PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 42-52.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Expertise, Travail social, Travailleur social, Coopération, Citoyenneté
À l’instar de l’état d’esprit et de la créativité de Harry Potter, qui n’aurait rien réussi sans l’aide de ses proches, il ne peut y avoir expertise sociale que si elle est envisagée comme collective et partagée. Soulevant des enjeux en termes de légitimité et/ou de crédibilité, elle doit aussi être pensée comme citoyenne – ingrédient à part entière de la coexpertise. Cette dernière est aussi source d’innovation sociale dans la mesure où elle permet de développer une posture professionnelle suscitant la participation et l’implication des personnes dans le travail social. Il s’agit tout autant de considérer les savoirs issus de l’expérience – dimension inhérente à la démarche conscientisante du Développement du Pouvoir d’Agir des Personnes et des Collectivités – que de reconnaître une question de citoyenneté et d’expertise partagée intégrant à part entière l’expertise de chaque citoyen. Nous considérons ici Harry Potter comme un « artisan » qui évolue grâce à son entourage et qui reconnaît les savoirs et expertises d’usage.
Paru dans la revue Forum, n° 160, mai 2020, pp. 30-40.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Droits de l'homme, Démocratie, Citoyenneté, Législation, Accès aux droits, Inégalité, Assistant de service social, Épidémie, Crise, Accès aux soins, Identité professionnelle, Travailleur social, Maroc
Avant d'aborder ce sujet de traitement timide et embryonnaire dans le contexte marocain, un premier questionnement surgit avec acuité à savoir celui du pourquoi d'une approche par les droits humains en travail social ? Certes, la réponse à cette question est évidente. Primo, parce que la personne en tant qu'enfant comme adulte et quelle que soit sa prise en charge [...] est un sujet juridique, détenteur de droits humains. Secundo, une reconnaissance, au fondement de l’État de droit, de la démocratie, permet l'appréhension la plus respectueuse et la plu émancipatrice de sa personne en la considérant dans sa globalité et dans sa citoyenneté.