Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 4 sur un total de 4

Votre recherche : *

Il n’y a pas de rêves ici, seule la survie. Edith Bruck, une adolescente dans les camps de la mort

Article de Mélanie Georgelin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 95, mars 2023, pp. 135-148.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Rêve, Approche historique, Traumatisme, Adolescent, SHOAH, BRUCK (EDITH)

Cet article prend appui sur deux entretiens réalisés en 2022 à Rome par l’auteure avec l’écrivaine et poétesse Edith Bruck. Déportée de Hongrie avec sa famille à l’âge de 12 ans dans les camps d’extermination, Edith Bruck a miraculeusement survécu. Depuis elle n’a cessé de témoigner avec toute sa vie, comme elle le dit, par des rencontres et des livres. Il est ici question des moyens psychiques qui lui auront permis de survivre, du rêve, de son absence et de sa survivance, dans la vie comme dans l’écriture.

Accès à la version en ligne

Des vécus de carences au désespoir essentiel. Avec Jonas, neuf  ans

Article de Jean Baptiste Desveaux, Mélanie Georgelin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 90, octobre-décembre 2021, pp. 188-197.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Carence affective, Enfant en difficulté, ITEP

Dans cet article, nous proposons de penser les vécus de carences d’enfants et d’adolescents accueillis en Institut thérapeutique éducatif et pédagogique (itep), et leurs nombreux retentissements sur le plan psychique, relationnel et social. Les aménagements antisociaux, qui émergent comme une tentative de solution face aux carences précoces, viennent bouleverser radicalement l’économie psychique du sujet tout autant que son écologie psychique subjective, altérant les liens relationnels et intersubjectifs. Nous abordons ainsi le cas de Jonas, 9 ans, sous l’égide de la dialectique espoir/désespoir et tentons de montrer en quoi elle est au cœur de cette clinique de l’extrême. Il s’agit enfin de dégager des propositions psychothérapeutiques, dans une perspective post-winnicottienne.

Accès à la version en ligne

"Il ne sait pas jouer tout seul. ". Des ratés de la latence

Article de Mélanie Georgelin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 85, janvier-mars 2020, pp. 60-70.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Jeu, Jeune enfant, CMP, Psychothérapie, Période de latence, Narcissisme

Dans cet article, nous proposons d’explorer les achoppements de la latence par le prisme du jeu comme médiation thérapeutique. Avec Dorian et Shana, 8 ans, le travail thérapeutique s’avère difficile, tant il est grevé par l’impossibilité d’être seul.e et de prendre plaisir à jouer. Ces éléments mettent au jour une architecture familiale complexe, où l’enfant porte la marque du négatif. Dès lors, le transfert s’engage en zone aride, et s’éprouve dans les empiétements et les ruptures du lien. Jeu et latence, jeu et solitude, jeu et narcissisme : comment faire levier à partir de ces dialectiques empêchées pour susciter le désir de travailler et de se rencontrer ?

Accès à la version en ligne

« Figures du monstre en psychothérapie analytique. Deux cas d’enfants violents accueillis en Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (itep) »

Article de Mélanie Georgelin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 78, 2018, pp. 125-133.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, ITEP, Cure analytique, Violence

Nous proposons d’interroger la figure du monstre telle qu’elle émerge au cours de psychothérapies analytiques d’enfants accueillis en itep. Le monstre, en tant que résurgence et figuration de l’archaïque, offre un support identificatoire aux enfants et permet la relance des processus de pensée au cours d’une période de latence gravement perturbée. Nous aborderons deux cas d’enfants : Nils, de 7 à 9 ans et Tom, de 10 à 12 ans. À leurs côtés, nous tenterons de penser en quoi, et à quelles conditions, les monstres qui les occupent peuvent constituer des tentatives de symbolisation et de subjectivation au sein de la relation transférentielle. Enfin, il s’agira de lier question de l’origine et origine du mal, ou comment penser l’inhumain en l’homme, interrogation éminemment contemporaine au carrefour de la psychopathologie, la psychanalyse et la philosophie.

Accès à la version en ligne