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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Violence(s) en établissement : les professionnels en première ligne

Article de Alexandra Marquet, Daniel Faggianelli, Cécile Carra, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 22, octobre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Violence, Agressivité, Usager, Conditions de travail, Posture professionnelle, Personne âgée, Personne handicapée, Trouble du comportement, Travailleur social, Équipe soignante, Formation, IME, Bientraitance, Écoute, Empathie

Accepter la vérité.
Un usager qui s’automutile, deux résidents qui en viennent aux mains ou encore un autre donnant des coups de poing au professionnel qu’il côtoie tous les jours. Autant de situations vécues par des personnels souvent démunis et déstabilisés. La violence au travail n’est pas nouvelle pour les équipes encadrant des personnes âgées ou en situation de handicap. Les faits sont recensés depuis 2005 par l’Observatoire national des violences en santé qui observe une constante : la quasi absence de judiciarisation des faits et une complexité des causes. Pathologies, addictions, refus de soins, environnement inadapté, équipes restreintes… les raisons sont nombreuses et difficiles à expliquer. Savoir exposer les maux vécus sur son lieu de travail constitue la première étape. Agressivité ou violence ? Pour adopter la bonne posture, les professionnels doivent pouvoir les différencier. Mais encore faut-il parvenir à prendre du recul. L’agressivité peut être un moyen d’expression pour des personnes qui ne peuvent pas ou plus s’exprimer. Elle peut aussi être la conséquence d’un manque d’adaptation, une réaction face à une attitude vécue comme une agression. La question est de savoir comment ne pas mettre en échec une personne vulnérable dans un quotidien parsemé d’obstacles : manque de personnels, de temps, et parfois de compétences.
TOUS CONCERNES, TOUS ENGAGES.
Si les professionnels sur le terrain sont en première ligne, c’est à la direction d’être à l’initiative. Au-delà des fiches d’événements indésirables et des traitements ou suivis connus de tous, la formation et la sensibilisation restent les garantes d’une meilleure préparation des professionnels et d’un accompagnement de qualité. Plus la pathologie et l’histoire de vie de la personne vulnérable seront connues, mieux le professionnel saura s’adapter. Il évitera des impairs qui peuvent se retourner contre lui. Des outils sont par ailleurs à sa disposition face aux réactions incomprises et aux troubles du comportement ; un terme pas toujours employé à bon escient, ce qui génère un accompagnement complexe et parfois défaillant. Au-delà de ce goût amer, de l’incompréhension qui saisit individuellement, c’est collectivement que viendront les bonnes réponses : pour parler le même langage, avoir les mêmes réflexes et postures, les équipes devront suivre une formation commune. Et le plus grand nombre, idéalement. Dans certains territoires, des sessions sont ouvertes aux professionnels accueillant les personnes âgées et en situation de handicap. Elles favorisent rencontres, échanges et apprentissages communs.
CHANGEMENTS SOCIETAUX ET CONSEQUENCES.
Savoir se protéger, choisir le lieu opportun, peser ses mots, adopter une posture d’écoute et d’empathie, tout en travaillant dans une structure où l’éthique est érigée en mode de réflexion et de questionnement : même quand tous les voyants sont au vert, le risque demeure. Les professionnels ne sont pas maîtres de tout : comment réussir à accompagner des groupes de plus en plus hétérogènes ? La montée de la violence relève aussi d’évolutions sociétales, dont les soignants comme les équipes éducatives sont les premiers témoins. L’inclusion permet à de nombreux élèves en situation de handicap de faire leur entrée dans les écoles, laissant place à des enfants aux profils plus complexes, ou à des problématiques multiples dans les instituts médico- éducatifs ; les personnes âgées arrivent de plus en plus dépendantes en Ehpad, conséquence d’un maintien à domicile volontiers sacralisé, des patients issus de la psychiatrie se retrouvent en foyers de vie ou autres établissements médico-sociaux. Devant cette nouvelle donne, les structures font face tant bien que mal. Souvent démunies, mais inventives. Tous auraient besoin du chaînon manquant des politiques publiques : la prévention. Quand sera-t-elle privilégiée ? Il y a urgence.

Les services d'aide à la personne : pratiques remarquables favorisant la performance globale

Article de Fabrice Fort, Jean Luc Joing, Joël Defontaine, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 540-541, mai-juin 2021, pp. 133-161.

Mots clés : Travail social : Établissements, Aide à domicile, Management, Pratique professionnelle, SAAD, Politique sociale, SAVS, SAMSAH, Soins à domicile, Vulnérabilité, Qualité, Conditions de travail, Participation, Usager, Éthique, ACSSO (Association de coordination sanitaire et sociale de l'Oise), APAISAD (Association de prévention d'aides et de soins à domicile du Nord et Est Libournais), ISO (Norme)

La crise sanitaire a généré - dans l'urgence- une reconfiguration des approches et méthodes de travail en accélérant, par exemple, la transition numérique. Les structures sociales et médico-sociales n'ont pas été épargnées par cette crise et ont dû procéder à des remises en cause d'autant plus importantes qu'elles présentaient antérieurement des déficits managériaux.
L'objet de cette publication est de proposer des pistes de progrès - s'incluant dans une approche de management de la performance globale - concernant plus particulièrement le secteur de l'aide à la personne, souvent en tension systémique - permettant de relever d'importants défis, en prévision des nouvelles exigences définies par le référentiel d'évaluation externe devant être validé le 1er janvier 2022. De nombreuses illustrations relatives à des approches et pratiques remarquables effectivement mises en oeuvre par ce type d'organismes sont présentées ici.

