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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Appréhender la violence du public

Article de Flora Peille

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3313, février 2024, pp. 65-67.

Mots clés : Travail social : Métiers, Justice-Délinquance, Travail social, Violence, Insécurité, Travail d'équipe, Émotion

Les professionnels sont de plus en plus souvent confrontés à la violence des personnes qu’ils accompagnent. Faute d’être prise en compte au sein des formations initiales, la sensibilisation à la problématique débute durant la carrière.

L'approche DPA-PC : entretien avec Y. Le Bossé à propos du Développement du Pouvoir d'Agir des Personnes et des Collectivités

Article de Fabienne Defert, Séverine Demoustier

Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 8-22.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Pouvoir, Approche historique, Implication personnelle, Travail social, Émotion, Théorie, Changement, Recherche, Accompagnement, Concept

L'entretien nous donne à partir des questions posées, un bref historique des recherches menées pendant près de 25 ans concernant le Développement du Pouvoir d'Agir des Personnes et des Collectivités, comment et pourquoi cette notion a été traduite de l'empowerment. Dans cet échange, par le biais du questionnement sont abordés, la naissance de cette définition et et les auteurs ayant influencé la démarche du chercheur, de même que sa pensée à propos du travail social et de répondre à : " Qu'est-ce qu'aider ?". Il nous livre ses réflexions à propos de la formation en DPA-PC, et du sens politique qu'il donne au fait de changer le monde, d'introduire du changement de manière pragmatique dans le quotidien. L'interview se termine par l'apport de son dernier ouvrage à propos de la régulation stratégique des émotions et aussi de la recherche collaborative et du collectif.

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Violences en travail social : prévenir pour ne pas subir

Article de David Prochasson

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3204, 9 avril 2021, pp. 8-10.

Mots clés : Travail social : Métiers, Violence, Travail social, Travailleur social, Agression, Organisation du travail, Prévention, Émotion, Adaptation, Usager, Sanction, Pratique professionnelle

Des incivilités aux agressions verbales ou physiques, la violence des personnes accompagnées déstabilise les professionnels autant qu’elle affecte l’organisation des structures. Interaction entre un aidant, un aidé et son environnement, le phénomène est complexe mais il n’a rien d’une fatalité.

Jeux de rien… je de vilains

Article de Amélia Bréchet

Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 42-50.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, MECS, Adolescent, Théâtre, Traumatisme, Émotion, Créativité, Confiance

Quand ce petit rien qu’est le « jeu théâtral » autorise le déplacement des « je » de gamins ayant vécu des événements traumatiques graves au cours de leur très courte histoire de vie.

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Les émotions dans le travail social frein ou tremplin?

Article de Maël Virat, Roland Coenen, Philippe Gaberan, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 102, janvier-mars 2020.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Émotion, Accompagnement social, Souffrance psychique, Justice, Relation d'aide, Empathie, Usure professionnelle, Distance, Éducation spécialisée, Supervision, Écoute, Équipe, Médiation, Conflit, Déontologie

Dans leur métier relationnel, les travailleurs sociaux sont inexorablement traversés, animés, secoués par des émotions. Certaines sont positives, comme la joie d’avoir pu aider un usager à s’en sortir ou simplement d’avoir pu gagner sa confiance. D’autres peuvent s’avérer plus problématiques.

Accompagner des personnes en souffrance, en détresse, en danger, dans la provocation ou l’agressivité, ... génère inévitablement des ressentis. La tristesse, la peur, la colère, l’exaspération, le dégoût s’invitent. Parfois brutalement, parfois insidieusement, créant d’autant plus le malaise, le désarroi que ces affects renvoient à d’autres vécus, situations professionnelles similaires, histoires personnelles que l’on croyait avoir oubliées.

Pour que ces émotions, troublantes, stressantes, décourageantes, ne deviennent pas trop envahissantes, les professionnels développent des stratégies, conscientes ou non, pour les réguler, réduire leur intensité ou leur durée, et se mettre à l’abri.

