PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Media social, 28 septembre 2023.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Abus sexuel, Violence conjugale, Adolescent, Jeune, Femme, Lieu de vie, Accueil de jour, Accompagnement, Pow’HER
Le lieu d’accueil et d’orientation (LAO) Pow’HER, géré par l’association FIT Une Femme un toit, accueille et accompagne en Seine-Saint-Denis des jeunes filles, âgées de 15 à 25 ans, victimes de violences sexistes et sexuelles. Objectif : gérer l’urgence et les aider dans la déconstruction des violences dans lesquelles elles ont bien souvent toujours baigné.
Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 112-119.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Prise en charge, Soin, Genre, Pratique professionnelle, Agresseur, Conseil de l'Europe, Femme, Victime
Depuis le Grenelle de 2019, l’institutionnalisation de la prise en charge des auteurs de violences conjugales s’accentue. Toutefois, les pratiques observées lors de deux enquêtes qualitatives, menées en France en 2018-2019 et 2020-2022, révèlent une faible intégration du primat de la sécurité de la victime et une tendance à la reproduction des hiérarchies de genre. Faute d’un étayage scientifique rigoureux, le traitement socio-pénal des agresseurs conjugaux présente à ce jour plusieurs points de divergence vis-à-vis des indications du réseau européen Work With Perpetrators et des recommandations du Conseil de l’Europe dans le cadre de l’application de la Convention d’Istanbul.
Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 103-111.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Accompagnement social, Femme, Conseil départemental, Droits des femmes, Action sociale, Famille, Prévention, Formation, Innovation sociale, Vulnérabilité, ASE, Protection de l'enfance, Aveyron
Les conseils départementaux occupent une place centrale dans le parcours des femmes victimes de violences conjugales. Dans les maisons de la solidarité comme à l’Aide sociale à l’enfance, les acteurs sociaux sont confrontés à cette question. En Aveyron, une attention particulière et des actions spécifiques innovantes sont consacrées à cette question. Nous avons donné la parole à Claire Gabriac. À travers ses missions de référente violences conjugales et de coordinatrice du « Schéma majeurs en situation de vulnérabilité », elle nous permet de saisir une des formes d’engagement des conseils départementaux.
Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 100-102.
Mots clés : Enfance-Famille, Témoignage, Violence conjugale, Femme, Groupe de parole, Radio
Ces paroles de femmes ont été retranscrites après une émission de la radio toulousaine Canal Sud en 2016, lors des dix ans de l’émission Voyelles où plusieurs femmes ont relaté en direct leur expérience de groupe de parole pour femmes ayant vécu des violences conjugales.
L’article présente les résultats d’une étude auprès de femmes qui se sont adressées à un centre antiviolence en Italie à l’époque du Covid. Elles étaient interrogées sur l’existence de symptômes de détresse psychologique, leurs conditions de vie et les violences. Toutes subissaient des violences diverses de la part d’un partenaire ou ex-partenaire. L’intensité de la violence ainsi que son évolution (augmentation ou diminution) récente étaient liées à la fréquence des symptômes. Ces résultats confirment les relations étroites, mais pas toujours suffisamment reconnues, entre violence et santé des femmes.
La crise pandémique a mis en évidence les spécificités de la violence de genre en se référant particulièrement à la violence domestique. À partir du concept d’« espace sûr », identifié comme espace domestique de confinement pour la protection contre le virus, il est possible d’identifier les formes structurelles de violence de genre dans la vie des femmes.
L’objectif de cet article est de focaliser, après une analyse de la législation actuelle et des recherches récentes, les contradictions que la crise pandémique a mises en évidence mais également les opportunités. En particulier, la proposition de ce travail est de donner la possibilité d’identifier de nouvelles perspectives et de nouvelles propositions politiques en termes de sécurité et de santé pour les femmes, à partir des concepts-clés de l’épistémologie féministe.
Aborder le sujet des violences conjugales n’est pas un exercice facile pour les professionnels médico-sociaux, tant les relations de couple relèvent de la sphère intime. Pourtant, évoquer la question des conflits intrafamiliaux est indispensable afin de repérer et d’aider les femmes à prendre conscience de leur statut de victimes, de leur permettre de se protéger, et par là même d’épargner leurs enfants.
Paru dans la revue Direction(s), n° 202, novembre 2021, pp. 22-29.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Femme, Hébergement, Prévention, Accompagnement social, Enfant, Association, Victime, Handicap, Prise en charge, Parentalité, Séparation, Droit de visite, Contrôle social, Financement
Les acteurs de terrain saluent les progrès dans la lutte contre les violences conjugales permis par le Grenelle de 2019. Toutefois, des efforts restent à fournir, notamment sur les capacités d'hébergement, la prévention ou encore l'accompagnement des enfants. Pour le secteur, la mobilisation ne doit surtout pas faiblir. Au contraire.
Militante historique de la lutte contre les violences faites aux femmes et actuellement coprésidente de la commission Violences du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE), Ernestine Ronai analyse les évolutions et les résultats des politiques publiques en la matière. Elle insiste notamment sur le besoin de formation des intervenants.
Dans le Doubs, le service Altérité accompagne des hommes ayant commis des violences conjugales dans le cadre d'une contrainte judiciaire, mais aussi depuis peu des volontaires. Le but ? Les amener à prendre conscience de leurs actes et ainsi prévenir la récidive.
En cas de violences conjugales, différents dispositifs sont mis en avant pour organiser, après une séparation, le droit de visite du parent agresseur en protégeant mère et enfants.
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° Hors-série août 2021, août 2021, pp. 47-52.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Carence familiale, Homicide, Prise en charge, Thérapie, Psychomotricité, Hôpital, Femme
L'exercice de la psychomotricité auprès de personnes détenues présentant un trouble psychiatrique invite à la rencontre de femmes victimes de violences conjugales étant passées à l'acte sur leur conjoint. Leur parole faisant défaut, leur corps se fait témoin de leurs souffrances. La psychomotricité, par son attention au langage corporel, s'engage dans la restauration des liens corps-psyché nécessaires à l'ancrage identitaire et au mieux-être.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3196, 12 février 2021, pp. 34-35.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Violence conjugale, Abus sexuel, Femme, Insécurité, Peur, Enfant, Adulte en difficulté, Conflit, Maltraitance, Genre
Vingt ans après l’enquête nationale sur les violences faites aux femmes (Enveff), une étude intitulée « Violences et rapports de genre » (Virage) dresse ce qui est considéré comme le premier bilan en France des violences subies à l’enfance et à l’adolescence. Si la sensibilité sociale à l’inceste, au viol, à la maltraitance évolue, les chiffres ne sont pas vraiment à la baisse.