Pandémie : tenir dans l'épreuve

Article de Antonin Amado

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3154, 3 avril 2020, pp. 6-7.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social : Métiers, Travailleur social, Conditions de travail, Usager, Technologie de l'information et de la communication, Enfermement, Addiction

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Vous avez dit "Les employés d'abord" !? Pour une approche dialogique de la gouvernance et du management

Article de Jean Claude Dupuis

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 524-525, janvier-février 2020, pp. 253-263.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Contrôle, Autonomie, Établissement social et médicosocial, Usager, Gestion, Plateforme, Hiérarchie, Relation professionnelle, Organisation du travail, Reconnaissance, Accompagnement, Conditions de travail

Les évolutions des organisations dans le secteur social et médico-social français ont conduit au développement de la dimension instrumentale du travail et , dans le même temps, à un rétrécissement de la sphère d'autonomie et de gratuité du travail. Autrement dit, un processus de déprofessionnalisation y est en cours pour les professionnels historiques. (...) Les nouvelles formes organisationnelles émergentes, plateformes de services en tête, sont susceptibles d'impulser un processus de reprofessionnalisation. Cela présuppose toutefois d'y renverser la pyramide hiérarchique, de façon à faire vivre une gouvernance et un management dialogique à même de conjoindre contrôle et autonomie...

La fatigabilité des professionnels : une fatalité ?

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Faustine Gerbelot, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 20, mars-avril 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Usure professionnelle, Stress, Fatigue, EHPAD, Établissement social et médicosocial, Conditions de travail, Accompagnement, Usager, Bien-être, Travailleur social, Risques psychosociaux, Reconnaissance, Motivation, Équipe soignante, Salarié

Des horaires fractionnés, travail de nuit, un week-end sur deux, des appels téléphoniques incessants pendant les jours de récupération ou de repos ; la faute à un absentéisme qui n'en finit plus. Le quotidien des professionnels en EHPAD ou en établissements accueillant des personnes en situation de handicap pèse autant sur le corps que sur l'esprit avec pour conséquence directe une fatigue physique et psychologique. Cette fatigue chronique qui s'installe et ne passe pas est un signe qui ne trompe pas à l'heure où l'épuisement professionnel ou encore le burn-out font de plus en plus partie du "décor" médico-social. Le secteur est confronté à des arrêts maladie en pagaille mais également à un turn-over important qui impacte l'organisation des établissements et de fait les équipes. Ce n'est pourtant pas un hasard. La pénibilité du travail, la vulnérabilité des résidents qui demandent des soins accrus, le tout avec des effectifs en tension ne permettent pas ou plus de travailler en toute sérénité. (...) Alors comment prendre soin d'un résident quand un professionnel est à bout de souffle ? C'est une question qui se pose aujourd'hui. (...)

Recruter et fidéliser : le défi à relever

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Sylvie Guillemot, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 49, février-avril 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Grand âge-Vieillissement, Recrutement, Profession, Aide à domicile, Marché du travail, Auxiliaire de vie sociale, Reconnaissance, Salaire, Salarié, Besoin, Accompagnement, Intégration, Entreprise, Usager, Employeur, Motivation, Conditions de travail, Dépendance, Assistant de vie aux familles

"Les métiers de l'aide à domicile figurent parmi les métiers qui bénéficieront des plus gros volumes de créations d'emploi entre 2012 et 2022. Pour les seules aides à domicile, 160 000 départs en fin de carrière seraient à remplacer et près de 160 000 emplois seraient des créations nettes portant donc à 320 000 le nombre de postes à pourvoir pour ce métier" ; voilà pour les prospectives prometteuses d'emploi évoquées sur le site officiel de la Direction générale des entreprises. Avec aujourd'hui une population vieillissante qui demande à rester chez elle de plus en plus longtemps, malgré la perte d'autonomie, repoussant toujours l'idée d'une institutionnalisation, les services à la personne sont à la croisée des chemins.
Les défis sont nombreux avec des besoins en pleine croissance et un âge moyen de 45 ans pour 54 % des professionnels employés par le secteur. Et pourtant, malgré un taux de chômage qui reste particulièrement élevé en France et qui continue à flirter avec les 10 %, force est de constater que le métier d'auxiliaire de vie ne suscite pas des vocations en cascade. Alors même que l'aide à la personne continue de se distinguer et de recruter, les candidats ne se précipitent pas. Problèmes d'image ? De la reconnaissance ? De rémunération ? (...)

Les maux (mots) de la nuit en institution

Article de Emmanuelle Paradis, Laurence Weibel, Jean Claude Marqué, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 482-483, juillet-août 2016, pp. 3-144.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social, Travail éducatif, Établissement social et médicosocial, Travail de nuit, Conditions de travail, Nuit, Travail posté, Sommeil, Fatigue, Droit du travail, Jurisprudence, Usager, Travailleur social

Ce numéro se propose d'examiner la manière dont les établissements et services sociaux ou médico-sociaux appréhendent la problématique du travail de nuit, en tentant de rendre compte de la "réalité nocturne" et de son impact sur le vécu des usagers et des professionnels...