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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le film de notre vie (3)

Article de Nathan Lohéac

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3061, 18 mai 2018, pp. 28-31.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Personne handicapée, Approche historique, Société, Intégration, Handicap, Inclusion

Nous poursuivons notre exploration de la mutation sociale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, le regard se porte sur le handicap. « Regard » est, en effet, le terme qui convient. Celui que la société porte sur le handicap et les personnes en situation de handicap est sans doute la plus grande évolution de ces cinquante dernières années. En 1968, les « handicapés » physiques et plus encore psychiques sont marginalisés. Il n’y a pas de mots pour décrire leurs maux. Qui a entendu parler de l’autisme ? Qui s’intéresse à la paralysie ? L’« inclusion » est un terme qui n’existe pas. Il faudra que les handicapés eux-mêmes se mobilisent pour être reconnus en tant que personnes en situation de handicap… Retour sur une longue marche.

"En tant que vieux - vous êtes soit malade - soit bientôt malade"

Article de Nathan Lohéac

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3060, 11 mai 2018, pp. 25-26.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Retraite, Personne âgée

« On devient jeune à 60 ans, malheureusement c’est trop tard », écrivait Picasso il y a quelques (courtes) décennies. A l’époque, l’espérance de vie dépassait de peu l’âge de la retraite et le problème ne consistait qu’à entretenir les gens en fin de carrière jusqu’à leur lit de mort. Aujourd’hui, un jeune retraité a encore en moyenne vingt ans à vivre. Pourtant, ni le législateur ni la société n’ont jamais arrêté de considérer ce cap comme une barrière fatale vers l’impotence.