PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Marie Jauffret Roustide, Sayon Dambélé, Camille de Azevedo Martinho Porto, et al.
Paru dans la revue Psychotropes, vol. 29, n° 4, 2023, pp. 7-121.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Cocaïne, Sociologie, Santé publique, Sécurité, Politique, Épidémiologie, Milieu urbain, Prise en charge, Réduction des risques, Conflit, Usager, Consommation, Trafic de drogue, Empowerment, Santé, Communauté, Accès aux soins, Éducation à la santé, Addiction, Psychiatrie, Précarité, Traitement médical, Recherche médicale
• La construction du crack à Paris comme un « problème » épidémiologique, de prise en charge et d’écologie urbaine. Marie Jauffret-Roustide, Sayon Dambélé, Camille de Azevedo Martinho Porto
• Vivre avec le conflit : l’expérience d’Espoir Goutte d’Or dans l’accueil des consommateurs de crack à Paris. Léon Gomberoff
• Le collectif AGORA : faire émerger une parole collective des usager.es de crack. AGORA
• Disparaître dans le crack pour subsister. Approche clinique phénoménologique et psychopathologique de l’addiction au crack. Mario Blaise, Carola Arends
• Pistes actuelles d’expérimentations pharmacologiques dans le traitement de la dépendance à la cocaïne. Nicolas Marie, Florence Noble
Paru dans la revue Esprit, n° 429, novembre 2016, pp. 115-123.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Usager, Consommation, Réduction des risques, Expérience
Inspirée d’expériences à l’étranger, l’ouverture de deux « salles de shoot » en France s’inscrit dans une politique publique de réduction des risques. Il s’agit de suspendre le jugement moral au profit de la santé et de la réinsertion sociale des usagers de drogue, ainsi que de la sécurité des riverains.
Les associations ont pour particularité de reposer sur l'adhésion volontaire de personnes qui forment un collectif avec des visées communes. De ce point de vue, les déterminants et les mécanismes du passage de l'individuel au collectif sont une question cruciale, qui a été jusqu'à présent largement négligée. Cette enquête propose une approche théorique de l'association comme acte, à partir de la notion de bien, courante en économie institutionnelle. L'hypothèse directrice est que les personnes rejoignent une association pour accéder à un bien qu'elles ne sauraient trouver ailleurs, et dont la nature a une incidence sur le statut qu'elles confèrent au collectif. Cette hypothèse est mise à l'épreuve à partir du cas empirique des associations de maladies rares, qui supposent la réunion en un groupe, autour d'objectifs très hétérogènes, d'individus dispersés, peu nombreux et sélectionnés aléatoirement. Cela permet de mettre en évidence quatre motifs d'association et de statut du collectif, correspondant à quatre natures de biens : être consommateur, être efficace, être actif et être ensemble.
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique (ADSP), n° 52, septembre 2005, pp. 8-11.
Mots clés : Toxicomanie, Drogue, Politique sanitaire, Consommation, Alcoolisme, Usager, Étranger, Prise en charge, Enquête, Rapport, OFDT, ILE DE FRANCE