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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La violence institutionnelle : une violence inévitable ?

Article de Margaux Bitetti Herrero

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 84, décembre 2023, pp. 129-136.

Mots clés : Travail social : Établissements, Violence institutionnelle, Établissement social et médicosocial, Éducateur spécialisé, IME, Autisme, Équipe pluridisciplinaire, Bientraitance, Maltraitance, Pathologie

Quels sont les mécanismes de la violence institutionnelle ? Ce sujet ne consiste pas à justifier leurs émergences, quelles qu’en soient leurs formes, au sein des institutions médico-sociales, mais pose seulement l’hypothèse que la désinformation au sujet des pathologies accueillies et à l’égard de leurs équipes favorise leur apparition.

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Violence institutionnelle normalisée vs nouvelles normes collectives d’institution

Article de Pierre Bechler

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 84, décembre 2023, pp. 27-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Norme, Famille, Usager, Récit de vie, Établissement social et médicosocial, Institution, Maltraitance, Violence institutionnelle, Pouvoir

Décrire, en se mettant à la place d’un « usager », la réalité de certaines maltraitances institutionnelles subies est parfois le seul moyen dont on dispose pour tenter de faire percevoir et de faire comprendre que l’absence de normes - s’imposant à l’ensemble des acteurs sans distinction de statut ou de condition - rend possible l’imposition, par qui détient une parcelle de pouvoir à l’égard d’autrui, d’un arbitraire individuel qui est souvent bien plus violent que l’application des normes collectives les plus rigoureuses.

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Lanceurs d’alerte : au risque de briser l’omerta

Article de Maxime Ricard, Olivier Hielle, Cécile Barrois de Sarigny

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3293, 3 février 2023, pp. 6-13.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travailleur social, Récit de vie, Témoignage, Signalement, Liberté d'expression, Réunion, Pratique professionnelle, Maltraitance, Violence institutionnelle, Usure professionnelle, Droit, Loi

Dossier composé de 4 articles :
Lanceurs d’alerte : au risque de briser l’omerta
Des professionnels témoignent
« De plus en plus de dossiers de maltraitance »
Côte juridique : définition et procédures

Les lanceurs d’alerte

Article de Alison Dahan, Clarisse Girard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3193, 22 janvier 2021, pp. 18-24.

Mots clés : Travail social : Établissements, Violence institutionnelle, Maltraitance, Travailleur social, Protection juridique, Loi, Procédure, Signalement, Défenseur des droits, Secret administratif, Secret professionnel

Toute personne physique agissant de manière désintéressée et de bonne foi peut dénoncer des dysfonctionnements ou des faits de maltraitance au sein d’une structure. Comment lancer une alerte ? Vers qui se tourner ? Quelle protection offre la loi ? Eléments de réponses.

Les violences sexuelles : savoir les détecter ; écouter et accompagner la parole des victimes

Article de Laurence Hardy, Sadek Deghima, Jean-Luc Letellier, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 1, janvier 2021, pp. 2-34.

Mots clés : Travail social : Établissements, Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Abus sexuel, Établissement social et médicosocial, Intimité, Corps, Maltraitance, Genre, Vulnérabilité, Directeur d'établissement, Silence, Culpabilité, Consentement, Handicap, Personne handicapée, Personne âgée, Parole, Harcèlement sexuel, Management, Démence sénile, Posture professionnelle, Information sexuelle, Prévention, Violence institutionnelle, Assistance sexuelle, Pouvoir

