PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3293, 3 février 2023, pp. 16-19.
Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Abus sexuel, Agression, Victime, Tribunal, Droit pénal, Infraction, Mineur, Traumatisme, Souffrance psychique, Réforme, Justice
Plusieurs réformes ont contribué au renforcement de la répression des violences sexuelles, mais peu se sont intéressées à la réparation des préjudices subis par les victimes. Ces dernières peuvent demander réparation devant les tribunaux mais également devant la commission d’indemnisation des victimes d’infractions. Présentation de ces procédures.
Chaque année, un élève sur dix est victime de harcèlement à l’école. Si le phénomène est enfin reconnu par les pouvoirs publics, comme en témoigne la mise en place toute récente du dispositif pHARe, il n’en reste pas moins préoccupant, car il est amplifié de manière exponentielle par les réseaux sociaux, au point que certaines, victimes envisagent le suicide. Comment expliquer cette violence spécifique ? Quelles en sont les nouvelles formes, le cyberharcèlement notamment ? Comment lutter contre ces comportements, aux conséquences si lourdes, y compris à long terme ? Faut-il mettre les pairs à contribution, au risque de trop les responsabiliser ? Sur le terrain, des enseignants et des associations sont à l’œuvre depuis une dizaine d’années, inspirés, souvent, par les pratiques des pays nordiques. Ce numéro de L’école des parents dresse un état des lieux de la situation et propose des pistes pour en finir avec ce fléau.
"Le harcèlement, je connais, mais il n'y en a pas dans ma structure !" Les phénomènes de harcèlement entre jeunes ont pendant très longtemps été mésestimés au sein des structures éducatives. On sait aujourd'hui qu'ils touchent 1 jeune sur 10, qu'ils sont bien souvent invisibles à l'adulte et peuvent provoquer des troubles psychologiques durables voire mener au suicide. De même, on a longtemps considéré que ces violences étaient inévitables. Qui en effet n'a pas déjà entendu : "Les enfants ne se font pas de cadeau, ils sont souvent méchants entre eux." ?
Il convenait de revenir sur ce sujet essentiel, de mieux comprendre ce qu'est le harcèlement... et d'expliquer comment prévenir et agir, comment lutter contre ces violences inacceptables.
Dossier composé de 6 articles :
Prostitution : une loi aux effets pervers
Prostitution : cinq ans après, une loi lacunaire
Abolitionnistes ou non
Les personnes prostituées cumulent les vulnérabilités
Parcours de sortie : un système « embolisé »
Prostitution des mineurs : la fin d’un déni ?
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3108, 26 avril 2019, pp. 6-9.
Mots clés : Justice-Délinquance, Accompagnement de la personne et identité, Trafic d'être humain, Immigration, Violence, Accompagnement, Travailleur social, Vie quotidienne, Solidarité, Souffrance psychique, Sanction pénale, Victime, État, Projet
Dossier composé de trois articles:
Esclavage domestique : accompagner les victimes,
Besoin d'un plan national pour identifier les victimes,
«Nous essayons de les sortir de cette place de victime»
Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 89-102.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Urgence, Terrorisme, Victime, Prise en charge, Violence, Soutien psychologique, Groupe de parole
Cet article décrit les dispositifs psychologiques d’urgence mis en place en France pour prendre en charge les rescapés des attaques terroristes. Ceux-ci comprennent une prise en charge immédiate des victimes, temps d’étayage et de soutien, suivie quelques jours après d’un débriefing ou d’un groupe de paroles. L’auteur rappelle les conséquences psychologiques de l’effraction traumatique, puis rapporte des exemples d’interventions, tant dans l’immédiateté que dans les jours qui suivent. La première action psycho-thérapeutique initiée par ces dispositifs d’urgence est indispensable, mais une attention à plus long terme doit se poursuivre. En effet des troubles psychotraumatiques chroniques peuvent se déclencher chez des rescapés plusieurs années après l’attentat, en particulier lorsqu’un autre se produit, comme cela est illustré par un cas.
Nous naissons naturellement agressifs car il n’est nul besoin de nous apprendre à nous mettre en colère : la morphologie de cette émotion primaire est d’ailleurs déjà présente chez le foetus de 25 semaines. Il appartient à notre entourage de décourager l’agression physique et de promouvoir les alternatives pacifiques. Si l’éducation est défaillante, le contrôle des émotions négatives s’organise difficilement. Or l’environnement social offre de nombreuses occasions d’agresser sous des formes diverses, dont l’une consiste à nuire de façon continue à une personne choisie pour cible d’agression : il s’agit du harcèlement. On l’a reconnu récemment au niveau professionnel et il prend des formes particulièrement violentes à l’école, parmi lesquelles le cyberharcèlement. Il était urgent qu’Enfance explore, dans un numéro thématique, les origines, les formes et les effets du harcèlement scolaire. Dans cet objectif, le professeur Roger Fontaine, coordinateur du numéro, a réuni les contributions complémentaires d’un expert international et de spécialistes de divers pays européens, y compris français, afin qu’en offrant leurs connaissances et les résultats de leurs travaux, ces auteurs contribuent à mieux prévenir le harcèlement et ses effets dévastateurs. Un numéro tout public, à destination des développementalistes, des professionnels de l’enfance et de l’adolescence… et des parents.