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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Arpenter le quotidien

Article de Juliette Doucerin, Mélodie Faure, Bernard Brasseur, et al.

Paru dans la revue Lien social, n° 1197, 8 décembre 2016 au 4 janvier 2017, pp. 5-35.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Pratique professionnelle, Relation éducative, Vie quotidienne

Les travailleurs sociaux, parfois équilibristes, sont amenés à se mouvoir dans des relations complexes, où les petits riens font beaucoup. Appuyés sur des rituels, ils tracent des perspectives pour des personnes bousculées, dans un cadre institutionnel où la routine peut alternativement être angoissante et rassurante. Le quotidien est fait d’imprévus salutaires et d’étonnements divers, qui viennent - heureusement - déranger un ordre trop convenu. Tout cela a construit les métiers et contribue chaque jour à en nourrir les pratiques.

Ce numéro « Forum » est construit de témoignages d’acteurs et penseurs de l’action sociale portant sur le thème du quotidien. Michel Chauvière, François Hébert, Jacques Rouzel, notamment y ont contribué .

Souriez, vous êtes comptés !

Article de Jérôme Vachon, Philippe Mouche

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2985, 25 novembre 2016, pp. 24-26.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Statistiques, Démographie, Emploi

Comment évoluent les professions sociales ? Sont-elles en croissance ou en recul ? Dans cette première partie de notre dossier, commentée par Unifaf, nous avons surtout voulu montrer la dynamique démographique et la densité géographique des métiers sociaux « canoniques ».

Le diplôme, clé de l'emploi

Article de Jérôme Vachon, Philippe Mouche

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2985, 25 novembre 2016, pp. 28-31.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Statistiques, Diplôme, Insertion professionnelle

Depuis 2004, le nombre de diplômés n’a cessé d’augmenter dans la plupart des filières du secteur social, à l’exception des moniteurs-éducateurs et des assistants de service social. Fait notable : la croissance rapide du nombre de formations de niveau V (aide médico-psychologique, aide à domicile…). Ce qui ne change pas, en revanche, c’est la féminisation toujours importante des métiers sociaux, y compris chez les cadres. Des données commentées par l’Unaforis.

Radicalisation - Par opportunisme et détournement d’amour

Article de Florian Houssier, Guy Benloulou

Paru dans la revue Lien social, n° 1195, 10 au 23 novembre 2016, pp. 32-33.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Délinquance juvénile, Psychanalyse, Intégrisme, Prévention de la délinquance, Travailleur social

Handicap et sexualité : déconstruire les préjugés

Article de Florence Pagneux

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2982, 09 novembre 2016, pp. 22-25.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Sexualité, Travailleur social, Formation, Projet d'établissement

De plus en plus d’établissements et de services prennent en compte la dimension affective et sexuelle des personnes en situation de handicap. Reste à dépasser le stade des bonnes intentions, ce qui passe par la formation des professionnels, un travail sur les représentations du couple et de la sexualité, mais aussi par l’engagement actif des directions et de leurs tutelles.

Social et médico-social, même combat

Article de Martine Gille

Paru dans la revue Lien social, n° 1192, 29 septembre au 12 octobre 2016, pp. 32-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travailleur social, Soin, Accompagnement social, Relation d'aide, Établissement social et médicosocial, Santé, Coopération

Nuit debout : un travail social bien engagé

Article de Joël Plantet, Jonathan Louli

Paru dans la revue Lien social, n° 1191, 15 au 28 septembre 2016, pp. 24-31.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Débat, Militantisme, Travailleur social, Contestation

L’opposition à la loi El Khomri et la dynamique de Nuit Debout ont favorisé l’émergence d’un mouvement structuré, qui a construit son autonomie. Pendant plusieurs mois, la Commission action travail social (CATS) a produit, avec une belle énergie, des idées, de l’intelligence et de l’expérience.

