PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3256, 22 avril 2022, pp. 28-29.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Famille, Violence conjugale, Protection de l'enfance, Enfant, Violence, Victime, Autorité parentale, Père, Agresseur
Expert des questions liées à la protection de l’enfance et coprésident de la commission indépendante sur l’inceste (Civiise) Edouard Durand constate les ravages des violences conjugales sur les enfants. Il appelle les professionnels à ne faire preuve d’aucune complaisance face à la stratégie des agresseurs.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3215, 25 juin 2021, pp. 10-13.
Mots clés : Travail social : Métiers, Prévention spécialisée, Éducateur spécialisé, Manque, Recrutement, Quartier, Sécurité, Violence, Réseau social, Épidémie, Rôle, Acteur social, Adulte, Autorité parentale, Adolescent, Responsabilité
La crise sanitaire a laissé des traces dans la vie des quartiers. A Sarcelles, dans le Val-d’Oise, les rixes entre adolescents, nourris aux réseaux sociaux et aux rivalités de territoires, ont repris de plus belle. Le club de prévention spécialisée de la Fondation Opej redouble d’efforts pour apaiser les tensions.
Ce numéro se propose d'interroger les conditions du faire ensemble à travers la création de véritables espaces de rencontres et d'échanges autour du projet de vie de l'usager... Qu'en est-il aujourd'hui de cet idéal participatif; à l'heure où les concepts d'empowerment et de compétences parentales tendent paradoxalement à s'institutionnaliser, pour aboutir parfois même à une forme d'injonction à l'autonomie et à l'hyper-responsabilisation des familles
Loin de marquer un défaut d'intelligence ou de jugement, les bêtises de l'enfant nécessitent de l'initiative, et un début de savoir, au moins de ce qui s'y révèle. Elles appréhendent la limite et en jouent. Jamais tout à fait cachées, si ce n'est à l'autre, à la partie de la personne qu'elles défient ou ignorent, elles en attendent alors compréhension ou rétorsion. À l'entrée dans l'adolescence qualifiée par le singulier « âge bête », la bêtise aurait-elle changé de sens ? Quand les bêtises chez l'enfant questionnent l'autre dont il vérifie les capacités de contenance, elles prennent chez l'adolescent, mais aussi dans le discours tenu sur lui par l'adulte, un sens singulier directement sexuel ou de mort (« tu ne vas pas faire une bêtise ? »), voire qui dénie la gravité d'un fait (« mon enfant a fait une bêtise »). Appréhender la bêtise dans la variété de ses sens et l'originalité de son acte, telle est la visée de ce numéro.