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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 3 sur un total de 3

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« Si un jour j’ai un enfant, j’aurais peur de l’oublier… ». Psychothérapie d’une jeune femme adoptée

Article de Marion Milliex

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 94, novembre 2022, pp. 41-52.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Séparation, Adoption, Adolescent, Filiation

La filiation adoptive sollicite à la fois la question de la séparation et la création de nouveaux liens. À travers des moments de la thérapie d’une jeune fille de 18 ans adoptée dans la petite enfance, nous interrogeons les possibles répercussions de cette rupture fondamentale sur la capacité de l’enfant à tisser de nouvelles relations tout au long de sa vie, et ses effets éventuels sur le sentiment de continuité d’existence.

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Les savoirs en partage : place du psychologue dans les entretiens d’agrément en vue d’adoption

Article de Marion Milliex

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, pp. 33-46.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Agrément, Psychologue, Accompagnement, Filiation

Dans le parcours d’adoption la demande d’agrément constitue une étape fondamentale et fondatrice. Au cœur des entretiens, la notion de savoir est le fil qui relie les futurs parents, le clinicien et l’enfant à venir. Comment le psychologue accompagne-t-il les couples qui souhaitent adopter, de quelles responsabilités est-il porteur pour faciliter les transmissions qui permettront le processus d’affiliation ?

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Savoir ou ne pas savoir ? Une question récurrente dans la clinique de l’adoption

Article de Chantal Prononce Poyol, Marion Milliex, Bernard Golse, Laurence Gendarmeet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 93, 2022, 11-136.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Adoption, Filiation, Abandon, Adoption internationale, Secret, Origine, Histoire familiale, Apprentissage, Handicap, Psychothérapie, Parents

Savoir, c’est faire entrer des représentations dans le champ cognitif, c’est acquérir une certaine maîtrise d’un domaine, c’est comprendre, c’est disposer de repères… c’est rassurant. Savoir renvoie à la transmission, mais aussi à la mémoire. Il y a le su et l’insu, le dit et le non-dit, le public, l’intime et les secrets.
Dans le champ de l’adoption, la question de « savoir ou ne pas savoir » est récurrente. On la retrouve dans la dynamique de l’agrément qui confronte le savoir des professionnels à la plus ou moins grande ignorance initiale des postulants, avec tout un travail de transmission qui s’opère des uns aux autres. Lorsqu’il s’agit d’un abandon dès la naissance ou plus tard se pose le problème de ce qui sera laissé à la connaissance de ceux qui prendront le relais et, par leur intermédiaire, à l’enfant. Et cette histoire généralement traumatique, qu’en sait l’enfant ? Quelle inscription dans sa psyché, dans son corps même ? Et que veut-il en savoir lui-même, tiraillé entre l’envie de savoir et la tentation de ne rien savoir de cette histoire blessante ? L’éventuel désir de ne pas savoir emportera-t-il avec lui d’autres pans cognitifs, compromettant les apprentissages ? Savoir qui sont les parents ayant donné la vie peut devenir une interrogation taraudante, particulièrement à l’adolescence. Certains voudront aller au pays qui les a vus naître ou prendront connaissance d’un courrier laissé à leur intention par la mère biologique. Les moyens de communication actuels, les réseaux sociaux ont transformé cette question. Ce numéro d’Enfances et psy permettra d’aborder en profondeur ces différents aspects à partir d’interventions de praticiens

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