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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Genre et sexualité à l'adolescence : la nouvelle donne

Article de Isabelle Gravillon, Arnaud Alessandrin, Anne Lamy, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, hors-série n° 2, avril 2022, pp. 7-66.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Genre, Sexualité, Identité sexuelle, Relation enfant-parents, Homosexualité, Pornographie, Abus sexuel, Image de soi, Rencontre, Réseau social, Affectivité, Éducation familiale, Enquête, Consentement, Violence

Trans, inter, queer, humano, binaires… Les adolescents ont fait éclater les normes de genre sur le plan identitaire, et dans leurs relations amoureuses et sexuelles, brouillant les pistes aux yeux des adultes décontenancés, au premier rang desquels leurs parents. Comment se repérer dans ce foisonnement de sigles, de comportements, de styles, de postures et comment l’expliquer, d’un point de vue sociologique, psychique ? Pourquoi un nombre croissant d’enfants déclarent, très jeunes, appartenir à un autre sexe que le leur ? Ce phénomène est-il l’apanage des régions urbaines et des catégories socioprofessionnelles supérieures ? Comment expliquer que, à l’inverse, d’autres jeunes s’enferment dans une vision très stéréotypée de la sexualité ?
Ce hors-série dresse un état des lieux des nouveaux rapports amoureux des jeunes, pour aider leurs parents et les professionnels à y voir plus clair et à mieux les accompagner.

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Violences sexuelles : accompagner la parole

Article de Alexandra Marquet, Mariem Majdi, Florence Leggio, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 12, décembre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Abus sexuel, Accompagnement, Parole, Agression, Aide à domicile, Vulnérabilité, Conditions de travail, Personne âgée, Personne handicapée, Pathologie, Formation, Sexualité, Victime, Prévention, Harcèlement sexuel, Employeur, Salarié

PARLER POUR DENONCER. Octobre 2017. L’affaire Weinstein éclate. Depuis, le mouvement MeToo a déferlé. Les victimes osent enfin parler. Haut et fort. Les violences et les agressions sexuelles ne sont plus ni tues ni tolérées. Les premières à briser le silence ont été des femmes connues, évoluant dans des sphères socialement protégées : actrices, militantes, chanteuses… Depuis, le mouvement s’est inscrit dans la durée. De nombreuses anonymes se sont jointes à cette déferlante en se manifestant sur les réseaux sociaux ou en saisissant la justice. A l’heure où les violences sexuelles apparaissent enfin à la une de l’actualité, où les commissions d’enquête se multiplient sur le terrain, le domicile reste encore et toujours le lieu de l’intime où il est difficile de s’exprimer et ainsi d’être entendu. C’est dans ce cadre que les auxiliaires de vie et autres aides à domicile interviennent. Seules, sans avoir été sensibilisées, elles accompagnent des personnes vulnérables, dont certaines pathologies peuvent entraîner des comportements sexuels déviants. Propos vulgaires, mains baladeuses, gestes brutaux ou dégradants. C’est bien cette réalité, la leur, qui est mise au jour par l’étude inédite réalisée par l’université de Poitiers.

ENTENDUE, SOUTENUE. Comment réagir quand on n’est ni préparée, ni soutenue ? Quand les conditions de travail et d’emploi sont dégradées, quand on est une femme seule, que l’on a des enfants à nourrir et que l’on est clairement en situation de fragilité économique et sociale ? Comment ne pas être exposée ? Comment agir lorsque l’on est le témoin indirect de violences sexuelles ou si de sérieux doutes existent quant à la nature d’un hématome ? Comment comprendre certains silences ? Autant de situations difficiles à appréhender pour ces femmes et ces hommes venus au départ pour aider une personne dans l’exécution de gestes de la vie quotidienne. Parler et partager sont, comme toujours, les premières voies pour appréhender la situation puis rechercher des solutions. Encore faut-il être entendue et encouragée. C’est le rôle principal des employeurs : protéger des salariées exposées dans une société qui continue de nier les désirs charnels des personnes très âgées ou en situation de handicap, qui peuvent être tour à tour victimes ou bourreaux.

GENERALISER LE CADRE PROTECTEUR. Les professionnels le savent, pour se préserver, des attitudes sont à privilégier : tenues vestimentaires plutôt larges, bannir les petits noms ou le tutoiement sous la douche, bien choisir ses mots pour éviter toute incompréhension. Parfois, et malgré toutes ces précautions, la situation dérape. Le Baluchonnage a posé un cadre protecteur duquel pourraient s’inspirer les services à domicile : la mixité des intervenants, ne pas isoler les salariées en leur proposant une permanence clinique 24 heures sur 24. L’enjeu est d’instaurer une véritable politique de prévention pour ces professionnelles encore identifiées comme « la bonne à tout faire ». Les formations et autres sensibilisations sont encore déficitaires et insuffisantes. L’engagement de chacun des acteurs est nécessaire pour espérer sur ce front une éclaircie : amélioration des conditions d’emploi, formations des intervenants, sensibilisations des bénéficiaires et soutien des professionnels avec un mot d’ordre : mettre fin au mécanisme d’euphémisation.

L’inceste peut-il être traité autrement ?

Article de Michel Suard

Paru dans la revue Lien social, n° 1296, 25 mai au 7 juin 2021, pp. 16-17.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Inceste, Abus sexuel, Thérapie familiale, Violence, Victime

Je n’ai pas de chance ! Dans mon activité de thérapeute, depuis plus de 40 ans, je rencontre des auteurs et des victimes d’abus sexuels et tout particulièrement dans le cadre intrafamilial. Et on entend dire partout que les auteurs d’inceste....

“Pour une médecine de la violence faite aux femmes”

Article de Brigitte Bègue, Ghada Hatem

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3108, 26 avril 2019, pp. 32-33.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement de la personne et identité, Accueil de jour, Violence, Femme, Abus sexuel, Accès aux soins, Gynécologie, IVG, Travailleur social, Bénévolat, Médecine

Gynécologue obstétricienne engagée, Ghada Hatem a fondé la Maison des femmes à Saint-Denis, en région parisienne, une structure inédite en France qui accueille et accompagne les femmes victimes de violences. Aujourd’hui, elle milite pour une médecine de la violence.

Prévenir pour ne pas guérir

Article de Jonathan Blondelet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires (ASH), n° 3076, 21/09/2018, p. 16.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Abus sexuel, Violence, Prise en charge, Accompagnement, Cadre de l'intervention sociale, Prévention, Formation professionnelle continue, Psychologue

La Fédération françaises des centres ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles a publié, mercredi 19 septembre, le rapport de la commission d’audition du 17 juin sur les auteurs de violences sexuelles, dont découlent 35 propositions pour agir à la source de ces violences.