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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le film de notre vie (2)

Article de Nathalie Auphant

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3060, 11 mai 2018, pp. 22-24.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Personne âgée, Vieillissement, Approche historique, Dépendance, Prise en charge

Nous poursuivons notre exploration de la mutation sociale qui a marqué le pays depuis Mai 68. Aujourd’hui, c’est l’évolution démographique qui retient notre attention. En cinquante ans, nous sommes passés du « jeunisme » au « papysme ». En 1968, la vieillesse n’existait pas, si l’on peut dire. L’espérance de vie ne dépassait pas tellement l’âge de la retraite et donc ne se posaient ni le problème de financement, ni celui de prise en charge, la mort intervenant avant l’apparition des stigmates de la dépendance. Cette évolution a été lente mais continue, au point que le vieillissement de la population est devenu un problème central de la société. Comment celle-ci s’est-elle adaptée, ou non, à ce choc du papy-boom ?

"En tant que vieux - vous êtes soit malade - soit bientôt malade"

Article de Nathan Lohéac

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3060, 11 mai 2018, pp. 25-26.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Retraite, Personne âgée

« On devient jeune à 60 ans, malheureusement c’est trop tard », écrivait Picasso il y a quelques (courtes) décennies. A l’époque, l’espérance de vie dépassait de peu l’âge de la retraite et le problème ne consistait qu’à entretenir les gens en fin de carrière jusqu’à leur lit de mort. Aujourd’hui, un jeune retraité a encore en moyenne vingt ans à vivre. Pourtant, ni le législateur ni la société n’ont jamais arrêté de considérer ce cap comme une barrière fatale vers l’impotence.