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Se laisser atteindre, être atteint : la « fonction d’altérance » au cœur du métier de soignant

Article de Sylvie Séguret

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 2, juin-décembre 2020, pp. 119-133.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Équipe soignante, Altérité, Émotion, Pédiatrie, Soutien psychologique, Mort, Burn out, Souffrance psychique

Soigner en milieu extrême, en réanimation pédiatrique et a fortiori en soins palliatifs de l’enfant, est une expérience intense, qui nécessite de se laisser atteindre émotionnellement. Les témoignages d’infirmiers, médecins et aides-soignants illustrent l’ambivalence entre la richesse de l’expérience vécue par les soignants en réanimation pédiatrique et le caractère effractant de cette expérience, pouvant conduire à l’épuisement professionnel. Cet article propose de mettre un mot sur le vécu tout à fait spécifique des soignants de milieux extrêmes. Je nomme « fonction d’altérance »la capacité d’une interaction émotionnellement intense de nous transformer, tout d’abord de façon positive pour le soignant mais qui, poussée à l’extrême, est destructrice. Le terme d’altérance, par sa double connotation d’altération et d’altérité, exprime l’ambiguïté entre un risque de corruption par l’autre, pouvant aller jusqu’au burn-out, et la possibilité d’une ouverture à l’autre, conduisant à une transformation psychique parfois coûteuse, toujours maturative. Si elle est perçue, reconnue, nommée, la fonction d’altérance permet au soignant de reconnaître en lui cette entame par l’altérité, cette altérance venue de l’autre, et dès lors de pouvoir l’accueillir en acceptant l’exigence qu’elle suscite : celle de se ressourcer, se dés-altérer, auprès des autres soignants, dans la réflexion intellectuelle, dans la sublimation, dans le travail thérapeutique, par tous les créateurs de sens. Comment accompagner cette fonction d’altérance ? Le rôle d’un psychologue spécifiquement dédié à l’équipe soignante sera abordé.

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Quand les images pornographiques font effraction dans la latence. Sidération et relance de la vie fantasmatique dans la psychothérapie de Selma

Article de Laura Duprey

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 2, juin-décembre 2020, pp. 81-91.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Pornographie, Sexualité infantile, Période de latence, Pulsion, Passage à l'acte, Psychothérapie

Les cliniciens de l’enfance sont de plus en plus souvent confrontés à l’irruption des images de la pornographie dans la vie et l’intimité psychiques des enfants, y compris à l’âge dit « de latence ». Comment ces images viennent-elles percuter ou écraser les fantasmes et les théories sexuelles infantiles ? Et qu’advient-il alors de la curiosité sexuelle de l’enfant et de sa « pulsion de recherche », ainsi court-circuitées ? La créativité du thérapeute est particulièrement sollicitée dans le travail de la séance, pour contenir l’excitation en excès et déjouer les effets de sidération des images. C’est ce dont témoigne le travail thérapeutique mené avec Selma, une enfant de huit ans. En l’occurrence, c’est bien le « sexuel infantile » – avec sa plasticité, sa mobilité, son réservoir de fantaisies – qui a permis à Selma de se dégager de la compulsion de répétition et de remettre sa vie fantasmatique en mouvement.

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Dysphorie de genre de l’adolescent : un appel à la prudence

Article de Christophe Gauld

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 115-122.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Genre, Identité

Chez l’adolescent, le diagnostic de dysphorie de genre est délicat, car il se trouve dans une période de bouleversement hormonal, de changements physiques et d’inconfort psychique. La prise en charge pédiatrique, endocrinologique, voire chirurgicale va dépendre de ce discernement diagnostique. La confirmation diagnostique de l’incongruence de genre est d’autant plus importante qu’elle va pouvoir conduire à un suivi individualisé et personnalisé. Nous avons ainsi tenté de déceler comment comprendre cette intrication de cadres nosologiques dans la période de l’adolescence. La prudence s’impose lorsque l’incongruence de genre se révèle être associée à une personnalité ou un trouble psychiatrique, dont l’instabilité peut induire une confusion chez les soignants. La relation de cooccurrence entre trouble psychiatrique et dysphorie de genre, d’un point de vue clinique (et non statistique), semble être particulièrement délicate à démêler. Une réflexion prudente peut cependant permettre d’apporter une information adéquate, un diagnostic précis et un suivi personnalisé.

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"Papa a fait une grosse bêtise" : à propos du suivi thérapeutique d'une fratrie co-victime d'un double meurtre intrafamilial

Article de Flaviana Maroja Cox, David Martinez, Laura Duprey, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 2, juin-décembre 2019, pp. 227-239.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Homicide, Femme, Mère, Enfant, Mort, Psychothérapie, Violence conjugale

Cet article décrit le processus thérapeutique d’une fratrie de trois enfants de cinq ans, trois ans et demi et deux ans et demi, hospitalisés puis suivis en consultations de pédopsychiatrie au décours du meurtre de leur mère et de leur grand-mère par leur père, dont ils ont été témoins. La perte d’une mère dans ce contexte est probablement le traumatisme le plus terrible auquel un enfant puisse être confronté. Nous analysons également les mouvements psychiques des enfants doublement confrontés au traumatisme et à la perte de trois figures d’attachement primordiales. Enfin, dans cette situation singulière, nous nous intéressons à ce qui se joue dans la rencontre entre les enfants endeuillés et les thérapeutes, au cours d’une psychothérapie qui se déroule au sein d’un hôpital.

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