PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 215, janvier 2021, pp. 22-33.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Débat, Analyse critique, Opinion, Courant de pensée, Savoir, Animation, Accompagnement, Pédagogie, Liberté d'expression, Parole
S'il est essentiel de pouvoir dire à son interlocuteur que l'on n'est pas d'accord avec son opinion, il l'est tout autant de considérer que de telles divergences ne sont pas une anomalie dans les relations humaines, mais une incroyable chance pour elles. Car toute vision unilatérale du monde dans lequel nous vivons enferme l'esprit humain dans une totalité conceptuelle qui mène au totalitarisme. Alors que de la multiplicité des points de vue naît la richesse des connaissances humaines, de la réflexion et de la pensée. Pour s'en convaincre, ce dossier propose au lecteur un petit état des lieux de ce que recouvre le débat contradictoire, pour ensuite tenter d'identifier les bienfaits que son usage procure sur le terrain, tant aux professionnels de l'animation qu'aux publics qu'ils accompagnent.
Article de Philippe Losego, Philippe Mazereau, Mélanie Bedard, et al.
Paru dans la revue Education et sociétés, n° 38, décembre 2016, pp. 5-121.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Sociologue, Éducation, HISTOIRE, Sociologie, Scolarisation, Savoir, Enseignement secondaire, Difficulté scolaire, Élève, Handicap, École, Culture, Politique, Sens, Idéologie, Pédagogie, Enseignement, Université, Égalité des chances, Inégalité, Accès aux droits, Diplôme, Enseignement supérieur, France, Québec, Finlande, Suisse
Ce dossier traite des rapports de la sociologie avec l’histoire, qui renvoient à ses rapports avec le passé et, finalement, avec le présent. La sociologie a ainsi été proche de l’histoire à ses débuts, puis s’en est écartée comme dans une volonté d’émancipation et d’effet de scientificité. Elle s’en rapproche à nouveau aujourd’hui. Cette présentation analyse les différentes formes d’hybridation intervenues entre les deux disciplines (histoire sociale, sociologie historique et sociohistoire) et dégage les spécificités de la sociologie de l’éducation dans ses rapports à l’histoire. Les institutions éducatives sont paradoxalement conservatrices, mais en réforme permanente. Les deux aspects rendent obligatoire une connaissance historique, à la fois pour démystifier le rapport au passé de l’école, qu’il soit progressiste ou nostalgique, et pour situer les réformes éducatives dans la longue durée du changement social.
Article de Philippe Carré, Olivier Charbonnier, Jean François Roussel
Paru dans la revue Education permanente, n° 207, avril-juin 2016, pp. 5-71.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Apprentissage, Sujet, Rapport, Savoir, Société, Formation, Adulte, Pédagogie, Compétence sociale, Compétence, Compétence professionnelle, Organisation, Travail, Infirmier, Individu, Gestion, Santé, Vieillissement, REFLEXIVITE
Après une introduction centrée sur l'évolution des conceptions qui mène à l'hypothèse de l'apprenance comme culture émergente aujourd'hui, les enjeux sociaux de la questions sont traités à travers les prismes des mutations du travail, des compétences dans les organisations, de la gestion de sa propre santé, de l'apprentissage des langues et de la relation entre apprentissage et avance en âge.
L’acte de transmettre ne se résume pas au seul processus de transmission. Il y a un au-delà à l’explicite des savoirs transmis, qui vient faire sens pour la personne qui les reçoit dès lors qu’elle est en capacité de se les approprier afin d’orienter sa trajectoire de vie. Transmettre ce n’est pas seulement instruire (donner des connaissances, former l’esprit et informer)… Transmettre c’est aussi éduquer (aider à développer des aptitudes, à s’inscrire dans une culture, à acquérir des usages). Dès lors, et parce que l’acte de transmettre participe de façon essentielle à la dynamique de construction du sujet, les sociétés contemporaines sont violemment confrontées aux « trous » générés par un travail de sape long et continu de la posture de l’adulte éducateur et de sa responsabilité. Les éruptions de violence, souvent commises par des individus fragilisés et abandonnés aux seuls discours des extrémismes, sont sans doute le symptôme d’un manque de figure d’autorité susceptible de produire l’étayage nécessaire au grandir ou se grandir. Reste alors à formuler les éléments de réponse pratiques à cette question : qu’est-ce que, au travers de l’acte de transmettre, l’adulte référent donne à saisir de lui-même qui permet à l’autre de se construire ? Et ce indépendamment du fait d’être d’accord ou non avec le contenu de la transmission…
Article de François DUBET, Michael BEHRENT, Marcel GAUCHET, Héloïse LHERETEet al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 263, octobre 2014, pp. 26-53.
Mots clés : École, Rôle, Enseignement, Modèle, Éducation, Savoir, Pédagogie, Égalité des chances, Internet, Réforme, Évaluation, Élève, Enseignement professionnel, Scolarisation, Apprentissage, Innovation, Méthode pédagogique, DURKHEIM (EMILE), DEWEY (JOHN), PISA, FRANCE, CANADA, ALLEMAGNE, REPUBLIQUE DE COREE, POLOGNE, FINLANDE, CHILI, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD
Notre modèle scolaire républicain serait-il mauvais ? Disons plutôt, comme François Dubet qu'il arrive peut-être au terme de son histoire. Depuis Jules Ferry tout a changé : l'enfant, sommé dès le berceau d'être autonome, critique et connecté ; la société, simultanément mondialisée et individualiste ; l'école autrefois sanctuaire, aujourd'hui poreuse aux probèmes sociaux. L'heure est à l'humilité. Elle oblige à admettre, comme Marcel Gauchet, que "nous n'avons pas trouvé la bonne école". Mais rien n'empêche de chercher. Avec ce dossier, nous dessinons des pistes. Les modèles qui marchent à l'étranger, mais aussi leurs limites. Les promesses tenues par Internet. Les innovations concrètes qui se déroulent au sein des établissements, à l'ombre des grands principes. Les idées à exhumer, celles à inventer, pour penser ensemble l'éducation de demain.