PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 161-179.
Mots clés : Lien social-Précarité, Santé mentale, Précarité, Travailleur social, Psychiatrie, Accès aux soins, Souffrance psychique, Action sociale, Accompagnement, SDF
Ce « point de vue » est celui d’un sociologue de « plein air » (Callon et al., 2014, p. 115) aux multiples attachements s’intéressant aux liens entre vulnérabilités et santé, et plus particulièrement entre précarité sociale et santé mentale. Il conjugue un parcours et une inscription académique, d’inspiration pragmatiste, avec une activité de sociologue responsable de la recherche dans un observatoire inscrit en psychiatrie publique, l’ORSPERE-SAMDARRA
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 29-49.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Modèle, Action sociale, Identité professionnelle, Approche historique, Insertion sociale, Travailleur social
Ce n’est un secret pour personne : le travail social connaît depuis deux ou trois décennies une forme de malaise qui se manifeste régulièrement dans les congrès ou colloques et qui est porté par les organisations du secteur ou directement par les professionnels eux-mêmes (Brandeho, 2017). Les logiques financières et managériales, les contraintes d’efficience et les logiques de résultats composeraient un contexte nouveau qui attenterait à la nature profonde de ces professions.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 22, novembre 2018, pp. 15-31.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action sociale, Travailleur social, Évolution, Pratique professionnelle, Milieu rural, Urbanisation, Pauvreté, Exclusion sociale, Précarité, Mutualité Sociale Agricole, Loi 2015-991 du 7 août 2015
L’article tente d’éclairer un monde en transformation – le monde rural – et d’en délimiter les contours et les problématiques. L’action sanitaire et sociale qui est mise en place doit accompagner depuis plus de quarante ans une évolution profonde des territoires et des espaces de vie, qui voit la « campagne » se réduire au profit d’une périurbanisation. Ces modifications de l’espace, mais aussi des modes de vie, engendrent des problématiques nouvelles et spécifiques comme la mobilité. Comment les travailleurs sociaux s’emparent-ils de ces évolutions, et des enjeux qui les accompagnent ? Cet article introduit donc la problématique générale du présent numéro.
Article de Catherine Taglione, Chantal Revaillot, Martine Guigon, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 476-477, janvier-février 2016, pp. 5-224.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Risque, Intervention sociale, Action sociale, Travail social, Travailleur social, Usager, Formateur, Accompagnement, Liberté, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Personne âgée, Handicap, Placement familial, ASE, Valeur sociale, Norme sociale, Sociologie, Responsabilité, ESAT, Handicap mental, Immigration, Droit d'asile, Majeur protégé, Exclusion sociale, Protection de l'enfance, Éducation nouvelle, Prévention, CHRS, Éducateur spécialisé, Équipe éducative, Autonomie
Ce dossier a pour objet de diffuser les principaux enseignements d'une réflexion amorcée en Bourgogne, il y a plus de trois ans, par un groupe de professionnels du champ social et médico-social et de formateurs de l'IRTESS. Cette démarche a donné lieu à la réalisation de journées d'étude centrées sur la question de la place du risque dans le champ de l'action sociale et médico-sociale. Les travaux menés entre 2013 et 2015 ont été enrichis au fur et à mesure par de nombreuses contributions prenant la forme d'entretiens auprès de professionnels, de recueils de récit de vie de personnes accompagnées ou encore d'articles rédigés par des chercheurs. Le document final de 2016 est présenté ici.
C’est par de nombreux allers et retours entre des pratiques de formation et la recherche en utilisant la méthode des « chocs culturels » également dite « des incidents critiques », à la fois méthode de recherche et outil de formation qu’ont pu émerger des connaissances théoriques concernant la multiplicité et la complexité des facteurs qui interfèrent dans la rencontre interculturelle et qu’ont pu être cernées les zones sensibles dans les interactions à visée d’aide et d’accompagnement des migrants en difficulté. Cet article présente une approche d’intervention sociale et l’élaboration d’une méthode : celle du choc culturel, qui ont permis toutes deux d’accéder à des pratiques d’action sociale auprès des migrants plus adéquates. Il s’agit d’une part de « l’approche interculturelle », concept plus large et plus dynamique que la notion de « compétence interculturelle », trop détachée des contextes sociaux et des statuts des protagonistes de l’interaction. Cette « approche interculturelle » parcourt trois étapes spécifiques : tout d’abord,
la prise de conscience par le professionnel de son propre cadre de références par un processus de décentration ; la deuxième étape consiste en la découverte du cadre de références de l’Autre . Et la dernière, son investissement dans un véritable dialogue interculturel, en particulier sous forme de négociation-médiation pour résoudre les conflits de valeurs inhérents à certaines interactions interculturelles. L’approche interculturelle demande une formation. D’autre part, est présentée ici la méthode des chocs culturels, à la fois outil de recherche et méthode de formation.
"Le dossier de ce mois, centré sur l'évaluation telle qu'elle se généralise, est une réflexion, mais aussi une forme de mise en garde-parmi d'autres-devant la relégation au second plan de la pensée, si nécessaire dans nos secteurs d'activité pour rendre compte, justement, de la complexité de l'être humain, pour tout simplement travailler entre professionnels et avec les "usagers". Les contributions des différents auteurs appellent aussi à un renouvellement des pratiques et à faire de la réflexion de chacun l'outil de travail princeps plutôt que de s'en remettre à la normalisation. Céder à cette tendance serait en quelque sorte se démettre de son travail, privilégier la forme sur le fond et rendre tellement transparentes nos pratiques qu'elles en seraient vidées de leur sens"
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2010, pp. 75-84.
Mots clés : Travail social, Évolution, Politique sociale, Action sociale, Courant de pensée, Recherche, Pratique professionnelle, Relation d'aide, Technologie de l'information et de la communication, Conscience de soi, État, Autonomie, Théorie, Sciences humaines et sociales, Formation, Travailleur social, PRATIQUE DE TRAVAIL SOCIAL, ROYAUME UNI DE GRANDE BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD