PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Projet, n° 397, décembre 2023, pp. 47-49.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pratique professionnelle, Terrain, Usager, Éthique, Relation d'aide, SDF, Gens du voyage, Posture professionnelle, Intervention sociale, Accompagnement, Concept, Aller vers
« Aller vers pour faire venir », « faire émerger des envies », « faire avec et être à côté ». L’« aller vers » correspondrait finalement à une sorte de grande coquille dont le cadre éthique commun n’est pas toujours clair, ni même existant peut-être . Néanmoins, si ces expériences de l’aller vers oscillent souvent entre prévention et réparation, elles mettent toutes un point d’honneur à considérer l’autre comme une personne. Autrement dit, à restituer la subjectivité des individus accompagnés.
Paru dans la revue Lien social, n° 1333, 14 au 27 février 2023, pp. 14-15.
Mots clés : Travail social : Métiers, Intervention sociale, Institution, Hiérarchie, Travailleur social, Usager, Implication personnelle, Pratique professionnelle, Valeur
Quel professionnel ne s’est pas heurté, un jour, aux obstacles opposés par l’institution (manque de moyens), la hiérarchie (non validation de ses choix), l’usager (non adhésion), lui-même (découragement) etc. ? Ces freins sont consubstantiels de toute action humaine.
Si l’on parle facilement de savoirs usagers, ou de savoirs d’expérience pour décrire les connaissances, capacités et compétences des personnes usagères d’établissements et de services sociaux et médico-sociaux, la notion d’expertise usagère est plus difficilement employée, voire même souvent décriée. Cependant, cette dernière démontre les opérationnalités de ce savoir que nous entendons dévoiler
La honte est une dimension peu étudiée dans le champ du travail social. Or cette émotion est l’une des plus redoutables qui soit, tant au niveau individuel que collectif. Dans nos sociétés occidentales contemporaines, le mythe de l’acteur homérique a produit une stigmatisation des usagers de l’intervention sociale. Définis à travers des archétypes dévalorisés, le processus de désignation relié à leur non-conformité les expose de manière explicite à vivre l’expérience de la honte, d’autant plus lorsqu’il entre en relation avec un intervenant social. Cet article présente les résultats d’une recherche évaluative réaliste d’une pratique sociale originale de médiation culturelle, Cultures du coeur-Québec, à travers laquelle nous avons identifié des stratégies d’intervention faisant implicitement usage de la honte et d’autres qui contiennent le potentiel de dégager les usagers des aspects néfastes de cette émotion.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 13, janvier-mars 2016, pp. 115-137.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Intervention sociale, Développement, Développement local, Travail social de groupe, Participation, Accompagnement, Usager, Projet, Territoire