Les institutions défendent, pour leur part, des normes émotionnelles qui peuvent différer en fonction des secteurs mais qui se rallient pour la plupart à ce prescrit commun de la "bonne distance", supposé garantir le professionnalisme des travailleurs sociaux, mais aussi les préserver, leur éviter le burnout, …

Et de se poser la question suivante : les émotions négatives seraient-elles nécessairement toxiques, ennemies, à risques ? N’y aurait-il pas plutôt intérêt à les inviter à s’exprimer, à les entendre, à les travailler plutôt que de vouloir les taire, les dissimuler de peur qu’elles envahissent la relation avec l’usager, la parasitent et, du même coup, provoquent chez l’aidant, malaise et épuisement ?

Dans les métiers de l’humain, on ne peut éviter les émotions, elles en font partie, en constituent le matériau. Il faut donc s’en saisir. Elles servent l’intuition, le feeling qui aide à créer la confiance avec l’usager. Elles sont le ferment qui fait dire au professionnel qu’il aime et croit à son métier, difficile mais combien humain. Elles nourrit sa motivation, sa persévérance à accompagner les précaires, les cassés, les marginalisés malgré les obstacles et à repérer en eux les potentialités que plus personne ne voit. Pour ces raisons et d’autres encore explorées dans ce dossier, d’aucuns en appellent à prôner, non pas la « bonne distance », mais la « bonne proximité » ou la « bonne présence », voire le savoir-aimer.

Soutien organisationnel perçu, dissonance émotionnelle, épuisement professionnel : l'étude des équipes éducatives d'internat au sein de la protection de l'enfance

Article de Nicolas Sklarik, Adama Ndiaye, Nicolas Gillet, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 516-517, mai-juin 2019, pp. 177-202.

Mots clés : Travail social : Métiers, Risques psychosociaux, Éducateur spécialisé, Travail social, Travail éducatif, Internat, Équipe éducative, Émotion, Usure professionnelle, MECS, Foyer de l'enfance, Relation éducative, Institution, Management, Organisation du travail, Accompagnement, Perception, Cadre de l'intervention sociale, Chef de service éducatif, Rôle, Qualité, Participation, Enquête, Questionnaire

Cet article traite des liens entre le soutien organisationnel perçu, la dissonance émotionnelle et l'épuisement professionnel au sein du champ encore trop peu étudié de la protection de l'enfance. La recherche a deux objectifs. Le premier consiste à vérifier l'exposition aux risques psychosociaux d'une population singulière de salariés. Le second objectif est de vérifier que la perception des salariés quant au soutien de l'organisation va être significative face à l'épuisement professionnel et la dissonance émotionnelle...

Engagement en travail social : de l'utilité des émotions

Article de Alexandrine Laizeau, Catherine Galopin

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 270, septembre 2018, pp. 26-38.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Émotion, Empathie, Relation travailleur social-usager, Relation d'aide, Risque, Assistant de service social

Depuis plusieurs années, nous ne nous reconnaissons pas dans les discours techniques concernant notre savoir-faire et notre savoir-être d’assistant(e) de service social. C’est pourquoi, nous avons souhaité faire entendre une autre voix. Il s’agit pour nous de réhabiliter l’apport de l’humain par le biais des émotions dans le travail social. Dans un premier temps, nous nous sommes penchées sur notre propre rapport aux émotions pour comprendre notre fonctionnement, ainsi que notre cheminement. Dans un second temps, nous avons beaucoup lu, des sociologues, des philosophes mais aussi des articles de terrain. Nous avons été très surprises de la richesse de la littérature sur les émotions. Celle-ci met non seulement en lumière leurs forces, mais aussi les dangers de leur instrumentalisation. Finalement, ce travail d’étude a poussé notre réflexion bien plus loin que ce que nous avions imaginé…

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