L’approche multidimensionnelle systémique en AEMO

Article de Loïc Mansuela

Paru dans la revue Empan, n° 103, septembre 2016, pp. 44-53.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Thérapie familiale, AEMO, Approche systémique, Travailleur social, Relation équipe éducative-famille, Accompagnement social

Les situations familiales rencontrées dans l’exercice des mesures judiciaires d’action éducative présentent un niveau de complexité important au regard des nombreux enjeux qu’elles impliquent. Les travailleurs sociaux en charge de ces mesures sont confrontés à une somme d’informations et d’éléments de contenus. Quelques outils peuvent aider à constituer une grille de lecture qui permette de prendre en compte tous ces éléments. L’approche multidimensionnelle systémique, enrichie de l’approche narrative des situations et des notions de processus et de « timing », permet de co-construire du sens avec les membres des familles concernées.

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Légendes et confusions juridiques

Article de Pierre Brice Lebrun

Paru dans la revue Empan, n° 103, septembre 2016, pp. 94-99.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Droit, Justice, Travailleur social, Responsabilité, Droits des usagers, Information

La culture juridique des travailleurs sociaux et médicosociaux repose souvent sur des légendes, des malentendus, des confusions, des bruits qui courent de bouche d’éducateur à oreille d’assistante sociale, des « âneries » qui créent des règles et deviennent des certitudes à force d’être répétées, mais c’est toujours « l’usagé » qui en pâtit, c’est lui dont les droits fondamentaux sont bafoués quand le droit n’est pas respecté.

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L'autonomie en tension

Article de Christian Bergeron, France Defrenne, Christophe Bartholome, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 88, juillet-septembre 2016, pp. 5-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autonomie, Soin, Handicap, Majeur protégé, Personne âgée, Accompagnement social, Logement, Insertion sociale, Travailleur social, VULNERABILITE, EMPOWERMENT

En ces temps de crise, les politiques sociales tendent à faire rimer autonomie avec activation, contractualisation et responsabilisation, la transformant en une injonction qui n’est pas sans paradoxes... L’autonomie demeure néanmoins un idéal émancipatoire qui occupe une place centrale dans les pratiques psycho-médico-sociales, animant des professionnels soucieux de faire avec l’usager plutôt qu’à sa place, de le rendre acteur et de l’aider à s’émanciper.
L’autonomie semble aujourd’hui érigée comme un idéal performant à atteindre, une forme de liberté suprême, garante sinon de bonheur, de la joie de ne dépendre de personne. Comme si dépendre des autres, de l’autre, était devenu insupportable. C’est là sans doute une conséquence d’une société qui pousse chacun plus avant dans l’individualisme.
Pourtant, l’autonomie n’a pas toujours eu ce relent de chacun pour soi, elle a d’abord été émancipation : du patriarcat, du conservatisme, de la raideur, de l’autoritarisme patronal, universitaire, parental...
Dans les politiques sociales, l’autonomie a pareillement été comme une révolution pour changer les règles, cesser de voir de haut celui qui d’en bas demandait de l’aide. Elle s’est donné comme objectifs sous-jacents de faire "avec" plutôt que "pour", d’apprendre, d’expliquer, d’accompagner, de solliciter l’avis, de solliciter la participation, de susciter la motivation, l’adhésion...
Cette vision de l’autonomie où la personne est acteur, sujet, et l’intervenant, relais, facilitateur, accompagnateur, est toujours présente et prégnante dans tous les secteurs du social. Et on la retrouve d’ailleurs dans de nombreux textes, décrets, règlements, principes de dispositifs et référentiels pédagogiques. Mais, aujourd’hui, la crise installant une pénurie des moyens réclamant sans cesse des économies, des restrictions, amène des politiques sociales d’un autre ton, surtout quand y est liée une allocation. L’autonomie rime désormais aussi, et non sans paradoxes, avec activation, responsabilisation, contractualisation.
Ce que nous voulions relever de la place d’observateurs que nous occupons est que, tout d’abord, qu’on le veuille ou non, l’autonomie occupe une place importante dans les pratiques. Ensuite qu’il existe à son égard une extrême diversité de significations, interprétations, connotations. Il s’ensuit ainsi une cacophonie où tout le monde a l’impression de parler de la même chose et qu’au fond, il n’en est rien. Inévitablement, cela génère des tensions dans l’équipe, entre les équipes, dans la conscience professionnelle de chacun, dans le rapport à la hiérarchie et aux politiques publiques. De toute évidence, ce flou mérite qu’on s’y arrête...