Il y a trois ans, le mouvement "#Me Too" libérait la parole de femmes victimes de violences sexuelles. Certaines ont décidé de parler ou de porter plainte. Un élan qui n’a pas atteint les établissement sociaux et médico-sociaux. Selon la dernière enquête de la Drees de juillet 2020, entre 2011 et 2018, les personnes en situation de handicap déclarent plus souvent que le reste de la population avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles. Malgré cette réalité factuelle, le sujet n’intéresse pas les décideurs. (...) Pourquoi les personnes vulnérables sont-elles si peu audibles ? Les raisons sont nombreuses. En établissement, les usagers vivent dans un environnement fermé où les comportements sont normés et où les actes de la vie quotidienne (comme la toilette intime) peuvent être réalisés par des professionnels. Le rapport au corps est biaisé pour des personnes trop souvent considérées comme des objets de soins. Et que dire de la prise en compte du désir ou de la gestion de la frustration ? Si la question du droit à une vie affective et sexuelle des usagers est plutôt récente, celle des violences est souvent enfermée derrière un mot générique : la maltraitance. La loi punit avec des circonstances aggravantes les agresseurs quand les victimes sont vulnérables. Mais que se passe-t-il quand l’agresseur est un homme nonagénaire atteint de la maladie d’Alzheimer ? Quand une équipe découvre une agression, quelle est la procédure à suivre ? Qu’en est-il concrètement sur le terrain ?
Des initiatives sont prises par des établissements pour former et sensibiliser les équipes mais aussi les usagers. L’enjeu est de ne pas faire peser ce sujet sur les seules épaules des professionnels mais d’inclure les personnes vulnérables en leur transmettant une meilleure éducation à la sexualité et au refus des violences. D’autres établissements misent sur des groupes de parole pour les personnes fragiles. Les professionnels de terrain ont également un rôle central… Professionnels, directions, familles, usagers ; tous doivent prendre conscience de la réalité des violences sexuelles pour ne plus les ignorer.

Etablissement médico-social. La difficulté de la preuve judiciaire de la maltraitance

Article de Ourida Derrouiche, Laura d' Ovidio

Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 171, mars 2020, pp. 26-27.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Maltraitance, Preuve, Violence institutionnelle, Vulnérabilité

L'impératif de bientraitance ne doit pas s'arrêter aux portes de la chambre d'un Ehpad, espace privatif du résident et lieu de travail du salarié. Dans ce huis clos, l'employeur doit s'interroger sur les moyens d'accéder à ce sanctuaire - sans le violer - afin de protéger son résident (...) Définir, connaître, prouver : tel es l'enjeu d'un établissement médico-social face à la maltraitance

“Je peux me regarder dans le miroir”

Article de Brigitte Bègue

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3102, 15 mars 2019, pp. 36-37.

Mots clés : Travail social : Établissements, Handicap-Situations de handicap, Handicap, Polyhandicap, Maltraitance, Silence, Droit, Personne handicapée, Dignité, Conditions de vie, Respect, Estime de soi, Violence institutionnelle, Accès aux soins

Parce qu’elle a dénoncé les actes de maltraitance dont étaient victimes les enfants polyhandicapés de l’IME de Moussaron (Gers), Céline Boussié a perdu son emploi. La lanceuse d’alerte témoigne de son combat dans Les enfants du silence afin que les droits des personnes handicapées soient respectés.

Les lanceurs d’alerte

Article de Jean Luc Rongé

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3099, 22 février 2019, 40-46.

Mots clés : Travail social : Établissements, Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Droit, Règlement intérieur, Législation, Protection juridique, Maltraitance, Violence institutionnelle, Cadre de l'intervention sociale

Difficile pour un professionnel de dénoncer des dysfonctionnements graves au sein de son établissement. Souvent mal protégé juridiquement, le lanceur d’alerte se retrouve alors marginalisé et privé de son emploi.

La fabrique de la maltraitance

Article de Carine Maraquin, Jean Marie Vauchez

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 127, juillet-septembre 2015, pp. 13-100.

Mots clés : Travail social : Établissements, Maltraitance, Usager, [QUOTIDIEN], Pratique professionnelle, SDF, Éthique, Récit de vie, Enfant handicapé, Violence, Violence institutionnelle, Souffrance

La maltraitance institutionnelle ne se réfère pas uniquement aux horreurs régulièrement dénoncées dans les médias. Elle peut se nicher dans les mille petits riens du quotidien qui, si on n’y prend garde, peuvent générer autant de souffrances accumulées. Si nous avons des outils pour lutter contre le pire, comment lutter contre le quotidien banal qui devient automatique ? Éviter de fabriquer la maltraitance, c’est pouvoir interroger les pratiques, se référer à des projets, savoir se situer vis-à-vis des usagers… C’est être formé, encadré, contrôlé quelle que soit sa place dans l’organigramme. C’est aussi, pour les institutions et les tutelles, créer les conditions du bien-être pour les personnels : statuts, conditions de travail, évolutions professionnelles, mobilités… Lutter contre la maltraitance passe par le respect des usagers et de soi-même, plutôt que par le respect d’un protocole.

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